I DEPEND ON YOU

1 - ONLY THE BEGINNING

{ point de vue – Luanna. }

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     Ça y est, on y est ! Los Angeles, la ville où tout est possible. Je n'arrive pas à y croire...

     À onze heures environ, nous descendons de l'avion. Je prends une très grande bouffée d'air, puisque cela fait maintenant douze heures que je crache mes tripes. De l'air frais, ça fait du bien.

     Glenn me précède dans l'aéroport, le grand et fameux LAX. Un homme est censé nous attendre, nommé David. C'est l'agent immobilier auquel nous avons fait appel pour notre appartement. Nous passons les escalators, chargés de nos bagages. C'est alors que nous l'apercevons au loin, tenant une pancarte où y est inscrit maladroitement nos noms. Nous le rejoignons, et puis sortons du bâtiment pour prendre un taxi.

     David essaye de faire la conversation, mais il n'a presque jamais une réponse de notre part, puisque Glenn et moi sommes plus occupés à s'émerveiller devant la beauté de cette ville. J'avais vu des photos, mais en vrai, bordel ce que c'est beau. Tous ces palmiers qui longent les routes, les boutiques et maisons de toutes les couleurs, ces murs magnifiques devant lesquels des centaines de filles posent pour Instagram, ce ciel bleu azur uni, cette température ni trop froide, ni trop chaude, les passants enjoués et rayonnants, les plages de sable doré et la mer turquoise, ces immenses immeubles qui semblent toucher le ciel...

     Vraiment, nous avons choisi la ville parfaite pour commencer notre nouvelle vie, loin de la taciturnité de notre chère France.

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     Une demie-heure plus tard, nous sortons de la voiture, et nous trouvons devant l'immeuble de notre appartement. Lui aussi semble frôler le ciel. Et dire que nous sommes seulement au treizième étage, il doit y en avoir au moins une quarantaine.

     Le hall d'entrée est gigantesque, énormément de vitres, et quand il n'y en a pas, ce sont des miroirs. L'ascenseur est de même, on pourrait y faire entrer une bonne trentaine de personnes sans problème. Il s'ouvre rapidement sur notre étage, le 13, mon chiffre porte-bonheur, bien sûr. Le couloir est spacieux, la moquette au sol est vraiment très douce, j'en enlèverai mes chaussures. Les murs sont d'un blanc cassé chaud, ce qui contraste avec la moquette d'un vert émeraude très foncé. Notre porte est celle au bout du couloir, alors nous nous dirigeons vers elle. L'agent tourne la clef dans la serrure, et nous prenons une claque lorsqu'il ouvre cette porte. L'appartement, qui mesure pourtant seulement quatre-vingt-cinq mètres carré pour un trois pièces, paraît en faire trois cents. Les murs sont d'un blanc immaculé, le parquet est d'un bois gris foncé magnifique. La cuisine ouverte sur le salon est entièrement équipée, avec un superbe ilot de marbre au milieu ; les trois chambres sont également très grandes, ainsi que la salle de bains et la salle d'eau.

     David nous fait rapidement visiter notre nouveau chez-nous, nous donne toutes les clefs nécessaires, puis nous quitte en nous donnant sa carte si l'on se pose la moindre question. À la seconde où il ferme la porte, je me jette dans les bras de Glenn.

     « Mec, tu te rends compte que c'est chez nous ? J'arrive toujours pas à y croire, mon dieu...

- Moi non plus, c'est un truc de fou ! Regarde-moi cette vue, et le balcon, il est immense ! S'émerveilla Glenn.

- Bon, maintenant je propose de faire un petit voyage à Ikea ? C'est bien beau d'avoir un appartement, mais on va pas dormir dans la baignoire quoi... j'ironisai.

- Moi ça ne me dérange pas, mais c'est vrai qu'à deux on va être serré... »

     Glenn m'ébouriffe le crâne, nous posons nos valises dans nos chambres, et nous nous en allons pour des aventures à Ikea.