T r e i z e

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Harry

 

J’étais seul. A ce moment-là, j’aurais aimé que Lyly soit avec moi. Je ne sais juste pas ce qu’elle me fait, mais ce que je sais, c’est qu’elle me rend parano. Cela fait… Eh bien 3 mois que nous nous connaissions. Je ne sais juste pas, ce qui la différentie des autres. J’ai cette sensation en moi qui me dit que je ne dois laisser personne lui faire du mal.

Je ne sais pas combien de brins d’herbe j’ai stupidement arraché depuis que je suis assis là, au bord de ce foutu lac. Je crois que si je continue comme ça, je vais refaire leur pelouse à la main.

La guerre m’énerve. J’en ai marre d’être ici et de voir tout le monde se tuer. Nous sommes envoyées ici, et notre rôle c’est de tuer tous les français que l’on voit, et je crois que c’est la même chose en Angleterre.

J’aimerais retourner chez moi, sentir l’odeur de pancakes au réveil du matin, sentir les bras de ma sœur et ma mère dans les miens. Je veux juste me retourner à la vie d’avant. Je me souviens du jour où je suis parti de chez moi, j’avais lâchement pleuré dans les bras de ma mère. Vachement viril, pas vrai ?

Je regarde devant moi, les cygnes qui forme un cœur parfait en allongeant leurs coups et en collant leurs tête l’une à l’autre. J’aimerais être un cygne. Où juste un oiseau. Prendre mon envole dès que l’envie m’en prends. Mais malheureusement je ne suis qu’un humain.

Quand j’étais petit, j’aimais m’imaginer avec des pouvoirs surnaturels. J’allais tous les jours à l’école avec ma cape de vampire, où ma cape superman sur le dos. Je disais à tous ceux qui m’embêtait, que j’allais les tuer avec mes supers rayons lasers qui sortent des yeux. Et a présent, j’ai 25 ans, et je dois tuer des gens. Mais cette fois ce n’est pas avec des lasers qui sortent des yeux, mais des balles qui sortent des pistolets. Je n’ai plus de cape, mais un uniforme de guerre.  Je vois les regards de mes hommes changés peu à peu à chaque fois qu’il supprime une vie. Je les vois devenir dur, sans cœur. Tout le monde s’entretue et ce monde est juste terrible. Je me force à garder la tête sur les épaules pour ceux qui m’aiment, mais je suis au point d’exploser. Je me pensais tellement plus forts, mais je ne faisais que me tromper. Je ne suis peut être qu’un pauvre faible qui devrait juste retourner dans son trou.

Mais non, je vais simplement rester debout et affronter mon destin.

Lorsque je retournai au campement, j’aurais juré entendre mon prénom, d’une voix étrangement familière. Je regardais autour de moi, paniquer, mais ne vit rien d’alarmant. Puis sa se reproduisit. Mon regard se porta sur une tente. La tente de Zayn. Je pris mes jambe à mon cou et me précipita vers la tante. Je l’ouvris d’un coup sec, et la vision que j’eue me répugnai. Je déglutis en contractant ma mâchoire et serrais fermement les points. Puis soudain, je vis rouge. Je vis peu à peu le visage de Zayn se transformer en un visage de sang, et Louis hurler. Mais ce dernier ne tarda pas à rejoindre Zayn.

Je laissais les deux fils de pute inconscients, par terre, et pris dans mes bras Lyly, inconsciente et peut vêtu. Je la serrais fort dans mes bras et la coucha dans ma tente.

Je lui hottai ses vêtements, y compris les sous-vêtements. Je ne pris même pas de temps pour la déshabiller du regard, je pris juste un gant de toilette humide, et le repassa sur chaque parcelles de son corps pour lui retirer toutes traces de ce qu’il venait de se passer. Je lui enfilais ensuite une chemise blanche et un caleçon à moi, et la mise sous les couettes.

Je l’admirais dormir. Elle était d’une beauté surprenante. J’aimais la voir comme cela. Complètement décontracter, déconnecter de l’enfer qu’est ce monde.

Je passai deux doigts sur sa joue et la caressa tendrement. Je soupirai avant de me lever. Je retirai mon uniforme puis enfilait un jean noir et un débardeur blanc que je bordais dans mon pantalon. Je pris mon seau d’eau et nettoya mes mains ensanglantés, puis passa de l’eau sur mon visage.

J’allais au coter de la belle femme qui reposait dans mon lit, et m’endormis à mon tour, en passant mes bras autour de sa taille.

Le lendemain matin, je me réveillais difficilement, et constata que Lyly dormait toujours.

« Harry ? » je me redressais rapidement et vis John à l’entrée de la tente.

« Salut mec. » dis-je.

Il regarda Lyly, puis reposa son regard sur moi.

« On a sept nouveaux prisonniers qui nous ont été emmené de l’Angleterre. Et un d’eux à demander à te voir. »

J’hochais la tête. « J’arrive. »

John sortit de la tente et je reposais mon regard sur elle. Je sais que John ne dira rien. Il est comme un frère pour moi, et il a toute ma confiance, étant donné que nous nous connaissons depuis notre plus jeune âge.

Je me levais paresseusement, et enfila mon uniforme rouge et mon béret de la même couleur. Je regardais une dernière fois Lyly, puis sortit de la tente.

Je parcourus le chemin jusqu’aux écuries, où on gardait les prisonniers.

Ce sont normalement des écuries pour mettre les chevaux dedans, mais on n’utilise aucuns chevaux. Et puis ces écuries sont abandonnées depuis longtemps. Je sais, c’est horrible de garder des hommes dans cet endroit sombre et humide, mais ce n’est pas moi qui décide, c’est juste le chef, Riley. Je ne suis que le sous-chef. Puisque Riley était allé quelques jours en Angleterre, je prenais sa place.

Je pénétrais dans la vielle baptise en bois, et les gémissements de douleurs des prisonniers pénétrèrent rapidement à mes oreilles. J’entendais même des pleurs.

Je passais devant chacun d’eux, avec un visage totalement impassible. Ils avaient tous les bras attachés au-dessus de leurs têtes et les pieds enchainés au sol. Lorsque je fus enfin devant le dernier homme, je constatai que c’était le seul qui ne se plaignait de rien. Il avait juste la tête baissé.

Je vis John m’hocher la tête vers l’homme en question.

« Tu as demandé à me voir ? » questionnais-je.

Lorsqu’il relevait la tête, je pu enfin voir son visage, est lorsque mes yeux plongèrent dans les siens, mon cœur rata un battement. Ce n’est possible. Ces yeux je les connais trop bien.

Je sortis rapidement la photo de la poche de mon uniforme que j’avais pris chez Lyly il y’a longtemps, lorsqu’elle était cachée dans son foutu placards.

« Tu es Niall. »

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Tagada tagada hihou.

Endless Love // h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant