Chapitre 15 : Evy..Evidence

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Il avait l'impression que des dizaines et dizaines de petites mains d'une légèreté et douceur inégalable se promenaient sur son corps. L'intérieur de ses cuisses, ces côtes, son cou, son dos, son torse. Elles étaient si douces qu'il avait l'impression que c'était l'écho du rêve qu'il savait ne pas être en train de faire. Pourtant il était si réel que l'insistance de leur action le réveilla de force en gémissant de plaisir.

Il ouvrit en grand ces paupières et tout de suite la sensation d'avoir le souffle court le marqua. Il tenta par instinct de reprendre son souffle. L'air qui s'engouffra dans ses poumons était terriblement chaud. Tout comme celui qui l'entourait. Ça n'aidait pas à calmer le brasier qu'était devenu son corps sous l'attention dont il était victime.

Les yeux papillonnant dans une volonté de s'ancrer dans la réalité, il expira à plusieurs reprise. La sensation de chaleur qui l'embrasait ne bougea pas d'un pouce, mais celle laisser dans le sillage des mains se mua en une morsure frigorifié.

Xalème frissonna violemment totalement saisi. Il arqua le dos, la bouche ouverte dans une plainte muette.

Une vague de plaisir pure l'avait envahi à la stimulation plus importante sur son cou. Il n'arrivait subitement plus à comprendre où il était exactement. Il émit un gémissement plaintif et se força à reprendre pied, isolant son esprit de son corps. Ça lui permit de enfin réussir à distinguer les lianes qui le maintenaient dans les airs. Elles se resserrèrent autour de lui puis se mirent à transporter un courant électrique qui traversa tout son réseau nerveux avec pour point central sa prostate. La pression se fit trop forte, son corps arc-bouta, il regagna pleinement son corps. De nouveau, il perdit pied complètement noyé, submergé.

Chacune des micros pulsions électriques émises par les végétaux se répercutaient directement dans sa boule de désir. C'était insoutenable. Il ne pouvait pas s'empêcher de crier, hurler.

Son dominant, évidemment responsable de ce traitement, se gorgeait de ses réactions, de son corps se tortillant dans tous les sens, sa peau si pâle luisante par l'effort. Il en ressentait tant de plaisir. Son érection était intenable. Il ne souhaitait que relâché la pression.

Il s'en délecta jusqu'à ce que son vampire eut la voix brisée. Là il cessait tous ses traitements. Xalème put alors enfin relâcher avec soulagement la tension qui s'accumulait inconsciemment dans ses muscles crispés au plus au point. Il pensait qu'il allait enfin souffler mais non.

Il eut juste le temps de comprendre que son dominant s'était positionné entre ses jambes, qu'il poussait de nouveau un gémissement à peine audible. De fameux coups de reins s'enchaînèrent, savamment désordonnés, sur sa prostate. Encore et encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'eut absolument plus la force de crier et bouger. Juste de subir. Au bord d'un orgasme foudroyant qui prenait son temps à venir et qui enfin vint dans un dernier à-coup plus marqué. Sa tournait, ses pensées étaient inexistantes, qu'une cacophonie de bruits.

Et là, au cours du si petit laps de temps du retrait de son dominant, ce fut la révélation du cytos. Il était un vampire. Il n'avait qu'à se téléporter pour sortir de là. S'éloigner de ce mâle. Ces agressions sexuelles à répétitions aussi agréable furent-elles.

Il ne lui en fallu pas plus pour dissoudre et rassembler ces molécules à l'instant précis où son dominant frappa une énième et dernière fois sa prostate.

Il réapparut quelque part dans le secteur Sud pour s'écrouler comme une masse complètement écrasé par son orgasme. Incapable de savoir où il se trouvait. Étendu sur le sol, crispé, haletant et parcouru de spasme aux relents de vagues de désirs monstrueuses. Sa respiration était erratique, inconcevable pour le vampire qu'il était.

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