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Hunter x Hunter : Irumi

Voici un xReader commandé par @user76038946 , bonne lecture ! 

NDA : (p/g) = prénom du garçon, (p/f) = prénom de la fille

(t/p) s'entraînait avec vigueur, frappant les fétus de paille qui lui servaient d'adversaires avec violence. Sa force, sa rapidité, son esprit vif et sa volonté de tuer faisaient tout son prestige. Avec précision, elle dégagea deux des mannequins par une figure d'arts martiaux spectaculaire, et éventra le dernier à l'aide d'un gant spécial qui recourbait ses doigts en griffes de métal. Cette arme étrange et distinctive ne faisait qu'un avec sa propriétaire et lui donnait des allures de lionne enragée lorsqu'elle s'énervait vraiment. Une fois ses "ennemis" à terre, elle remit une de ses mèches de cheveux en place, même pas essoufflée et ayant très envie de poursuivre. Mais les mannequins n'étaient plus en état : un déchiré bas en haut, un éclaté, le dernier séparé en deux. Elle soupira de mécontentement. Son jeune public était malgré tout ravi par sa prestation :

- Bravo maman ! s'extasia sa fille. C'était génial !

- Pas mal ! souffla son fils. Dis, t'as appris ça où ?

- Secret professionnel, répliqua-t-elle en retirant son gant de fer. Et vous, quand est-ce que vous allez me montrer ce que vous avez appris ? 

Les jumeaux s'entre-regardèrent. (p/f), petite (c/c) aux reflets noirs, avait un regard expressif et le visage fin de son père, et son tempérament explosif était des plus difficiles à contenir. (p/g) était relativement différent : plus grand qu'elle, les cheveux sombres et les yeux (c/y) comme sa mère, il restait cependant mesuré dans ses paroles et s'exprimait moins. Mais ces deux là avaient un point commun...

C'étaient de vrais petits diables.

(p/f) esquissa un sourire menaçant, digne de son paternel. D'un bond, (p/g) se leva et commença à courir autour de sa mère avec une vitesse ahurissante. Amusée de voir enfin les choses se corser, (t/p) se mit en garde et ferma les yeux. Elle sentit l'aura maligne de sa fille se concentrer en une masse ténébreuse, et celle plus furtive de son fils l'entourer pour la piéger. Ils se rapprochaient, accéléraient leurs mouvements, et elle songea qu'ils s'étaient améliorés depuis leur dernier affrontement.

Ils étaient en symbiose, du moins pour l'instant.

C'est alors que leur mère rouvrit les yeux. D'une main, elle bloqua le coup de poing blindé du jeune garçon suivit d'un coup de pied rotatif, elle le prit par les épaules puis le força à se mettre à terre. Dans le même temps, elle esquiva la jeune furie qui lui fonçait dessus avec un poignard et l'attrapa par le col, la plaquant au sol aux côtés de son frère. Esquissant un rictus, (t/p) leur murmura d'un air satisfait :

- Encore gagné.

- Pff... C'est pas juste ! râla (p/f) en gigotant pour se libérer.

- C'est parce que tu te précipites toujours qu'on perd si vite, déclara calmement (p/g).

- Quoi ? N'importe quoi ! C'est ta faute, t'étais pas assez rapide ! s'énerva-t-elle.

Ils commencèrent à se chamailler, en oubliant que leur mère les surplombait et les regardait un peu attendrie. 

Leur famille était très spéciale, elle en avait conscience et s'y était habituée, mais eux qui y étaient nés voyaient les entraînements au meurtre et le surdéveloppement de leurs capacités physiques et mentales comme quelque chose d'on ne peut plus normal. Parfois, (t/p) se questionnait sur les valeurs qu'elle et son mari transmettaient à leurs enfants : ils ne faisaient qu'appliquer l'éducation des Zoldyck, mais elle ne voulait pas voir en (p/g) et (p/f) de simples outils à leur famille d'assassins. N'ayant jamais connu ses géniteurs, elle n'avait pas eu de modèle à qui se référer pour les élever, mais elle faisait de son mieux. L'importance de leurs capacités au combat et de leur esprit intraitable était primordiale, elle-même était ainsi. Mais la jeune femme ne souhaitait pas faire de ses enfants des machines de guerre sans sentiments, et elle l'avait bien fait comprendre à Irumi.

Au début perplexe, son époux avait refusé en argumentant que l'empathie était une faiblesse qu'il ne voulait pas trouver chez ses jumeaux. Cependant, (t/p) l'avait raisonné en exploitant leur propre relation : les petits devaient connaître l'amour et le bonheur, tout en étant éduqués comme les dignes descendants des Zoldyck. Après tout, Irumi et elle-même, malgré leurs différences, s'aimaient profondément et cette émotion leur avait permis de donner la vie, au lieu de la retirer. (p/f) et (p/g) étaient l'essence de leur amour, ils étaient leurs espoirs et leur plus grande fierté. La naissance de ces deux là, il y avait presque six ans, avait considérablement adouci leur père : plus ouvert, il veillait sur eux et se chargeait de leur enseigner son savoir avec une affection visible, même si sa personnalité de tueur sadique ne l'avait pas quitté.

Enfin, les chamailleries des jumeaux prouvaient bien à (t/p) qu'elle avait raison de leur montrer de l'amour, même si ce n'était probablement pas celui d'une mère ordinaire. Ces deux là ne se quittaient jamais et avaient l'un pour l'autre une dépendance flagrante : leur fraternité faisait leur plus grande force.

- Venez là, souffla-t-elle en les attirant dans ses bras.

Surpris par son initiative, les enfants se laissèrent faire au début, puis ils l'entourèrent de leurs petits bras et enfouirent leurs visages dans son cou. (t/p) sentait leurs souffles chauds sur sa peau et leurs cœurs battre régulièrement contre le sien, et cela l'apaisa. 

- Je vous aime mes petits diables, leur dit-elle.

- Moi aussi je t'aime maman ! Et même que je te battrai un jour ! s'exclama (p/f) avec un grand sourire.

- Je t'aime aussi... Je te promets de m'améliorer, chuchota (p/g) plus mesuré.

Elle sourit à son tour, caressant leurs cheveux lisses tendrement. Ils les tenaient d'Irumi. Après un court instant de paix, elle écarta ses bras et les laissa s'éloigner. Leurs petites bouilles et leurs grands yeux ne les empêchaient pas d'être matures, peut-être un peu trop pour leur âge. Mais ils étaient ainsi. (t/p) se redressa et s'éloigna du terrain d'entraînement, allant s'adosser près de l'entrée tandis que ses enfants commençaient à courir dans tous les sens.

Ils s'amusaient, mêlant leurs techniques d'apprentissage à de vrais jeux. Cela donnait un drôle de mélange, mais les voir épanouis suffisait amplement à leur mère. 

Soudain, elle sentit une présence familière s'approcher d'elle. Elle ne sursauta pas, n'esquissa pas le moindre mouvement et ferma les yeux. La main ferme de son mari vint se glisser sur sa taille dans un geste habitué et possessif.

- Comment les trouves-tu ? demanda-t-elle à Irumi.

- Parfaits, répondit-il avec un rictus fier. 

Elle se tourna vers lui et passa une main dans ses beaux cheveux noirs d'encre. Il resserra un peu plus sa prise sur elle et plongea ses grands yeux noirs dans les iris (c/y) de sa femme. Quand il faisait cela, (t/p) avait l'impression de plonger dans un abîme sans fin, une obscurité caressante et reposante. Irumi préférait l'énergie et le sérieux qui se dégageaient de ses yeux à elle, qui le revigoraient et coloraient son univers.

Sans avoir besoin de parler, ils se comprenaient. Ils ressentaient les sentiments de l'autre et se connaissaient par coeur. Alors il n'était pas étonnant que, d'une même initiative, ils lient leurs lèvres d'un baiser caressant et véhément en concentrant leurs pensées sur l'autre.

Leur amour était certes spécial, mais il faisait leur force. 

- Ils sont distraits...

- Maintenant !

Avec un sourire amusé, le couple se sépara et chacun intercepta l'attaque d'un de leurs enfants. (p/f) se retrouva emprisonnée dans les bras puissants de son père, tandis que (p/g) fut retenu par la poigne vigoureuse de leur mère. D'un commun soupir, les jumeaux lâchèrent leurs armes.

- Encore gagné, dit Irumi en calant sa fille dans ses bras.

- Il va falloir vous entraîner plus que ça si vous voulez nous battre un jour ! taquina (t/p) en portant son fils.

- On y arrivera ! s'écrièrent-ils avec virulence.

- C'est certain, sourit leur père.