Chapitre 40

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                                                                    DAVINA

Je lui ai dit que j'attendrai. Il se sent coupable de m'avoir fait du mal et je ne suis pas étrangère à ce fait. J'y ai même grandement contribué depuis le début de cette histoire, jusqu'à son accident. Au fond, je trouve cela mignon qu'il veuille se racheter en faisant en sorte que ma première fois soit spéciale pour nous deux. Nous avons le temps, nous pouvons bien attendre le moment idéal. Pour l'heure, nous sommes là, avachis sur le canapé du salon à regarder la télévision depuis quelques heures déjà.

Le temps, pour sa part, s'est rafraîchit depuis quelques semaines. Signe que l'automne est bien là. Cela ne m'empêche pas pour autant de porter une petite robe couleur fushia, rattachée par des boutons pression et s'arrêtant à mi-cuisse. Et ça ne m'empêche jamais d'imaginer dans mes rêves les plus fous, que tous ces boutons sautent d'un coup par la faute d'un homme trop impatient, qui aurait tiré d'un coup sec sur chaque pans de la robe pour l'ouvrir à la volée. Un fantasme digne des films de cinéma.

En cet instant, je m'ennuie à regarder passivement les images projetées sur l'écran de la télévision, la tête tournée sur le côté en direction de ce dernier. Soudain, je fronce les sourcils en sentant Soham s'insinuer entre mes jambes, pour pouvoir s'allonger allègrement sur moi. Juste à temps, je tourne la tête vers lui pour apercevoir son visage, juste au-dessus du mien et souris, amusée.

- Je peux savoir ce que tu fais ?

Ce dernier embrasse ma joue une fois, puis longe ma pommette jusqu'à l'orée de mon cou, juste sous mon oreille, en y traçant d'innombrables baisers.

- Soham ? lui demandé-je à nouveau d'une voix où commence doucement à poindre le désir.

- Hum ? me demande-t-il complètement absorbé par sa tâche.

Je ris alors que son souffle me chatouille et qu'il commence à me picorer de baisers plus insistants les uns que les autres. L'une de mes jambes glisse entre les siennes et je colle finalement ma cuisse contre son entrejambe. Souriant avec malice, je me mets à la bouger légèrement de droite à gauche. J'ignore pourquoi est-ce que je lui inflige toujours ça, mais j'adore la réaction qu'il a lorsque je m'y emploie. S'en est extrêmement plaisant de le sentir me mordre légèrement le cou, lorsque je commence mon manège.

Je crois que j'aime bien sa petite punition finalement. Sa morsure a le don de m'exciter un peu plus.

- Ce n'est pas une réponse ça, lui fis-je remarquer avec amusement.

Il ne dit rien et continue ce qu'il fait.

- Je croyais que tu voulais prendre ton temps chaton. C'est vraiment mal parti là, lui glissé-je à l'oreille sur un ton espiègle.

Lentement, je le sens sourire contre moi cela m'arrache également un sourire. Sa langue remonte lentement le long de mon cou pour me procurer milles frissons. Frissonnante, je ferme les yeux sous la sensation procurée. Je le sens se durcir lorsqu'un gémissement étouffé m'échappe. Soudain, il se tend contre moi et relève légèrement la tête.

- On devrait en rester là, dit-il avant d'hésiter à poursuivre ses paroles, autrement...

Il peine à trouver les mots adéquats. Amusée, je soupire en sachant pertinemment que cela arriverait. Je le connais tellement bien maintenant. Tendrement, je passe ma main le long de sa joue jusqu'à prendre son visage contre ma paume et lui griffe lassivement le cuir chevelu dans une caresse. Ses pupilles se dilatent et son regard s'embrase sous ma caresse. C'est ce que je veux. Je souris malicieusement avant de me mordre la lèvre inférieure. Une habitude que j'ai toujours eu. Soham se presse davantage contre moi et pose ses lèvres sur les miennes avec empressement, avant de s'écarter doucement.

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