renaissance tome 1 : l'enfer est derrière la porte | haikyuu

𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 16

Iwaizumi et Neli.

— On devrait retrouver Miko, non ?, proposa Iwaizumi en prenant la tête de la marche, avec sa lampe de torche.

— O-oui, oui, acquiesça-t-elle, Montons au deuxième étage, pour voir...

Ils sortirent de la cave, sur la pointe des pieds, guettant chaque mouvement se profilant dans le séjour. Et puis, ils coururent presque jusqu'à l'escalier centrale, pour éviter d'être plus à découvert. Pour chaque marche qu'ils montaient, ils jetaient un coup d'oeil derrière eux, et détournaient vite le regard, en voyant l'obscurité prendre du territoire.

Au second étage, tout était calme, comme d'habitude. Le vent frappait toujours sur la vitre près des chambre. Il devait faire sacrément froid dehors, à s'en demander si Hinata avait pu survivre avec cet air glacial.

Neli remarqua que le pièce qui faisait un boucan, tout à l'heure, avait soudainement arrêté de faire du bruit. Cela la fit frissonner d'un coup. La porte était impossible à ouvrir, donc comment quelque chose aurait pu s'y introduire ? C'est un question qui restera sans réponse pour elle. Il fallait continuer d'avancer.

Lorsqu'ils passèrent devant les chambre de Neli et celle de Kuroo et Kenma, la jeune fille se stoppa. Elle avait sûrement encore entendu du bruit dans l'une des pièces. Elle arrêta donc en même temps le jeune homme.

— Je vais chercher dans ma chambre, annonça-t-elle, Tu devrais aller voir dans celle-là.

— Ça marche, répondit-il en entrant dans la pièce d'en face.

Neli se dirigea, elle, vers la chambre.

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J'ouvris doucement la porte. La faible lumière s'infiltra lentement dans ma chambre, et on n'entendait plus que le grincement du bois. Miko était là, effrayée. Accroupie près du lit, attendant sûrement que la Chose - ou personne - qui ait ouvert cette porte vienne la cueillir comme une fleur. Elle attendait juste sa mort.

— Ah ! T'es là, Miko !, s'exclamais-je en me lançant rapidement vers elle.

— C-c'est toi, Neli ?, interrogea-t-elle fébrilement.

— Oui, oui, c'est moi, rassurais-je en posant mes mains sur ses épaules, Tu vas bien ? Tu n'es pas blessée ?

— Je suis très fatiguée, Neli, répondit la fillette en papillonnant difficilement des yeux.

Je venais juste de remarquer les énormes cernes courant sous ses yeux, peinant à rester ouverts.

— Encore un effort et on sera sauvés, d'accord ?

— D'accord...

Un grincement. Derrière nous. Un hurlement près d'ici. Encore une fois. Cette fois-ci, nous étions séparées d'Iwaizumi, nous n'avions pas d'autre choix que de nous cacher. Le résultat pour elle était vite fait, mais pour moi, ça restait un problème.

— Viens, Miko, dis-je en me levant brusquement, Rentre dedans et ne bouge pas.

Je la fis monter dans l'armoire - le modèle qu'il y avait dans toute les chambres -. Avant de refermer les portes pour moi-même aller me cacher, je lui dis quelques dernières instructions. La pauvre fillette me regardait avec des yeux incrédules, qui ne comprenaient pas ce qu'il se passait.