Je soupirais de rage, en claquant la porte de chez moi. J'allais à la cuisine, et me rendis compte que je n'avais même pas éteins le gaz avant de partir. Ça sentait littéralement le cramer, et le beurre que j'avais mis à fondre dans une poêle est maintenant inexistant. Je soupirais une énième fois. « Pourquoi cela n'arrive qu'à moi ? » Me demandais-je à moi-même. J'avais envie de pleurer. Je sentais les larmes menacer de s'évader. « Non Lyly, tu dois rester forte. Pour ta mère, pour ta petite sœur, pour Niall. » Je me résonnais. Je m'approchais du lavabo, et déclencha l'eau du robinet. Je liais mes mains en coupes sous l'eau froide, et l'écrasa sur mon visage. Je fermais l'eau, et remis du beurre à fondre après avoir nettoyer la poêle.
J'essayais de ne pas penser à mon agression, en vain. Ce sont des monstres. Finalement, je laissais les perles d'eau salées glisser sur mes joues. Personne n'est là. Je sanglotais le plus silencieusement possible. En voyant que je n'étais pas assez discrète, j'allumais la radio et la mise assez forte, puis me laissa aller, tout en chauffant les steaks et en mettant la table. Une fois mon stock de larmes vide, je montais les escaliers, et allais voir ma mère.
« Maman, le dîner est près. » je lui souriais.
« Tu n'aurais pas dü sortir Lyly. Tu n'as pas eu d'ennuis au moins ? » S'enquit-elle.
« Non aucun ! » mentis-je, en la prenant dans mes bras pour la placer sur son fauteuil roulant. Je la plaçai ensuite sur le siège électrique, lui permettant de descendre les escaliers sens problème. C'est un cadeau que Niall lui a offert pour noël. Pratique.
« C'est très bon. » Complimentât-elle, en mastiquant le steak. « Je te remercie. »
Nous n'avions plus vraiment de conversation à table depuis que Niall était partis. Et encore moins maintenant sans la petite pipelette de Charlie. Ma petite sœur adorait parler. Comme moi, lorsque j'étais petite.
Tout était tellement mieux avant. J'étais insouciante et pleine de vie, je me fichais de tout. Moi et Niall jouions souvent dans le jardin derrière le cabanon de papa. Puis ma petite sœur est arrivée quelques années après, tout allait bien jusque-là. Mais après, mon père est mort d'un cancer à la gorge, l'accident de voiture de ma mère qui a paralyser ses jambes à vie, puis à présent, il y'a la guerre. Il y'en a qui disent « Si la vie est dure pour toi, c'est parce que le bonheur et la joie viennent après. » Cela m'étonnerait. Je ne vois pas ce qui peut arriver de bien.
« Garde espoir, l'espoir fait vivre » C'est ce que m'a dit Niall avant de partir.
« A quoi penses-tu ? » ma mère demandait curieusement.
« A tout et rien. » répondis-je brièvement avant de me lever, et de débarrasser les tables.
« Chérie, tu aurais dû partir à la campagne avec ta petite sœur. »
Je m'arrêtais sec. Je posais brutalement les assiettes dans le lavabo, et vint rapidement devant ma mère.
« Ah oui ? Pourquoi faire ? » Je poursuivais « Pour te laisser glander ici dans ton fauteuil sens pouvoir te faire à manger où te coucher ? Je suis resté pour toi et tu me le reproche ? C'est quoi ton problème ? »
Des larmes naissaient dans le coin de ses yeux, et je 'en voulu directement.
« Je suis désoler, n'en parlons plus. »
Elle acquiesçait d'un hochement de tête, tristement.
Je détestais la voir dans cet état.
Je baissais la tête et regardais par terre. Après tout, c'est elle qui raconte des conneries. Je la pris dans mes bras et l'emmenais vers les escaliers.
« Non, mets moi sur le canapé s'il te plait, je vais regarder la télé. »
Je l'asseyais comme il faut sur le canapé. « Tu veux quelle chaine ? » questionnais-je en allumant la télé. « Tiens, mets-moi le DVD qu'on a acheté il y'a quelque mois... » Elle répondit.
« La rafle ? » Elle hochait la tête positivement pour réponse. « Maman, il te rend malade ce film !»
Elle m'ignora, alors je lui mis son film et allait faire une sieste.
« Tu m'appelle quand tu as besoin. » dis-je en haut des escaliers. J'allais à ma chambre, et me laissait tomber pathétiquement sur mon lit. Pourquoi ce britannique m'as-t-il aidé ? Il aurait pu se joindre à ses chers compagnons. Mais au lieu de cela, il m'a aidé.
Peu à peu, mes yeux se fermaient, et je finis par tomber dans les bras de Morphée.
*_*_*_*_*_*_*_*
Les jours se faisait terriblement long, se ressemblants tous.
« Je t'en prie ma chérie va te coucher, tu es crevé. » me suppliais ma mère alors que je la bordais dans son lit.
Trois gros coups secs se firent entendre en bas. Ma mère écarquilla les yeux.
« Non, non ne va pas ouvrir, va te cacher ma chérie vite ! » Ma mère me chuchota en se redressant dans son lit.
« Si ça se trouve, ce n'est que Liam maman. »
Je ne la laissais pas répondre, et descendais discrètement les escaliers. Je regardais discrètement par la fenêtre, poussant le rideau blanc qui me cachait la vue. Ce que je vis me pétrifia sur place et je sentis déjà les larmes se formés dans le coin de mes yeux. Je reconnu tout de suite le métisse, et le châtain de l'autre jour. Ils étaient accompagnés par deux autres hommes que je ne pouvais distinguer. Ma respiration se saccadait. « Je fais quoi ? » Cette question me tournait en boucle dans ma tête et les coups à la porte se firent plus forts.
« Lyly... » Ma mère chuchota en rampant dans le haut des escaliers.
Je remontais rapidement les escaliers, les yeux ronds comme des soucoupes. Je pris ma mère par-dessus mon épaules, difficilement, et la cacha dans mon armoire dans ma chambre. Des coups à la porte se firent. Ils étaient en train de la défoncer.
« Maman tais-toi je t'en supplie. » Je la suppliais et fermais l'armoire.
« Non Lyly non ! »
Je sais qu'elle ne me le pardonnera pas.
Je descendais rapidement en bas, et me cacha dans le placard à balais sous l'escalier. Après un petit moment, le bruit de la porte tombant par terre résonnais dans la maison, et je plaquais mes mains sur mon nez et ma bouche pour camouflé ma forte respiration.
« Chercher dans toute la maison. »
Cette voix... Cette voix si rauque, et si belle. Je la reconnaissais très bien, c'est celle de celui qui m'a aidé il y'a de cela une semaine. Comment ai-je pu ne serait-ce que soupçonner qu'il était différent ?
Niall... Je t'en prie aide-moi.
Mes pensées dévièrent sur ma mère. Pour vue qu'ils ne la trouvent pas. Je pris le risque d'ouvrir légèrement la petite porte du placard à peine distinguable. Et je le vis. Il regardait des photos sur le meuble en bois du salon qui contenait ma télé et plusieurs cadres photo. Une de moi, de Niall, de ma petite sœur, de ma mère et de mon père, et un tout ensemble. Il prit la photo de moi et fronça les sourcils. Oh non... Il apporta ses mains couvertes d'une paire de gants en cuir noir, et les laissa glisser sur le cadre. Il ôta un de ses gants, ouvrit le cadre, et pris la photo qui y habitait. Il la regarda et la rangea dans la poche de son haut d'uniforme.
C'est quoi son problème ?
« Les gars il n'y a rien ici. » il appela les autres.
Il se retourna et posa son regard sur la porte du placard ou j'étais. Oh mon dieu. Il fixait la porte. Il me fixait. C'est là que je me rendis compte que ces yeux étaient d'un vert émeraude magnifique. Que va-t-il faire ? Il s'approcha de l'endroit ou j'étais, et ma respiration devint plus forte. Je sentais déjà les gouttes de sueur perler sur mon visage, mais contre toute attentes, il se contenta simplement de boen fermer la porte. J'étais à présent plonger dans le noir complet.
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Endless Love // h.s
FanfictionLorsque le destin de deux personnes censé se haïr se croise, tout se mélange, et tout change. Avec Harry Styles, Esti Ginzburg, Niall Horan, Zayn Malik, Liam Payne et Louis Tomlinson.