N e u f

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Celà fait maintenant une semaines que Liam et Marta m'ont hébergé chez eux. Marta est à présent sortie de l'hôpital avec Aiden le petit nouveau. Il a de grand yeux marrons comme ceux de Liam et de belles lèvres rose et pulpeuse comme celle de Marta. Il est juste magnifique, mais il le serait encore plus s'il ne faisait pas que de pleurer.

Je suis présentement entrain de marcher dans  la rue avec la lettre pour Niall dans la main. Liam a voulu m'accompagner mais j'ai insister pour rester seule. J'en ai besoin en ce moment.

J'ai perdu ma maison,  et tous mes souvenirs, ma mère ma petite soeur mon père et mon frère me manque. Je me sens tellement seule au monde. Tout les soirs je me dis que tout va bientôt finir, que cette guerre va bientôt prendre fin. Et tout les jours je constate que ce n'est pas terminer.

J'ai toujours eus la mauvaise habitude de garder espoir quoi qu'il arrive, même quand plus personne n'y croit, je garde espoir. Je ne peux pas m'en empêcher. Beaucoup disent que c'est une grande qualité mais je trouve que c'est un gros défaut.

Mais après tout, l'espoir fais vivre.

Je n'ai pas revu Harry depuis l'hôpital. Peut être que je ne le reverrais plus. C'est sûrement mieux comme ça. Je ne comprend pas commnent j'ai pu le laisser pénétrer dans ma vie alors que c'est un britannique qui a sûrement tuer beaucoup de français. Peut être même qu'il a tuer des enfants.

Mais même en me disant tour cela, je ne cesse de penser à lui. Et je l'avoue, il me manque un petit peut. Après tout il m'a sauver la vie à maintes reprises.

Je ne sais pas ce que Niall dira lorsqu'il lira dans ma lettre que j'ai sympathiser avec l'ennemi. Peut être me haïra-t-il? Peut être même qu'il ne va pas me répondre.

Et ma mère si elle apprends cela ? Je n'ose même pas y penser.

Des voix me sortirent de mes songes et j'aperçus des hommes en uniformes rouge cerise.

Je ne perdis pas de temps et alla dans la première ruelle qui s'offrait à moi. Je marchais à l'aveuglette, mais trebuchait sur quelque chose. Je me relevais et vis parterre un homme d'environ soixante ans. Il a la bouche entre ouverte et les yeux ronds comme des soucoupes, mais ceux-ci sont sans vie. Les traces sur son pull vert indique qu'il s'est pris plusieurs balles dans le torce. Mes larmes coulaient et je couvris ma bouche de ma main pour ne pas crier. Ce sont des monstres. Comment peux t-on prendre la vie de personnes innocentes ?

Je me laissais glisser contre le mur en brique et pleura silencieusement. 

Je prendrais sûrement la première voiture qui viendrait, et partirais tout de suite de ce pays. Je le ferais s'il n'y avait pas une trentaines de britanniques armés à chaque frontières. Oh oui je le ferais.

Mais ce serait tellement lâche. Je me relevais et avancais vers l'autre coter de l'homme. Je dois aller à la poste.

Une fois arriver à destination je regarda au alentours pour constater que la voie était libre. Je glissais la lettre dans la grosse boîte en feraille et repartis vers le coter opposer.

Mes pieds me dirigeaient vers le lac où j'allais souvent avec mon' père pour faire des pic-nics en regant les signes nagés.

Je vis avec joie que le lac était désert. Je retirais mes chaussures et m'étalais de tout mon long sur l'herbe fraiche. Je fermais paisiblement les yeux et pensait à un tas de choses. Je sentis une larmes glisser sur ma joue, puis une autre. Mon dieu je suis faible à pleurer tout le temps.

J'entendis un souffle léger près de moi, et je me sentis observer. Une douce pression se fit sur ma joue et une peau douce et chaude essuya une de mes larmes sur ma joue.

J'ouvris doucement les yeux et remarqua une masse de boucle brunes. Deux yeux verts émeraudes observaient attentivement mon visage. Des milliers de papillons batifolèrent dans mon estomac.

"Ça fais du bien de pleurer hein?" dit-il avec son bel accent.

Je me redressa et ce fut la goute d'eau qui fit déborder le vase. Je me mis à pleurer comme une gamine et il me prit fermement dans ses bras forts et chauds.  Son action me choqua au début, mais je me décontractait peut après. Il posa ma tête sur son torse et me caressa les cheveux. Je sentais qu'il était légèrement tendu contre moi.

"Je suis désoler" dis-je en sanglotant.

"Tu n'as pas à l'être c'est 'normal de pleurer. " il dit d'une douce voix.

J'ai tellement honte de montrer cette facette la de ma personnalité, surtout devant lui. J'essayais de me calmer tant bien que mal.

"Tu veux en parler ?" proposât-il.

Devrais-je en parler ? Me confier à un britannique ?

"Ma famille me manque. Et la guerre me fatigue. Je n'en peux plus." avouais-je fatiguer.

Je me retira de son étreinte et le regarda dans les yeux.

"Que fais-tu là?" questionnais-je curieusement.

"Eh bien, je vais souvent là lorsque j'ai besoin' d'être seul. Je suis littéralement tomber amoureux de cet endroit. Et je pensais que personne n'y allait. " il expliquait calmement.

"Ta famille te manque?"

Il me regarda avec étonnement. Je l'ai sûrement pris au dépourvu. Il ne s'attendait certainement pas à ma question.

"Ma mère et ma soeur me manque beaucoup. " il murmura en plongeant son regard dans le vide, comme s'il était ailleurs.

"Et.. Et ton père ?"

Il pris une profonde inspiration. "Il est mort. "

"Le miens aussi." dis-tristement.

Il plongea son regard dans le miens mais ne dit rien. Il observa chaque détail de mon visage et termina par le déposer sur mes lèvres. Mes joues prirent une teinte rouge. À quoi pensait-il au juste ?

Il s'approcha doucement de moi et je sentis mon coeur bondir dans tout les sens dans ma cage-thoracique.

"Ça ne serait vraiment pas bien si je posais mes lèvres sur les tiennes" il dit, ses lèvres a quelques centimètres des miennes.

"Non vraiment pas." aprouvais-je.

Il soupira et sembla hésiter un moment, puis à mon plus grand désespoir, il s'éloigna de moi, se leva et partit sans se retourner.

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MDR le connard.

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Endless Love // h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant