PARTIE DEUX : chapitre 2

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"J' ai fini par acquérir durablement le sentiment de l' éphémère."

***

Tom avait donné rendez-vous à Alésia en haut de la tour astronomique. Il avait prétendu vouloir mettre les choses au clair - comprendre. Mais en réalité, lui même ne savait pas pourquoi il souhaitait la voir. Cette envie avait jaillit d'un coup, et lui même ne semblait pas le comprendre. Mais son subconscient lui soufflait de lui parler.

Il faisait chaud, l'air ambiant était humide, et les nuages bas et lourds. Ils cachaient le fin croissant de lune argenté.
Un papillon d' un bleu irisé se posa délicatement sur le bord en pierre de la fenêtre.  Tom l'attrapa, et lui arracha les ailes. Il y avait en lui un instinct qui lui soufflait de faire du mal, et d'emprisonner la beauté, chose éphémère que tout homme souhaite faire durer pour toujours. La chose que voulait conserver Tom, lui, était la vie.
« Quelle triste mentalité », pensa Alésia en l'observant.
Elle était arrivée il y a cinq minutes, et le Seprentard ne  semblait pas décidé à parler.
Il regardait les nuages gris, avec des yeux vides de sentiments. À ce moment là, personne n' aurait pu remarquer une petite larmes perler sur sa joue blanche.

***

- Qui es-tu ?, demanda Tom fébrilement. Il semblait si faible à ce moment là. Il la regardait, comme perdu dans les aléas de ses sombres pensées.
Alésia sourit et répondit en souriant :
- Je suis Alésia Morrigan,Serpentarde  de seize ans.
Le Prince leva les yeux et répéta, avec ardeur,comme un enfant effronté :
- Qui es-tu ?
Alésia sortit de sa poche une cigarette, et inspira une bouffée toxique. Puis, elle répondît, d'une voie fatiguée :
- Je suis une meurtrière. Et toi, Tom, qui es-tu ?
Il ne dit rien.
- Alors, qui es-tu ?
-Je suis l' Héritier de Salazar Serpentard, lui même ne semblait pas convaincu par son ton orgueilleux et fier.
Alésia rit faiblement, puis toussota.
- J'avais compris.
Le silence reprit place. Puis, comme prise en un élan de folie, elle murmura :
- Je suis en réalité Alésia Cole. J' ai tué mes parents adoptifs.
Elle allait déclarer qu'elle était au service de Grindelwald, quand Tom l'interrompit.
- Tu ne devrais pas me dire la suite. Tu le regretterais.
Elle hocha la tête.

***

LA NUIT JE MENS - Sans IdylleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant