Fireflies

_Chapitre 42_

La matinée se passa dans ce même silence calme et reposant mais en même temps si oppressant. C'était comme revenir aux temps où tout était plongé dans un épais silence, qui n'était interrompu que par les cris que mon esprit poussait chaque crise que j'ai essuyais. Pendant la matinée je n'avais fait que dessiner sur la petite table du salon sur laquelle on ne mangeait jamais, on préférerait la table de la cuisine petite mais plus pratique. La table du salon était donc habituellement couverte de mon matérielle, parfois Jungkook s'y mettait pour signer les papiers, payer les factures etc. Dernièrement on a eu du mal à joindre les deux bouts et c'est pour ça que mon travail à la boulangerie aiderait grandement. Cette pensée me fit sourire et par réflexe je commençais à dessiner des boîtes et les recouvrir de symboles,d'arabesque, de fleurs. Après presque trois heures je commençais à m'ennuyer et mes pensés vagabonderent jusqu'à un sujet que j'ai tout fait pour éviter depuis ce matin: Jungkook et mes cicatrices. Je le savais que Jungkook savait que je me mutilais, mais le fait qu'il le voit, maintenant, avec toute notre relation signifiait beaucoup plus. J'avais tout fait pour que mes poignées et cuisses restent cachés, comme pour cacher l'acte en lui-même. De son côté je pense que Jungkook avait aussi essayer d'un peu oublier. Et c'était compréhensible, il devait assimiler beaucoup de choses et je ne lui en voulais pas d'avoir un peu fait la sourde oreille à ce problème parce que moi-même je ne voulais pas lui en parler. Ou alors justement il attendait seulement que je vienne lui en parler de mon plein gré. Cette idée me fit monter la larme à l'oeil et je dû l'essuyer rapidement avant qu'elle ne tombe sur un de mes dessins. Jungkook était toujours si doux, il ne poussait jamais à faire quelque chose que je ne voulais pas faire, ne me forçait pas à parler de choses dont je ne voulais pas parler. Et moi je ne faisais rien en retour. Je devais faire quelque chose pour lui mais je ne voyais rien, chaque idées qui apparaissaient dans mon esprit me semblant plus stupides les unes que les autres. Avant que je le sache je pleurais de frustration. J'avais besoin d'un avis extérieur et pour la première fois depuis bien longtemps je me surprenait à accepter de demander de l'aide. Je ne voulais pas me reposer sur Jungkook sur ce coup là alors je pensais directement à Jimin. Après avoir pesé le pour et le contre je me levais et pris le téléphone fixe et composais son numéro que j'avais appris par coeur. Après quelques sonneries je tombais sur le répondeur. Je fronssais les sourcils et m'inquiétais sur ce qu'il pouvait bien lui arriver, allait-il bien? Avait-il besoin d'aide? Fallait-il que j'insiste et que je parte à sa recherche?
L'idée qu'il était seulement en cours de me traversa même pas l'esprit, la seule possibilité que mon esprit me donnait était celle d'un Jimin en danger, ayant besoin d'aide comme moi cette nuit-là. Et comme cette nuit-là personne pour m'aider, me sauver. Personne pour l'aider lui. Avec ça mon niveau d'anxiété monta en moi, comme de la lave. Elle brûlait tout sur son passage et bientôt je me trouvais debout, tremblant, au milieu de mon salon, le téléphone à la main. Mon coeur battait tellement vite qu'il me semblait qu'il sortirait bientôt de ma poitrine. Soudain une pensés traversa mon esprit comme une flèche, un rayon de lumière. Une flèche ayant l'étrange pouvoir de tout laisser silencieux sur son passage. Et tout devint silencieux une fois de plus. Cette pensée était liée à Jungkook et tellement simple. Tellement tellement simple. " J'ai définitivement besoin de Jungkook pour me garder saint, pour occuper l'espace dans ma tête d'autre choses que des cris déchirés. Jin ou Namjoon une fois de plus, n'ayant simplement pas le numéro d'Hoseok mon esprit s'arrêta sur Yoongi. Je ne le connaissais pas mais il m'avait aidé et m'avait offert son aide future. Je ne savais pas si il travaillait mais je décidais d'essayer. Je composais son numéro et attendus en me mordant les ongles. Quand il décrocha un soupir de soulagement quitta mes lèvres et je me rendis compte que je ne voulais vraiment pas être tout seul. Sa voix étonnement rassurante remplis le combiner et me fis sourire.
"- Allo?
- S-salut, d-désolé de te déranger, c'est T-taehyung j-je...
- Ah oui Taehyung! Ça va bien?
- J-je... o-oui.
- Si tu m'appelles c'est que quelque chose ne doit pas aller, qu'est ce qui a?
- J-je... veux pas e-etre tout seul... j-je veux vraiment pas te déranger, j-je je... désolé c'était a-stupide j-je v-vous raccro-ch--
- Arrêté toi là, je suis libre aujourd'hui, je viens te voir. Tu habites où?"
À ce point je voulais pleurer, une gentillesse pareil devait être chérie. Les gens comme lui ou Jungkook ou même tout les autres de mon petit groupe d'amis étaient des gens formidables. Je lui donnais donc mon adresse et le remerciais trois fois tout en bégayant. Une fois qu'il eu raccroché je me tiens droit dans le salon, la combiner toujours à la main, le regard fixé au sol. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes que je revins à mes esprits et posais le téléphone sur son socle. En attendant Yoongi je décidais de faire du chocolat chaud, oui on était en été mais j'avais froid. Le froid était en fait une sensation presque constante sauf lorsque j'était avec Jungkook, dans ses bras, à l'abris du monde. Même lorsque d'autre me serrait dans leurs bras cela ne me semblait pas la même chose. Les câlins de Jungkook étaient spéciales. Ils étaient de mon Hyung, et lui aussi était spéciale.

Alors que je remuais le lait dans la casserole pour éviter qu'il fasse une peau la sonnerie de l'appartement retenti et je coupaiq le feu avant d'aller voir à l'interphone.
"- O-oui?
- C'est Yoongi, tu peux m'ouvrir?"
Je ne répondis pas et appuyais seulement sur le bouton pour ouvrir la porte. Je ne savais pas quoi faire alors j'attendais seulement la porte légèrement entrouverte pour ne pas rater Yoongi. J'entendis l'ascenseur s'ouvrir et enfin Yoongi entra dans mon champs de vision. Mes épaules s'affecerent: si il m'arrivait quelque chose quelqu'un sera là pour m'aider. Yoongi s'approcha et me souris avant de parler.
"- Hey! Content de te revoir.
- M-moi a-aussi rentre!
- Merci! Sympa comme appart! Effectivement très proche du mien!
- O-oui, d-désolé de te d-déranger j-je...
- Mais t'inquiète je comprends Taehyung! Quand je t'ai passé mon tel c'était pour t'aider si tu en avais besoin.
- M-merci..."
Sur ce je parti chercher le chocolat. Je ne savais vraiment pas comment agir autour de gens comme ça. J'avais donc juste laissé Yoongi dans mon salon. Sans même lui dire de s'assoir. Je me maudis de ma maladresse et revins rapidement dans le salon, fixant les mugs dans mes mains. Yoongi semblait avoir compris mon malaise car il s'était assi et ne semblait pas mal avoir pris le fait de ne pas y avoir été invité. Je posais un mug devant lui et lui donnais un sourire d'excuse. Je m'assis à ses côté et attendis qu'il parle. Je ne savais pas comment démarrer une conversation dans ce genre de circonstance donc je lui laissais la voix libre.
"- Taehyung?
- O-oui?
- Tu sais pourquoi tu m'as appelé?"
Cette question me désarçonna quelque peu car j'y avais une réponse et en même temps non. La question en elle-même était assez inhabituelle et la facilité avec laquelle Yoongi l'avait sortie m'avait surpris.

"- J-je... Je crois en p-partie. Je... Je voulais p-pas être s-seul, le silence est r-rassurant. C-ça me rappelle l-le pas-s-sé m-mais e-en même temps t-tout fait plus p-peur. E-et puis toutes m-même p-pensées tournent d-dans m-ma tête.
- Je comprends. Je sais pas ce qu'il t'es arrivé mais je connais la sensation que si on nous laisse seul les pensées qui sont d'habitude cachées ressortent et nous engloutissent."

Heeey! 1380 mots! J'espère que ce chapitre vous a plus. Je suis sincèrement désolé de mettre autant de temps à publier mais j'ai quelques problèmes personnels j'essayerais vraiment d'être plus régulière. Merci pour vos commentaires, votes, vues et tout ça! J'ai un deuxième livre si jamais vous voulez le lire! Je vous aimes! Et la biiise!