Porter l'enfant de Zayn. Tome 2

Au chevet de Naomie.

Chapitre 31:

PDV Zayn :

La nuit est passée très lentement, tellement que je pense avoir vu chaque seconde s'écouler ! Je ne suis même pas parvenu à fermer l'œil de la nuit à cause de tout ce qui s'est passé dernièrement. Cette maison sans bruit, me brise de l'intérieur. J'ai dû m'occuper l'esprit pour ne pas me morfondre, nettoyage de la cuisine, passage de l'aspirateur, rangement des chambres de mes enfants et j'ai même fait le lit de mes enfants. Ensuite, j'ai essayé de dormir. Durant le reste de la nuit, j'ai fixé le plafond de ma chambre en pensant à ma fille et à Jess. Ma fiancée me manque, je crains de la perdre, elle ne veut même plus me parler. Quant à ma fille, je ne cesse de prier pour qu'elle n'ait aucune séquelle. Ces cauchemars sont la cause de cet accident, en plus de ma dispute stupide avec Jess. Je ne me pardonnerai pas de la perdre pour des conneries que j'aurais dû gérer avec calme et discernement.

PDV Jessy :

Dormir, n'est pas quelque chose de simple en ce moment. J'ai passé ma nuit à observer ma magnifique petite fille. Les larmes ont coulés comme souvent quand je repense à cette nuit où elle est tombée dans la piscine. Ma plus grande peur est de la perdre ! Ne plus l'entendre rire, ne plus l'entendre me raconter les histoires de ses poupées ou encore l'entendre me dire " je t'aime", mon pire cauchemar !

Ça y est, les larmes recommences à couler le long de mes joues. Je ne sais pas quoi faire pour que cette peur et les larmes disparaissent. J'ai besoin de mon fiancé, mais je lui en veux. Comment ça pourrait être le contraire ? On s'est disputé pour du sexe, alors que notre fille avait besoin de nous. A cause de notre manque d'attention, elle a mis sa vie en danger !

Ma fille n'a pas bougé depuis son hospitalisation, elle n'a toujours pas ouvert les yeux et les médecins ne sont pas capables de me dire quand il y aura du changement. Pour l'instant, je dois attendre, et ça me fatigue vraiment. L'attente est ce qu'il y a de pire dans ce genre de circonstance. Je n'attends qu'à voir les médecins, en espérant avoir de bonnes nouvelles. Mais il faudra attendre, demain.

Le lendemain à 9h, Liam vient me voir, comme il me l'avait promis ! Il a pris soin de m'apporter un café dont j'ai cruellement besoin. Je le remercie et il prend place auprès de ma fille.

Liam : Comment elle va ?

Moi : Je ne sais pas, l'infirmière m'a dit que le médecin viendrait me voir dans la matinée.

Liam : Tu n'as pas prévenu les autres ?

Moi : Non, je n'ai même pas eu la force d'appeler mon père. J'ai peur de pleurer, encore.

Liam : Si tu veux, je préviens tout le monde.

Moi : Je veux bien, merci.

Liam : Je vais le faire, je reviens.

Il se lève sans attendre, son téléphone à la main, et il sort de la chambre. Je suis soulagé d'avoir Liam prêt de moi, et surtout qu'il m'apporte son aide. Je n'avais vraiment pas la force d'appeler chacun de mes proches pour les prévenir. Certes, ils doivent déjà être au courant avec les paparazzis, mais c'est peut-être mieux de leur dire nous-même. Je suis plongée dans mes pensées quand la porte s'ouvre, me faisant sursauter ! Mais en voyant le médecin, je suis légèrement soulagé. Je me lève pour lui serrer la main.

Moi : Bonjour.

Docteur : Bonjour, vous allez bien ?

Moi : Je fais avec, comment va ma fille ?

Docteur : Hier, nous avons fait quelques examens pour vérifier l'état de son cerveau et de ses poumons. Pour le moment, je ne parviens pas à voir si le traitement fait effet sur ses poumons. Mais bonne nouvelle, son œdème cérébral a diminué. C'est déjà une bonne chose. Malheureusement, je ne peux pas savoir avant son réveil si elle a des lésions cérébrales.