L'envers poétique de la vie/ The Other Side of Life's Medal

Thé chez moi

Je t'ai parlé, vendredi dernier,
et je me suis confiée à toi, autour d'une tasse de thé,
Je me suis ouverte comme une fleur de cerisier,
mais qui pour toi, allait malheureusement faner.

Je t'ai parlé, vendredi dernier,
je t'ai fait sentir ce que je ne supportais plus de te cacher.
Sans t'avoir dit beaucoup, ton visage s'est assombri et tu es tombée,
dans la peine des horloges du passé, qu'on ne peut pas remonter.

Je t'ai parlé, vendredi dernier, pour te servir une tasse de vérité,
et t'ai dit, ce qui, entre lui et moi, s'était passé, il y a quelques années.
Je t'en ai trop dit, et tu as commencé, comme une madeleine, à pleurer,
alors je t'ai proposé de boire un peu de thé afin de voir plus clair dans tes idées.

Je t'ai parlé vendredi dernier, pour te sevir une tasse de vérité,
chez moi, autour d'une tasse de thé qui, dans tes mains, commençait à trembloter.
Vers quatre heures et demie, je t'avais invitée à rester à coucher,
mais malheureusement, tu devais retourner chez toi avant le souper.

Je t'ai parlé vendredi dernier,
chez moi, autour d'une tasse de thé, par mégarde, empoisonnée.
Je souris diaboliquement devant toi, qui boit ton thé sans te soucier,
de toute façon tu savais que tu ne serais jamais revenue à temps pour souper.

Je t'ai parlé, vendredi dernier,
lorsque ta tasse de thé s'est renversée, juste avant que tu ne t'effrondres à mes pieds,
On ne doit pas croire ce qui se dit, surtout en ce qui concerne le passé,
finalement, tes habits, je prendrai, et ta vie avec lui, à tout jamais, m'appartiendrai.

-M.