renaissance tome 1 : l'enfer est derrière la porte | haikyuu

𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 17

Neli et Iwaizumi.

Ils étaient cachés dans le placard. Avec Kenma, qui semblait étouffer en fond. Les deux adolescents faisaient de leur mieux pour ne pas écraser leur ancien ami, afin de ne pas lui infliger plus de douleur, mais l'armoire donnait l'impression de se rétrécir au fil du temps.

Le souffle coupé, ils entendaient la destruction, juste derrière les portes de la penderie. Le sol tremblait. C'était la fin du monde. La fin d'une histoire. Mais Neli ne voulait pas que ça soit aussi la fin d'une vie.

Regardant le jeune homme, avec les même yeux qui l'avaient toujours observé, la jeune brune ressentit un flot de tendresse envers le vice-capitaine. Et puis, en repensant à Kuroo, elle comprit ce qu'il avait ressenti avant sa mort. Elle voulait le protéger, le sauver.

C'était le seul de ses amis qui était toujours là. Elle se dit qu'il fallait qu'il survive, parce qu'elle ne supporterait pas sa perte. Donc, elle sourit, après qu'elle ait pris sa décision, comme une évidence.

Lorsque le bruit de la Chose se dirigea dans le couloir, le jeune fille ouvrit brusquement les portes de l'armoire et sortit sans dire un mot. Profitant de la surprise provoquée chez Iwaizumi, elle courut jusqu'à la sortie de la chambre et se confronta à la bête.

Le jeune homme, qui était presque cloué sur place, se précipita vers Neli, pour essayer de la ramener. Ou tout simplement de la sauver. Mais, il était déjà trop tard.

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AAARGHHH !!

En un instant, tout avait dégénéré. Il y avait du sang. Du sang partout. Une démence. Une hache portée par une fillette. Un coup, un seul avait tranché un membre entier. Une jambe, coupée, mais pas tout à fait. Un bain de sang, encore. Des cris de douleur. Un peu comme celui que l'on trouve dans les maternités. Sauf qu'on ne créer pas la vie, ici. On l'a prend, on l'arrache. 

Et la seule enfant ici, n'en est pas tout à fait une. C'est elle, qui prend la vie. Ou du moins celle de Neli. Après son horreur, elle laissa tomber la hache. Et s'en alla. Elle sourit. Enfin, peut-être. Elle avait disparut. Et nous ne le sauront jamais.

— C'est toi qui doit survivre, Iwaizumi ! Maintenant, c'est toi qui détient la mémoire de tous les autres, sanglota-t-elle en tenant douloureusement sa jambe, Ils vivent tous en toi, maintenant...

— Non ! Attend, on va trouver une soluti-

— NE DIS PAS N'IMPORTE QUOI !, hurla-t-elle, Tu crois que je pourrais m'en sortir dans cet état ? De nous deux, c'est toi qui est dans la meilleure forme physique...

— Il n'en est pas questio-

— Iwaizumi, je t'en prie... Tu dois te taire et courir. Maintenant, déclara-t-elle, le teint soudain blême.

Des bruits étranges de cassures se rapprochaient dangereusement d'eux.

— Va-t-en.

Iwaizumi, brisé, fit voler la vitre du couloir en mille morceaux. Malgré le fait qu'il se trouve au premier étage d'une grande demeure, il sauta dans le trou sans hésiter.

Il avait atterri dans les rosiers, au pied de la maison. Coupé, écorché, blessé, fracturé. Mais sauvé. Son sauveur, c'était de l'adrénaline. Le jeune homme ne sentait pas la douleur, mais il était bien amoché.