Némésis Ultime

Chapitre 11 : Quelques nuances de folies

Lorsque Xalème émergea de son sommeil réparateur, il avait été heureux de constater que personne ne l'attendait en hurlant son nom qu'il se réveille enfin.

Il passa agréablement le cycle suivant à lire dans sa bibliothèque personnelle, ou plutôt à penser à son dominant et ses apparitions plus que douteuses. Son imagination lui jouait des tours en faisant sonné sa voix dans son inconscient. Ces poils s'en hérissaient, pendant que les frissons le narguaient. Les mots tournaient dans sa tête sans que leurs savoirs le percute. La lassitude le gagna, il se décida à retourner caresser son lit. Il en avait marre de grogner, fermer les yeux et espérer un miracle.

Il se plongea illico dans un sommeil profond duquel il se refusa de sortir durant des phamnas. Il n'avait aucune envie d'affronter ces devoirs royaux et encore moins l'interrogatoire de Luxime qui ne manquerait pas d'arriver. Il c'était donné la peine de faire tout un cirque jusqu'à embrasser une presque inconnue pour redorer son image de roi, il estimait avoir le droit de disparaître un peu.

En soit, il fuyait tout simplement dans les abysses de l'hibernation comme il l'avait si souvent fait autrefois dans les bas fonds. Là où il retrouvait parfois ces amis qui ne l'étaient pas.

Dans ce doux état à la limite du coma, il fut rejoint par un mâle qu'il connaissait que trop bien ; son dominant.

Il se manifesta dans la plus grande des subtilités, d'une agréable bise sur le front. Xalème frissonna de bien être au travers du songe. C'était doux. Il en voulait encore, même si c'était éphémère, une illusion de son esprit compatissant il voulait se connecter un peu plus à lui. Il se hâta, insouciant de passer ses bras autours de la taille de son mâle toujours si immatériel. Se laissa prendre dans un tendre presque trop langoureux baiser qui le mit dans tous ces états, pour ne pas changer.

Il émergea de ce baiser et sommeil que quand il eut l'impression que la douceur de l'action l'étouffait d'anormalité. Il manquait un côté animal, brute, à la créature qui le hantait tant qu'il savait avoir reconnu bien que son visage ne lui était pas apparu.

Il se sentait un peu déboussolé, perturbé quand ses yeux rencontrèrent les étoffes qui le couvrait dans son précédent sommeil mais il n'en fit pas grand cas. Il se leva au contraire tout de suite de son lit et se dirigea dans son plus simple appareil dans une salle d'eau pour un bain.

Au pied de garde, des servantes l'ayant vu entré vinrent parsemer son corps de fleurs de braises et s'éclipsèrent à pas feutrés pour le laisser profiter de son moment de détente. Et il le fit, durant presque trois quart de cycles. Il sortit de l'eau, un peu hagard, que quand les servantes revinrent vers lui. Elles répétèrent les gestes habituels le permettant de sortir de là habillé, frôlant son corps avec une convoitise interdite très retenue que leur roi ne remarqua même pas.

Xalème passa la rune puis marcha hasardeusement dans les couloirs, la douceur de la scène avec son dominant s'imprégnant sur son corps. Ce moment avait beau être étrange, il ne pouvait oublier la douceur de l'écrin qui l'avait enserrer dans ce fabuleux baiser. Il était si réel.

Il se saisit naturellement de la première poignée qui lui tomba sous la main. C'était un scriptorium. La pièce était vide. Ça l'arrangeait. Tout du moins, son amour de la solitude l'adorait autant que lui se passionnait de l'odeur des reliures. Inspirant en grand il se gorgea de cette ensemble, se sortant quelque peu de l'instant de son songe. Puis il se plaça au pupitre, agrippa la plume de sa main et la laissa courir sur une des parchemins déjà sur la table. Il plia et ferma celle-ci en faisant une lettre qu'il scella de son sceau royal.

Un lutin, Ploé, apparu de lui même tout en discrétion à l'instant où Xalème eut fini. Le roi lui lança un regard en biais mais lui confia tranquillement son plis sans même prendre la peine de lui donné ses ordres. Le petit Ploé disparu également sans dire un mot, laissant le vampire de nouveau perdu entre ses réflexions d'ordre royal et la douceur qui ne l'avait toujours que peu quitté.