Pas un, j'aurais, en blague, peut-être toléré,
Ni deux, lorsque j'ai su que tout allait dégénérer,
Puis ça ne s'est pas arrêté à trois,
Puis finalement, ça a fini après quatre fois.Je sais qu'il te manque quelques bouts,
ce qui a rendu ton cerveau en gadoue,
mais tu es dans le tort quand même,
dans ce cas-ci, c'est tout un dilemme.On a ri,
on a ri de tes actions,
on a dit qu'on t'avait vu faire,
t'as rien dit
comme d'habitude
parce que t'as jamais aligné deux mots de ta vie
mais t'as quand même recommencé deux autres fois après qu'on t'aie vu.T'es pire que Christopher ou Charlie
je me dis que tu ne sais pas différencier le non du oui,
mots que tu ne sauras jamais même épeler,
jamais comprendre ce que veux dire ta main que j'ai repoussée.Nous sommes de la même famille, avons les même grands-parents,
alors ton comportement n'est pas vraiment approprié,
mais qu'en sais-tu, honnêtement?
De ce que c'est que de prendre une cuisse veux dire?
De ce que j'ai vécu?
De ce qui se rapprochait trop près d'une deuxième agression.Toi, on t'as laissé faire,
je me suis absentée aux toilettes,
le dos accoté sur le mur froid,
j'ai pensé à ce qui venait de se passer,
pourquoi encore moi?
Est-ce que c'est vraiment ce que c'est?
Qu'est-ce que je devrais faire?
J'y ai réfléchi,
tu ne pouvais pas le faire deux autres fois,
on t'avait vu,
on t'aurait arrêté,
mais ça ne t'as jamais arrêté,
on ne t'as pas arrêté,
même si j'ai dit quelque chose,
on m'a ignoré.J'aurais dû aller avec vous,
partir avec vous,
me sauver,
mais la maladie m'a rattrapée.Alors lâche ma cuisse, cousin
je sais que tu ne le comprendras pas,
mais lâche moi.
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L'envers poétique de la vie/ The Other Side of Life's Medal
PoetryUne compilation de tous mes poèmes. Je voulais pas les perdre, donc voilà. En plus tout le monde peut les lire. Je vais publier si l'inspiration me frappe et seulement si. Plus haut classement : [1er DANS #POEM] (MERCI!) J'espère que vous les appréc...