Le début d'une dépendance

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Erina se réveilla lentement. Elle était encore bouleversée par tout ce qui s'était passé la veille au dortoir de l'étoile polaire. Elle se maudissait d'avoir pris par à ce jeu débile. Elle n'aurait jamais dû y aller. Elle aurait dû suivre sa première idée; restée chez elle à lire un bon manga. Elle commençait tranquillement à accepter et à réaliser ce qui s'était passé hier. Elle était allée au dortoir de l'étoile polaire. Elle avait revu Sôma Yukihira qu'elle évitait depuis deux semaines. Elle y avait pris un thé avec Hisako et le reste des pensionnaires. Megumi les avait invitées. C'était extrêmement gênant. Ils avaient joué à vérité ou conséquence dans l'entrée. Elle avait choisi conséquence quand Sôma le lui a demandé. Il l'avait défié de manger de la nourriture de prolétaire. Elle l'avait fait. Elle avait mangé de la nourriture de pauvre. Elle s'était sentie comme dans une jungle paisible. Elle était partie en pleurant. Elle avait foncé dans Satoshi. Elle était revenue chez elle. Elle s'était enfoui le visage dans son oreiller. Elle avait ignoré les appels d'Hisako. Elle avait extrêmement honte à cause de tout ce qui c'était passé hier parce que...

Elle avait aimé la nourriture de prolétaire. Elle avait tellement honte de l'admettre. Elle, le palais divin, avait apprécié de la nourriture d'aussi basse qualité et... Elle serait prête à en remanger n'importe quand. Si son père venait qu'à apprendre cela, elle peut dire adieu à sa vie privée et à ses temps libres. Lui qui est si obsédé par son idéal de restaurants qui ne servent que de la haute gastronomie, il serait bien déçu par sa fille en ce moment...

Se disant qu'elle ne pouvait pas y faire grand-chose, elle se changea (elle avait dormi avec ses vêtements de la veille) et s'apprêta à quitter sa chambre quand quelqu'un vint frapper à sa porte. Il était tôt, il n'était que huit heures trente. Elle alla ouvrir et quel fut ça surpris quand elle vit un jeune homme aux cheveux flamboyant sur le pas de sa porte.

-Salut, Erina, dit Sôma, un brin gêné. Je sais que tu ne veux pas forcement me parler en ce moment, que c'est notre jour de congé et qu'il est vraiment tôt le matin, mais je voulais seulement m'assurer que tu allais bien. Tu es partie si vite hier, je m'inquiétais pour toi... Hisako nous a engueulés en disant que tout était de notre faute et qu'on ne devrait plus jamais t'adresser la parole. dit-il un sourire en coin. Elle m'a empêché de te suivre. Donc, euh... Tu vas bien?

-Oui, Sôma. Je vais bien. Je ne sais pas ce qui m'a pris hier de partir comme ça. Est-ce que tu pourras dire aux autres de ma part que je suis désolée?

-Ou... Oui, bien sûr.

-Merci. Tu peux y aller maintenant. Tu vois bien que je vais très bien, alors tu peux y aller, dit-elle en reprenant son air hautain habituel.

-Ouais... J'y vais, je ne te dérange pas plus longtemps. Bonne journée! ajouta-t-il tout en repartant dans la même direction d'où il arrivait.

Erina referma la porte et fini de se préparer. Une fois ses cheveux coiffés, elle décida d'aller faire une promenade en direction de la ville. Ça ne pouvait pas faire de mal à personne de changer d'air, parfois.

Après une bonne heure de marche de marche dans les rues de Tokyo, la jeune fille arriva vis-à-vis une rue marchande ou les marchands, justement, vendent leurs produits à l'air libre. Elle décida d'emprunter ce chemin par où elle n'était jamais allée. Il y avait toute sorte de produits; des porte-feuilles, des bijoux, des vêtements, etc... Erina n'avait jamais vu un endroit pareil. Ça changeait bien de ce qu'elle avait l'habitude de voir quand elle allait en ville...

Elle arrivait presque au bout de la rue quand elle le sentit. Cette odeur. Elle accéléra le pas pour trouver d'où cette odeur succulente provenait. Elle trouvait étrange que des mets raffinés se retrouvent dans une rue pareille, mais ça, elle s'en fichait. Peu importe ce que c'est, ça sentait divinement bon.

C'est là qu'elle trouva la source de l'odeur. Un stand. Ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait. L'écriteau en avant du petit commerce indiquait «hot-dog, 414,25 yens». Ce n'était pas du tout de la nourriture raffinée. C'était un vulgaire stand à malbouffe! Erina ne comprenait plus rien... Qu'est-ce qui lui arrivait? Elle commençait à devenir folle... Quelque chose clochait chez elle et elle comptait bien découvrir quoi...

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Hello Hello!

Je sais que ce chapitre est un peu plus court que les précédents, mais je voulais faire un chapitre juste sur ce bout de l'histoire...

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Karaméla15

Erina Nakiri et la nourriture de prolétaire (Food wars)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant