La Tempête

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Plus qu'un, un seul jour à passer ici ! Aujourd'hui est passé trop vite, Oli et moi avons passé pas mal de temps ensemble à écouter de la musique, à en jouer, à partager des anectode...et chaque fois qu'il me regarde, qu'il me frôle ou qu'il me sourit, je me sens rougir ou les papillons viennent me rendre visite.

L'amour c'est rare, mais c'est peut-être le pire remède...

Ça l'est pour moi ! Et je refuse de tomber amoureuse surtout de lui...mais est-ce-que je ne suis pas déjà entrain de le faire ? J'ai traversé la France pour lui, j'étais morte de peur à cause de lui...Non ! Ce n'est pas de l'amour, ça ne peut pas l'être ! J'allume mon téléphone et commence à me perdre progressivement sur YouTube, jusqu'à ce qu'un grondement de tonnerre me surprenne. Je me lève doucement et part jeter un oeil par la fenêtre. Je vois un éclaire déchirer le ciel et un nouveau coup de tonnerre retenti. J'adore l'orage, la tempête, c'est si fort, si beau...Je pourrais rester ici à observer le ciel pendant des heures ! Mais un bruit derrière moi attire mon attention.

Moi: Florian ?

J'arrive seulement a distinguer une silhouette masculine, descendre lentement les marches. L'ombre s'approche progressivement de moi et apparaît enfin à la lumière.

Moi: Olivio ? Mais qu'est ce que tu as ?

Olivio: Et bah...hum...tu vas rire mais...

Sa voix tremble et est peut assuré, il évite mon regard, on dirait qu'il est gêné.

Olivio: Je...c'est stupide mais...j'ai vraiment peur...j'ai vraiment peur de l'orage !

Il plante son regard dans le mien, avec la lueur du claire de lune et la peur qui prend forme sur son visage, on dirait un tout petit enfant qui vient de faire un cauchemar...c'est si mignon ! Je lui souris et le prend dans mes bras.

Moi: Aww ! Mon gros bébé !

Il recule, s'asseoie sur mon matelas et croise les bras, vexé.

Moi: Roôoh, allez ! Fait pas la tête...

Je m'asseoie à ses côtés.

Moi: Tu sais, tout le monde a des peurs plus ou moins ridicule...

Il me regarde et je peux distinguer son aire interrogateur.

Olivio: Ah oui ?

Moi: Oui monsieur ! Par exemple, moi j'ai peur du noir ! Je sais, "Mais quand on ferme les yeux y fait noir", "Mais quand tu dors, y a pas de lumière" et nia nia nia...oui ! Mais j'ai vraiment très peur du noir et en même temps l'obscurité m'intrigue...c'est vrai, tout peu arriver quand on ne voit pas ce qui va nous arriver. Tu comprend ?

Olivio: Plus ou moins, oui...

Moi: Mouais, bon laisse tomber. J'suis pas doué pour les réflexion à quatre heures du mat...

Je l'entend tenter d'étouffer un rire puis un autre grondement se fit entendre et il redevient immédiatement sérieux.

Moi: Hey ! Ça va aller ?

Olivio: Je ne pense pas pouvoir me rendormir si ça continu comme ça...

Je ris, un peu malgré moi.

Olivio: Et ! Te moque pas !

Moi: Mais je me moque pas...bon quand même un peu !

Il soupire et sursaute quand le tonnerre gronde à nouveau.

Moi: Tu...Tu veux dormir avec moi ?

Olivio: Quoi ?

Je sens que mon coeur va sortir de ma poitrine, mais qu'est ce qu'il m'arrive ?

Moi: Je...Je sais pas...si tu as peur, tu peu peut être dormir ici...ce lit est plutôt grand...

C'est quoi cet argument tout flingué ?

Olivio: Ahah ! Et ben, je suis épuisé...Et je ne pense pas que j'arriverai à m'endormir tout seul, alors...

Je souris.

Moi: Allez, vient mon gros bébé Tchoupi !

Je lui fais de la place et il s'allonge à mes côtés. Je sens son corp tout près du mien, ses jambes nu qui frôle accidentellement les mienne...je ne sais pas très bien dans quelle position me mettre puis ma tête vient se poser naturellement contre son torse.

Olivio: Hey, tu fais quoi là ?

Je recule immédiatement et je l'entend rire.

Moi: D-Désolé...Je ne sais pas ce qu'il m'a pris...

Olivio: Ah !!

Un nouveau grondement. Je le vois qui commence à trembler sous la couverture, il a vraiment très peur...Je soulève la couette pour voir son visage et je me couche à ses côtés en souriant. Je repose ma tête sur le T-shirt qui couvre son torse et lui prend la main.

Moi: Ça va aller Oli...Je suis là !

Il ne répond pas. Je lève la tête et je le vois arborer un sourire jusqu'aux oreilles.

Olivio: Merci, Talie...

Je ferme les yeux et écoute le son de son coeur qui bat dans sa poitrine, je cale ma respiration au même rythme que la sienne et je sens qu'il se détend. Je suis bien là...tout contre lui, sa chaleur, sa présence, son odeur...

Moi: Bonne nuit, Oli...

Sérieusement...Moi ?! Tom I {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant