Chapitre 5 : Intrus à la Cour !

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Bonjour bonjour ! Je fais n'imps avec cette fanfic', mais en vrai je suis en train de retravailler un peu dessus pour la finir alors je continue de la poster ici ! N'hésitez surtout à me dire ce que vous en pensez ! Bonne lecture ! 

PS : la mise en page est un peu différente de d'habitude, c'est parce que je l'ai copié-collé directement de Booknode (sur mon doc il me manquait une partie du chapitre). 


Chapitre 5 : Intrus à la Cour !


C'était des monstres. 

Même le Minotaure me paraissait moins monstrueux. 

Je n'osais pas la toucher. Elle était étendue devant moi, à plat ventre, inconsciente. Son visage était tourné vers moi, pâle. Le haut de son corps était dénudé, mais quelqu'un avait tenu à lui mettre une couverture. 

Je la dévisageais, horrifié. Je voyais à peine qu'elle était à moitié nue. En revanche, ce qui emplissait mon champ de vision, c'était les traces rouges et sanglantes que laissait apercevoir la couverture dans son dos. 

Je n'avais rien su. Spencer m'avait mené à la cuisine pour me donner à boire et à manger. Il m'avait expliqué comment il manipulait la Brume pour rendre le camp indétectable aux yeux peu aguerris – notamment des mortels - et je l'avais interrogé sur Camille, dont il ne savait rien, sinon qu'elle parlait peu et qu'elle avait accompagné un garçon nommé Lee jusque Aurora et qu'elle revenait ce soir. Il m'avait fait visité le jardin où j'avais rencontré une petite brune de quatorze ans nommée Cholé, qui s'occupait du potager, Mac, un gamin de sept ans fils d'Arès qui, dès qu'il m'avait croisé, m'avait défié de le vaincre, et Jennifer, treize ans et petit génie de la mécanique qui installait un panneau solaire sur le toit. Elle avait expliqué que son objectif était de rendre la ferme indépendante énergiquement et ce de façon verte et durable. Je n'avais pu qu'admirer la volonté et les capacités de la fille d'Héphaïstos. Une heure avait passé, puis deux, et j'avais vraiment commencé à m'inquiéter pour Dylan. Puis Clopin était sorti de la ferme et m'avait mené dans une pièce où j'avais trouvé mon harceleuse dans cet état.
Ils avaient fouetté le dos de Dylan. 

A cause de moi. 

Mon premier réflexe avait été de planter mon poignard entre les yeux de Clopin. Mais mon inquiétude pour la jeune fille l'avait emporté et je m'étais précipité vers elle. Le chef en avait profité pour filer, se défendant en disant qu'il n'avait le choix, que personne n'était au dessus des règles. Sur ce, il avait fermé la porte, me laissant seul avec Dylan. J'étais resté devant elle, sans bouger, assis sur une chaise sans la quitter des yeux. Personne n'était venu. J'étais resté seul avec Dylan, la culpabilité me rongeant les entrailles parce que je me savais responsable de son état. Soudainement, la porte s'ouvrit et je sursautais. Une fille blonde entra et je reconnus Chelsea. Je me levai, prêt à m'excuser, mais la fille d'Apollon me gifla sans autre forme de procès.

-C'est de ta faute, siffla-t-elle, les larmes emplissant ses yeux bleus. 

-Je sais, Chelsea, admis-je en mettant toutes les excuses que je pouvais trouver en moi dans mon regard. Je suis désolé.

Elle hocha sèchement la tête, l'air satisfaite de me voir contrit, et baissa des yeux inquiets sur Dylan, l'air de ravaler ses sanglots.

-Bien. Alors ... tu vas m'aider. Clopin a envoyé Lee me chercher en urgence pour que je puisse la guérir – c'est un fils d'Apollon, mais je suis meilleure que lui en guérison.

Avec précaution, nous relevâmes sa couverture. Peu m'importait sa nudité, c'était les stries écarlates et sanguinolentes sur son dos qui m'obnubilait. Clopin avait lancé un sort sommaire pour éteindre la douleur mais du sang s'écoulait toujours de ses plaies. Chelsea plaça ses mains à quelques centimètres du dos de Dylan et se mit à psalmodier. Ses paumes s'illuminèrent d'une douce lueur dorée et les plaies se mirent à arrêter de saigner puis à se refermer. Je sentais que la peau pouvait encore se rompre à tout instant et Chelsea me mit un pot emplit d'une substance verdâtre entre les mains et m'incita à en tartiner le dos de Dylan pour la fortifier. Elle-même s'agenouilla à hauteur du visage de la blessée pour qu'elle boive de l'ambroisie. Je commençais à enduire le dos de Dylan et elle commença à s'agiter.

-Chut ..., la calma Chelsea en lui mettait une paille entre les dents. Bois. 

La Cour des MiraclesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant