Tes paroles, en toi, sommeillaient
ta musique, elle, tonitruait
je plaide coupable de ce forfait
l'aveu même de la faiblesse à un simple regard discret.T'aimer n'était qu'une idée saugrenue
saumâtre, était la vérité crue
puis, la gêne avait trop longtemps macéré
c'était impossible de nous rabibocher.Toute cette gabegie amoureuse
soi-disant, j'aurais pu m'en passer
puis, à la place, mon cœur, cadenasser
mais il faut se laisser attendrir par ses pensées impétueuses.Une simple indolence est devenue ton impassibilité
puis ces improbables attaques, ces sourires dynamiques
que je ne semble pas être capable de t'extirper
irréfutables, sont les preuves d'un Amour à sens unique.Alors que j'ai appris à t'aimer
en même temps, j'ai appris à me détester
au début, à raffoler de ton don d'ubiquité
puis à la longue, d'essayer d'essuyer ton ombre sur les rochers
puis, aux ciseaux, à dépecer la dure réalité.En bref, mélangez équitablement
le Rouge de l'impossibilité numéro 2
le Gris de l'aversion numéro 1
avec une pointe de Cyan exaspéré numéro 2 ou 3.-M.B
VOUS LISEZ
L'envers poétique de la vie/ The Other Side of Life's Medal
PoetryUne compilation de tous mes poèmes. Je voulais pas les perdre, donc voilà. En plus tout le monde peut les lire. Je vais publier si l'inspiration me frappe et seulement si. Plus haut classement : [1er DANS #POEM] (MERCI!) J'espère que vous les appréc...