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My Hero Academia : Dabi

Moi *checke tranquillou mes brouillons, prête à écrire un ptit Os*

Le recueil *200k de vues*

Moi *en lâche mon thé*

Voilà, en somme, ma réaction face à ce chiffre inattendu x) C'est vraiment énorme, j'ai du mal à y croire ! Merci à vous tou.te.s !! Je suis heureuse de voir que mes histoires vous plaisent autant, je vais continuer à faire de mon mieux :)

Le repaire de Shigaraki et sa bande était vide, plongé dans l'obscurité. (T/p) comprit immédiatement en passant la porte que les autres n'étaient pas encore rentrés. Elle sentit la moutarde lui monter au nez en se rendant compte qu'elle allait rester seule avec son meilleur ennemi, et que ce serait un miracle s'ils ne s'entretuaient pas avant le retour de leurs compagnons.

Dabi la suivait, la regardant jeter sa veste déchirée sur le canapé d'un geste furieux. La jeune fille entreprit de nettoyer le sang qui couvrait ses mains alors qu'il pansait négligemment une blessure qu'il s'était faite au bras. Le silence pesait sur eux comme une bombe à retardement, et ils n'attendaient qu'une chose : ouvrir les hostilités.

Ce que le jeune homme ne se priva pas de faire. Il adorait l'ambiance électrisante, l'alchimie volcanique qu'il y avait entre eux. Leur rivalité et leurs inimités étaient la base de leur relation. Et il savait mieux que personne comment fonctionnait (T/p)...

- Bravo, un peu plus et on réussissait la mission. Si t'avais pas tout fait foirer, railla-t-il.

Pile le sujet qu'il ne fallait pas aborder maintenant : il avait frappé dans le mille, et s'autorisa un rictus suffisant quand il croisa les orbes ardentes de (T/p). Son timbre rauque, sa posture nonchalante, ses yeux clairs plissés avec moquerie... Il n'en fallait pas plus pour qu'elle se hérisse et rentre dans son jeu :

- Peut-être que si j'avais pas eu à sauver ta peau des pros, on en serait pas là. Amateur.

- J'étais capable de gérer, siffla Dabi. Je suis pas une gamine incapable de contrôler son alter.

- Au moins moi, je n'ai pas de problèmes existentiels qui font de moi un type exécrable et arrogant ! 

Ils se faisaient face, et le ton montait de plus en plus. Mais aucun d'eux n'allait se taire : leur mode de communication passait par les cris et les bravades, la présence de l'autre les mettaient automatiquement sur le qui-vive. Ils s'enflammaient l'un l'autre, et au fond ils adoraient cela. 

- Répète un peu, sale gosse ! 

- Toi même, poupée Voodoo ! se moqua-t-elle.

- De la part d'une planche à pain, ça ne vaut pas grand chose.

- Imbécile !

- Idiote !

- Raaah ! rugit-elle. Des fois tu m'énerves tellement que je me demande pourquoi je t'aime !

Le silence de Dabi permit à la jeune fille de se rendre compte de son erreur. 

Elle perdit brusquement toute sa morgue, ses joues rougirent horriblement et sa bouche balbutia des mots incompréhensibles. Ce n'était pas possible, elle ne venait tout de même pas de lui avouer ça comme ça ? Quel crétin, il n'y avait vraiment que lui pour la pousser à bout et lui faire dire des énormités pareilles !