Kuroko no Basket : Aomine Daiki

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Ce xReader est ma participation au concours organisé  par @LaMeufChelou13 ! Le thème est "St Valentin", et j'ai choisi d'écrire sur Aomine Daiki de Kuroko no Basket (avec 1530 mots). J'espère que ça va vous plaire... ;)

NDA : (c/f) = chocolat favori


- (t/p)... (t/p) regarde !

La jeune femme tourna la tête dans la direction pointée par Hideyoshi, le petit garçon qu'elle gardait durant ses heures de temps libre. Il montrait joyeusement le terrain de sport du quartier, où, malgré l'obscurité et le froid hivernaux, on voyait un sportif s'entraîner.

- Il joue drôlement bien, dis donc ! siffla le petit en admiration.

Et il avait raison, (t/p) devait le reconnaître : elle avait beau ne pas s'intéresser au sport, celui-là jouait du basket avec tant de précision et de facilité qu'elle le pensait né avec un ballon dans les mains. Il ne cessait de marquer paniers après paniers, faisait des dribbles et tous ces enchaînements compliqués (dont elle ne savait rien) comme un prodige du basketball. 

Cependant, le jeune homme avait dû entendre les exclamations d'Hideyoshi et s'était retourné vers eux. En croisant son regard, la lycéenne se senti frissonner. Ses yeux, d'un bleu sombre, étaient vide de toute expression et semblaient lassés, voire même ennuyés. Comme si l'inconnu ne ressentait rien en pratiquant ce sport avec une telle dextérité, comme si toute passion l'avait abandonné. Sans savoir pourquoi, elle se senti triste en remarquant cet abîme en lui, et tira par la main le petit garçon pour couper le lien entre eux et lui. 

Elle ramena Hideyoshi chez lui et accepta les remerciements de sa mère avant de rentrer chez elle, pensive. En fait, ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait jouer tard le soir, seul sur ce même terrain grillagé. Il lui semblait l'avoir vu jouer avec un maillot noir... celui de Tôô d'après ses souvenirs. En se couchant, elle pensait toujours à lui. Elle ne saurait expliquer comment, mais elle le sentait incomplet, presque une ombre... (t/p) se décida : quand elle le recroiserait, elle irait le voir de plus près et essaierait d'engager la conversation. Si il ne voulait pas lui parler, tant pis, au moins elle aurait essayé.

Le lendemain, elle repassa exprès devant le terrain de basket cependant il n'y était pas. Le jour suivant non plus. Et pas plus le surlendemain. 

(t/p) dût attendre une semaine, sept jours durant lesquels elle s'arrêtait sur son chemin pour chercher un lycéen aux cheveux bleus foncé (ça ne courait tout de même pas les rues ce type de garçon !) en train de jouer du basket, sans succès. Elle sentait sa frustration augmenter, pourquoi est-ce qu'il ne venait pas ?

- Et moi, pourquoi est-ce que je l'attends... ? se demanda-t-elle à voix haute.

Elle secoua la tête et s'arrêta un instant dans une supérette pour trouver quelque chose à grignoter. Les promotions sur le chocolat lui sautèrent aux yeux, tout comme la quantité exceptionnelle de tablettes, friandises et fondants au chocolat qui peuplaient les rayons entourés de coeurs rouges et roses trop voyants. 

- C'est vrai, on est le 14... J'avais oublié, se rappela (t/p).

Elle n'aimait pas vraiment la Saint Valentin (comme la plupart des célibataires), mais elle n'allait pas rechigner sur les prix bas de son déstressant favori ! Ravie, elle s'empara de deux tablettes de (c/f) et parti payer. Elle se préparait déjà à une très bonne soirée en solitaire : roulée dans un plaid dans son lit pour regarder son Disney préféré en dégustant ce délicieux chocolat. Excellent programme ! Par réflexe, elle repassa devant le terrain de sport et se stoppa aussitôt en reconnaissant la silhouette musclée de l'inconnu.

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