Désolation

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-ma chérie, non pas toi ma princesse. je t'en supplie relève toi... ne me fais pas ça... snif

-maman...

-vas appeler les secours Clara et dépêche toi. m'ordonna mon père.

Je m'exécuta sans riposter, et alla saisir le téléphone, qui se trouvait, non loin du lieu où cette tragédie venait de se produire.

c'est avec un peine étrange, un certain sentiment que je pris le portable. mes mains toutes mouettes, mon cœur qui battait à toute allure comme si j'étais entrain de faire une crise cardiaque, mon souffle saccagé s'entremêlaient avec celui du courant d'air, qui venait à peine de me frapper le visage...

j'étais toute confuse, j'avais comme sensation, que tout s'accélérait autour de moi, comme si, des heures et des heures se défilaient, et se donnaient en spectacle là dans mon entourage.

C'est alors qu'une voie , ou je dirai une expression me sortit de mes pensées:

-mais que fais tu Clara... ne te rends-tu pas compte que...

c'était la voie de mon père, qui me rappelait que tout allait de plus mal en pire. une autre voie, encore se fit entendre, devenais-je déjà folle ? telle une question que je me posait en cet espace temps de 9 secondes.

-allo... allo?

encore cette voie? je m'apprêtais à me tourner et rejoindre mon père, lorsque je me rendit compte que j'avais lancé le numéros des secouristes et qu'ils étaient en ligne, déjà depuis 5 minutes, essayant de me joindre.

- oui... allo? dis-je d'une voie perturbée.

-oui madame ça fait un bout de temps que nous cherchons à vous joindre. que se passe t'il?

- ma maman...

-elle a eu quoi votre mère?

- je... venez vite à mon domicile je vous en supplie elle est entrain de

-envoyez nous vos coordonnées madame.

je les envoya les cordonnées de la maison, sans hésita tout en les remerciant d'avance.

ils n'eurent même pas le temps de me répondre, que j'avais déjà raccrocher. je courus alors m'asseoir aux coté de papa et maman qui était endormie dans ses bras comme une princesse.

-elle est belle ma maman. pensais-je à voie haute, assez pour que mon père qui était juste collé à moi, puisse m'entendre.

-mais qu'est ce que tu racontes chérie? répondis papa.

- non juste que... j'eus pas le temps de terminer, que quelqu'un sonna à la porte, c'était les secours qui venaient d'arriver.

je me précipita alors vers la porte et les fis signe qu'ils pouvaient entrer. une fois fait, il se dirigea vers la pièce où se trouva papa, et ma mère.

- je vous en pris Mr lâchez là nous l'amenons à l'hôpital

- s'il vous plait puis-je... venir avec elle? dite moi oui!

quand cet incident s'est produit, je n'ai même pas eu le temps de regarder l'état dans le quel se trouvait mon père. il était abattu, coupable, triste, dans ses yeux on pouvait voir cette détresse là, oui celle qu'auparavant je détestais voir mais q'en ce moment m'oblige à me plier et à me résigner que le fait est fait.

-bien sur que oui Mr vous pouvez nous accompagné, et vous pourrai même vous asseoir aux coté de votre épouse.

-... OK. répondit t'il en les suivant.

-moi aussi.

-pardon que dite vous demoiselle?

- puis , aussi aller avec vous?

- sans soucis, nous irons tous les deux Clara. et de plus, je ne voulais pas te laisser ici toute seule.

-...

Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas quoi penser. je n'avais jamais entendu mon père parler sur ce thon là, je pouvais ressentir une grande peine dans chacun de ses mots.

bien qu'il me rassurait que tout ira mieux, je n'avais pas cette certitude là, que tout se passait bien pour lui.

nous voilà qui, prenons enfin la route de l'hôpital... et une fois arrivé ils évacuent ma mère.

mon père étant désespérer s'accroche sur la blouse du docteur qui prend le dossier de ma mère, il essaie de lui ramener à la raison, mais rien à faire il voudrait, juste, que ce dernier lui fasse un petit signe, genre une lueur d'espoir pour qu'il soit tranquille juste pour quelques heures.

c'était peine perdu, car une fois calme, il repris du souffle et se mit à interpeller chaque docteur et infirmière qui entrait et ressortait de la salle d'urgence.

je ne savais quoi faire, alors je m'avança vers lui et lui dit:

-papa?

-...

-Papa?

-Oui ma princesse, qu'il y a t'il? es tu déjà épuisé ou...

- non rien de tout ça papounais. je voulais juste te dire que...

je n'arrivais pas à finir ma phrase, j'étais trop tendu pour ça. à la place, je me jeta dans ses bras et lui chuchota un petit mot, qui eu effectivement un effet sur ses émotions.

je pouvais le ressentir, car il me serra encore plus fort, et il versa même une larme sur mon épaule.

j'étais un peu satisfaite, qu'il soit moins stresser à l'idée que la situation de maman puisse se détériorée.

une fois fait, je lui proposa, d'aller prendre un café, question de bien mener ma stratégie de calme... et tout marcha à la perfection, jusqu'au moment où...?

à suivre.

salut les amis voici un nouveau chapitre pour vous. vous savez quoi faire.

bisou bisou à vous.

le journal  intime de Clara FomoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant