𝒑𝒓𝒐𝒍𝒐𝒈𝒖𝒆

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Bonsoir (parce que j'espère que vous lisez ceci la nuit ou le soir), c'est l'auteure qui vous parle ! Je viens vous donner quelques conseils pour une immersion adéquate : Installez-vous tranquillement, mettez-vous dans l'ambiance, avec la lumière éteinte, sous votre couette. Oui, voilà, parfait.

Si par hasard vous souhaitez lire les commentaires, parce que vous êtes angoissés (6ilver a bien rempli l'espace com', vous avez de quoi vous y réfugier et pourquoi pas y laisser une trace), vous avez de grande chance de vous faire spoiler ! Ce sont en général les réponses qui portent le spoil, donc faite attention...

Bon, sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

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Il était indiqué vingt-et-une heure sur la vieille horloge du séjour. La grande maison - ou plutôt manoir - que nous avions louée pour la semaine, était tout aussi ancienne. Elle se trouvait sur une des collines qui formaient les environs, les chaînes de montagnes s'étendaient à perte de vue. La grande altitude de cet endroit ne permettait pas d'avoir du wi-fi, ou même du réseau convenable.

Au départ, notre groupe était venu pour passer un moment à flemmarder pendant une semaine, et ce à moindre coût. C'était l'affaire du siècle pour les étudiants que nous étions, et puis le propriétaire ne semblait pas vraiment regardant par rapport à l'état du manoir. Il faut dire que la demeure était immense : le salon était la pièce centrale, vraiment grande sur laquelle donnait le grand escalier principal.

Et oui, il y avait deux étages, ces derniers étant approximativement de la même superficie. Au vu du nombre de chambres, les garçons partageaient une pièce pour deux, tandis que moi j'en avais une pour moi toute seule.

Ce n'était pas tout, le manoir était séparé en deux grandes parties. Il y avait une multitudes de pièces dans chacune d'elles. Il faut dire que nous n'avions même pas fini d'explorer l'entièreté de la maison.

Kuroo, Iwaizumi, Oikawa, Kenma et moi étions assis sur le canapé, littéralement en train de mourir. J'étais si fatiguée. Mes yeux, qui regardaient fixement l'écran bleu du chaton sur lequel je dormais presque, se fermèrent lentement, avant qu'un cri ne me tire définitivement de ma somnolence.

— Eh, les gars !, s'écria la chouette grise, entrant joyeusement en descendant les escaliers, On regarde quoi ce soir ?

— Cette nuit, tu veux dire ?, rectifia Oikawa, amusé, On a fait une nuit blanche hier, on ne pourra pas tenir très longtemps.

— On était venu pour ça, à la base !, s'exclama joyeusement Bokuto, Neli, aide-moi à les convaincre !, couina-t-il.

— Je suis d'accord, mais, on devrait décider tous ensemble !, m'écriais-je en me sortant de ma position demi allongée.

— D'ailleurs, ils sont où Kageyama et Hinata ?, intervint le vice-capitaine de Seijoh à son tour.

— Je crois qu'ils sont toujours dans leur chambre..., répondit le passeur de Nekoma, en tapotant sur sa console.

— J-je ne sais pas ce qu'il font, mais on devrait les laisser tranquilles..., bégayais-je en rougissant.

 ..., fit Kuroo.

— Ne me dites pas que..., commença Bokuto.

— ..., ajouta Oikawa.

— On devrait vraiment les laisser tranquilles, confirmais-je.

renaissance tome 1 : l'enfer est derrière la porte | haikyuuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant