∞ Saúl Ñiguez ∞

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Louison Conzálvez, 22 ans

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Louison Conzálvez, 22 ans.

————

-Quand on s'est rencontré c'était..assez chaotique.

Flashback - il y a 4 ans

Mes écouteurs sur les oreilles, j'entre dans la Camp de base de l'Atletico pour aller voir mon oncle. Je sais pas pourquoi mais il veut me parler mais il était assez nerveux au téléphone alors je suis vite venue.

Avec la musique « Con calma » de Daddy Yankee dans les oreilles, je dansais (enfin plutôt, je gesticulais) dans l'un des nombreux couloirs du camp de base. Tellement absorbée par ma superbe chorégraphie, je suis rentrée dans quelqu'un sans le faire exprès, le faisant tomber au sol.

-Eh ! Tu peux pas faire attention merde ?! T'es vraiment bête ma parole.

Je haussais les sourcils et retirais lentement mes écouteurs.

-Qu'est-ce que tu viens de dire ?

-Parce qu'en plus t'es sourde ?

Je roulais des yeux et lui tendais la main pour le relever mais il se remit debout seul.

-J'ai pas le temps de parler avec une fille conne comme toi.

J'arquais un sourcil avant de remettre mes écouteurs et de m'en aller en l'ignorant.

Après tout, l'ignorance est le meilleur des mépris.

Fin Flashback

-On en rigole aujourd'hui, mais je te jure que j'étais vraiment énervée contre toi à ce moment là.

-Oui, ça je sais ! Mais deux mois après je me rappelle t'avoir embrassé.

Flashback - il y a 4 ans

-T'as pas vu Saúl ?

-Euh non, désolé.

Je soupire et trace ma route. Je fais un stage en tant que préparatrice physique avec l'Atletico. En fait, c'est mon oncle qui me l'a proposé il y a deux mois.

Le match contre le Réal commence dans une vingtaine de minutes et toujours aucune trace de Saúl.

On a mis nos différents de côté il y a pas longtemps et on est devenu amis.

-Saúl ! T'es où merde ?!

Je soupire de frustration. Mon oncle le cherche depuis environ une demi-heure et il est pas là. Pourtant il est dans le stade avec nous, puisqu'on a pris le bus et qu'il était assis à côté de moi.

Je continue de parcourir le Santiago Bernabéu et finis par sortir dehors pour prendre l'air.

Je regarde un peu les étoiles et la lune. Il n'y a aucun nuage ce soir..

-T'as pas froid comme ça ?

Je tourne la tête et vois Saúl, à côté de moi. J'écarquille les yeux et le frappe à l'épaule, le faisant froncer les sourcils.

-Pourquoi tu me frappes ?

-T'es sérieux ou quoi ?! Ça fait 20 putain de minutes que je te cherche. Mon oncle veut te voir sur le terrain dans 3 minutes très exactement.

-Je m'en fou.

Je hausse les sourcils.

-Quoi ? Attends, t'es pas sérieux là, si ?

-Bien sur que si, j'ai pas envie de jouer ce soir.

-T'es payé pour le faire j'te signale.

-Et alors ? Je dis que j'me sens pas bien et ça passe tout seul.

-Pourquoi tu veux pas jouer ?

-Je préfère rester avec toi.

-Avec moi ? Mais pour quoi faire ?

-T'es vraiment aveugle en fait.

Il me sourit, l'air moqueur.

-De quoi, mais-

Il me coupe en m'embrassant. Il me faut un petit temps de réaction avant de répondre au baiser et de passer mes bras autour de sa nuque.

Il pose ensuite son front contre le mien quand on se sépare.

-Je t'aime bien Conzálvez. Et ça, y'a que toi qui le remarque pas. Même ton oncle le sait.

-Oh..je..je t'aime bien moi aussi..

Il me sourit et dépose un baiser chaste sur mes lèvres.

Fin Flashback

-Ce soir là, le Coach m'a frappé et m'a hurlé dessus, c'était assez drôle en fin de compte. Mais j'me demande si c'était à cause du match ou de sa nièce..

Tout le monde rigole, même mon oncle.

-Alors regardez, aujourd'hui, Louison et moi sommes mariés et je suis plus heureux que jamais, elle me rend plus heureux que jamais. Donc je regrette aucunement d'avoir séché le match il y'a 4 ans. Merci à tous d'être venus à notre mariage aujourd'hui. Je t'aime Louison.

Je lui souris et même lève pour aller l'embrasser. Je pose ensuite mon front contre le sien et souris.

-Saúl ?

-Attends, je voulais te demander un truc.

-Je t'écoute.

-J'vois comment ta sœur est heureuse avec ses enfants et..ça me donne envie d'en avoir aussi. T'aimerai bien ?

-Ça tombe bien que tu me dises ça parce que je suis enceinte.

-Ça tombe bien que tu me dises ça parce que je suis enceinte

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𝐎𝐒 𝐅𝐎𝐎𝐓𝐁𝐀𝐋𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant