Q u a t r e

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Je me retournais, mais poussa un cri de surprise lorsque je vis Harry, assis sur une des chaises de la table de la cuisine, un  album photo à ma mère dans les mains.

« Que faites-vous là ? » Ma respiration saccadé causait à ma poitrine de se soulever et se rabaisser rapidement.

Il ferma d’un coup sec l’album, me faisant sursauter. Il le posa sur la table et se leva. C’est fou comme il est grand, comme il a l’air fort. Comme il est beau.

« Réveilles-toi bon sang ! C’est un britannique. » M’hurla ma conscience.

Il s’avançais lentement vers moi, et lorsque je le jugeai trop près de moi, je reculais, mais fut bloquer contre le meuble à chaussure. Il avança près de moi, et il fut si proche, que nos poitrines se touchaient. Je devais lever la tête pour croiser son regard angélique. 
Je pourrais passer des journées entière à observer son visage si parfait.

Je me giflais intérieurement, et baissais les yeux.

« Vous n’êtes vraiment pas polis. » Son souffle chaud se plaqua sur mon visage. Son haleine mentholée envoutait mes narines.

« Seulement avec les gens qui le mérites. » rétorquais-je en  plongeant durement mon regard océan dans le sien.

« Je vous ai sauvé à deux reprises, et je ne mérites pas votre respect ? » questionnât-il en haussant un sourcil.

Il n’a pas tort.

Voyant mon silence, il esquissa un petit rictus. « Vous avez donc, deux dettes envers moi, en êtes-vous consciente ? » Il me demanda en se rapprochant encore plus de moi.

Mes joues devinrent cramoisies. « Que voulez-vous ? » demandais-je, ma voix tremblante malgré moi.

«Il sembla réfléchir un instant puis lâcha. « Eh bien, voyez-vous… Je travaille énormément, les fusillades, les combats, et j’en passe. J’ai du quitter ma belle petite ville tranquille, et donc y laisser, mes petites détentes. Vous savez, des petits passe-temps. » Il souriait en voyant mes yeux s’écarquiller.

Je levais la main pour le gifler, mais il me retint durement le poignet, et me le tordis. Je poussais un gémissement, en le fusillant du regard.

« Décidément, vous êtes têtues. » Il ria.

« Alors vous m’avez sauvé, pour pouvoir me violer après ? Pour m’avoir à vous tous seul ? » Crachais-je.

Il fronça les sourcils. Il posait sa main sur ma taille et colla brutalement son intimité sur la mienne. J’haletai et me débattais.

« Non ! » je criais alors qu’il descendait ses mains sur mes fesses, et les pressais fortement.

Je fus essoufflée, à bout de force, à bout de tout. Je devins molle et le laissa faire. Il arrêta tout à coup tout mouvement, et me gifla.

J’ouvris la bouche en posant ma main sur ma joue chaude.

« Non ! Ce n’est pas comme ça que vous devez agir bon sang ! Vous êtes minable, innocente sens défense. »

Quoi ?

« Je ne serais pas toujours là pour vous protéger. Il peut arriver n’importe quoi, un jour, vous ne vous y attendrez pas, des soldats viendront et voudront-vous violé ! Et à ce moment-là, vous devrez vous défendre ! Vous êtes faible ! » Il pesta.

« Le viol, ce n’est pas mon truc. Je préfère largement voir la femme que je baise prendre du plaisir plutôt que de la voir pleurer. »

Cette dernière phrase me fit tressaillir, et je m’imaginais un instant avec lui, dans un lit.

Il alla vers une des fenêtres ouvertes.

« Je reviendrais. » Il sortit de la fenêtre, et disparut dans la nuit sombre, me laissant, pétrifier.

Que vient-il de se passer ?

Endless Love // h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant