Vingt-quatre

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  • Dédié à Tous mes followers ♥
                                    

N.d.a : Bonjour/Bonsoir à tous et à toutes.

Ceci est juste une petite note de ma part, car j'ai plusieurs choses à vous dire, et je tiens plus que tout à ce que vous la lisiez.

Tout d'abord, voici ce vingt-quatrième chapitre tant attendu depuis plus d'un an maintenant. Je tiens sincèrement à vous présenter toutes mes plus profondes excuses pour cette absence, due à des raisons importantes et extrêmement personnelles. J'ai pu enfin clore ce chapitre, clore cette histoire - même si la dernière lettre de Gabriel attend d'être publiée, mais ne vous en faites pas, elle ne se fera pas aussi longue que ce chapitre.

De plus, cette fin va, je le sais, provoquer des réactions diverses. Je tiens à préciser que j'ai respecté mon idée de départ, et que ceci représente la "fin" que j'ai toujours voulu pour cette histoire. Je ne veux pas que vous pensiez que j'aie changé quoique ce soit, car ce n'est absolument pas le cas. Cette fin était celle qui devait être.

Ensuite, l'existence d'un deuxième tome est toujours en suspens. Ne vous attendez pas à en avoir un, car il n'y en aura peut-être jamais, mais peut-être y en aura-t-il un, un jour. Tout ce que je peux vous dire, c'est de ne pas vous créer d' "espoirs vains", va-t-on dire.

Je tiens aussi à vous remercier, d'avoir continué à me suivre, à me lire, à faire vivre mes écrits par votre existence et votre présence. Je crois que je ne serai jamais assez reconnaissante envers vous tous pour vous exprimer ma gratitude.

Avec tout mon amour et ma reconnaissance,

Encre Noire.

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   Je l'avais suivi, ayant attendu sa sortie du lycée, pour pouvoir lui parler. Je n'étais pas sûre qu'il se montrât très coopératif après ce que je lui avais infligé... Mais, il était la seule personne vers qui je pouvais me tourner sans avoir à me justifier. Il était sur le seuil de sa petite maison, en train d'ouvrir la porte, et je l'interpellai. Ses yeux couleur sapin rencontrèrent les miens.

   - Qu'est-ce que tu me veux, Carter ?

   - J'ai besoin de ton aide.

   J'étais là, les bras croisés, me tenant à seulement quelques mètres de lui. Nous nous fixions, comme dans un duel imparable. Ses yeux semblaient s'animer, et je savais qu'il cherchait une combine, une manipulation, quoique ce soit qui aurait pu laisser penser que j'étais là pour le réduire en morceaux. Apparemment, sa recherche avait dû être vaine, car il me laissa entrer. Qu'il sondât mon esprit ne me dérangeait pas, maintenant qu'il en savait tout, même les plus sombres aspects.

   Préférant rester debout, je continuai de le scruter, comme lui le faisait également. Me gonflant d'assurance par une grande inspiration, je lui livrai donc les idées tordues qui m'étaient passées par la tête, espérant l'avoir à mes côtés pour le reste. Ma présence y dura plusieurs heures, je n'en déterminai jamais le nombre exact.

   Revenue à l'appartement, Gabriel était déjà rentré, et travaillait intensément sur la table, invisible sous les cahiers, stylos et classeurs en tous genres. Je sus m'infiltrer sans faire un bruit, pas même mes os saillants ne craquèrent à mon entrée. Mon aimé ne releva même pas la tête, absorbé par son travail. Cela faisait un moment que je ne l'avais vu si concentré et studieux. Cette voix dans ma tête, la conscience, me murmurait que cela ne durerait qu'un temps, juste une façade, avant qu'un nouveau cataclysme cauchemardesque ne vînt détruire encore ce que nous avions reconstruit péniblement. Je quittai rapidement le salon, m'enfermant dans la chambre pour fumer. La fenêtre ouverte, je regardai la rue, en contre-bas, observant ces gens, ces couples, ces familles heureuses et en apparence épanouies que j'enviais si secrètement. Après tout, j'aurais pu faire comme eux : me parer d'un large sourire, et m'enfermer dans la cellule froide de ma solitude. Vouloir faire rentrer à tout prix des personnes dans cette cellule était la pire idée de ma vie. Il était trop tard pour culpabiliser ; et je n'avais pas conscience à ce moment-là du risque que je prenais, que je faisais prendre à mes proches. Mon plan était la seule solution pour arrêter tout ça.

PulsionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant