Cylia, une jeune femme exilée à Miami essaie de se reconstruire. Un homme va tenter de decouvrir ce qu'elle cache et l'aider à avancer dans cette vie parfois douloureuse.
J'espère que cette petite histoire va vous plaire. N'hésitez pas à mettre des...
- Aïe! Et merde! Je viens de me couper le doigts avec le sécateur en taillant les tiges du bouquets qu' une cliente m'a commandé. - La journée se termine bien! Il faut que je passe mon doigts sous l'eau je suis en train de mettre du sang partout. Ça fait dix minutes que j ai la main tendue sous le robinet - Je suis hémophile ou quoi! Ça s'arrête quand de pisser! Une fois la plaie séchée et désinfectée, je mets un pansement et retourne emballer le bouquet pour le livrer après la fermeture de ma boutique. D' ailleurs, il est 19 h, il est temps que je rentre chez moi, ça suffit pour aujourd'hui. Je vais dans l' atelier chercher les clés. -DING! Punaise, un client au moment de fermer, j'adore... pffff, bon allons voir qui est le coupable qui va me faire faire des heures supp. -Bonsoir! -Bonsoir mademoiselle Oh putain cette voix! Mon regard se pose sur un homme, grand, taillé en V, la trentaine, pantalon de costume, chemise blanche et veste cintrée bleue marine. Des cheveux bien coiffés chatain clair, des yeux bleus qui vous transpercent,une légère barbe , une bouche plutôt avenante sur laquelle un petit rictus se forme. Il se fout de moi là c est ça? Je dois avoir l'air d'une cruche plantée comme ça à le regarder. Hé Ho! Cylia! Connecte tes neurones! Dit un truc bordel!
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- Vous me désirez? Et merde merde merde j'ai bien compris ce que je viens de lui dire? En tous cas, vue sa tête et son sourire de plus en plus large ,tu as bien dis une connerie. Rattrape toi! -Vous désirez? Il s'approche de moi, sa démarche est féline, son regard intense planté dans le mien, son parfum musqué parvient à mes narines. Ma respiration devient tout à coup saccadée. Reprend toi ma fille! C' est un client soit pro. Ne le regarde pas dans les yeux il te déstabilise ! - Je souhaiterais cinq roses rouges si c'est possible mademoiselle. -Mais tout est possible monsieur. ( c'est ça rajoutes-en) Je me dirige vers les roses pour les choisir, je sens son regard posé sur moi. -Celles-ci vous conviennent? -Elles sont magnifiques. Je reviens vers mon comptoir et les lui emballe. Mes mains tremblent, mes gestes ne sont pas assurés. Bordel il m' arrive quoi là! -C'est un métier dangereux fleuriste? Il regarde le pansement sur mon doigt. - Oui parfois, comme vous pouvez le voir. ( Ne le regarde pas Cylia tu vas bafouiller) Il sort sont portefeuille de sa poche arrière. Mon dieu que j aimerais être à la place de se portefeuille! -Combien je vous dois ? -Vingt dollars s'il vous plait. Il me tend son billet, sa main est grande, son avant bras puissant. Pendant un quart de seconde il retient son billet ce qui m'oblige à lever les yeux pour le regarder, malin... Son regard accroche le mien et je n'arrive pas à lire ce qu il s' y passe. Il me sonde. Enfile ta poker face Cylia. Après un blanc de quelques secondes: - Merci beaucoup mademoiselle. -Je vous en prie. Passez une bonne soirée. (Il y en a une qui va passer une bonne soirée ,avec le bouquet de roses comme préliminaires, la chanceuse) Il repart vers la sortie et au moment d' ouvrir la porte il se retourne et me dit: - Il n y a pas que les fleurs qui sont magnifiques ici, sachez le.
