Épisode 8

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Cet enfant est malade… il avait 17ans à l’époque.
Il était assez bien bâti et paraissait avoir 20ans au moins.
J’ai alors fait de mon mieux pour l’éviter… je fermais toujours ma chambre à clé pour dormir, et aussi la porte de la douche, j’ai cherché des chiffons pour boucher le trou qui donnait sur la douche.
Côté étude je m’accrochais,car c’est ma seule issue pour quitter cette famille de dingue… je n’aurais jamais imaginé ma vie comme ça,  mais comme on le dit,  nul ne peut prédire l’avenir, elle est pleine de surprises agréables et horribles.
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À  l’école il y’avait ce jeune là dans ma classe qui me draguait. Il était assez beau garçon et intelligent… je lui demandais des explications de temps à temps sur les matières que je ne comprenais pas.  Et il se fesait un plaisir de me les expliquer. Je consacrais alors mes temps libres à étudier avec lui.
Cette proximité a fini par créer une innocente  étincelle entre nous.
Quand on est ensemble,  personne n’a envi de partir. Je lui racontais ma vie et mon calcaire et lui il me comprenait,  me reconfortait, il partageait même son argent de poche avec moi.
C’était les amours collège.
Puis un jour, nous étions ensembles et on s’est mis à s’embrasser ,j’avais des papillons dans le ventre, on s’aimait vraiment.
Mais à un moment je sentais que ses caresses devenaient plus pressentes et il se penchait sur moi au point où j’étais presque couchée.
Je lui ai alors lancé…
- Qu’est ce que tu fais ?
- Je t’aime et c’est normal je pense que j’ai envi de toi.
- Euh non non non !!  Ah Charles comment tu peux penser ça ? Nous sommes jeunes, très jeunes !
- Uhm Cynthia pas la peine de t’emporter.ok je te comprends.
- Moi j’aimerais rester vierge jusqu’au mariage,  à défaut au moins jusqu’à mes 18ans.
- Tu veux dire dans 3ans ?
- Oui au minimum
- OK je saurais attendre.
- Merci Charles, je t’aime !
- Je t’aime Cynthia.  Bon on en était où pour les exercices ?

Et nous avons recommencé à travailler …le soir il m’a raccompagné cette fois jusque devant ma porte.
Dieudonné était là et nous observait… on était à 2 mois du BEPC
Quand je rentrais il m’a lorgné et il a lorgné Charles qui ne se laissait pas non plus intimidé.
Le lendemain tonton et Tanti devaient voyager et revenir dans deux jours.  C’était pas long et on avait tout prévu concernant la nourriture… je vais pouvoir avoir un peu de répit.
Mais mon cauchemar va arriver cette nuit.
J’avais fini de préparer et nous avions mangé Dieudonné et moi.
Nous avions regardé la télé et j’ai décidé de rentrer me reposer. Le lendemain était dimanche.
Je fesais de la lecture,  quand j’ai entendu taper à ma porte. Je ne voulais pas ouvrir et J’aurais mieux fait de ne pas ouvrir.
- Qu’est ce que tu veux ?
- Tu as laisser la porte de la cuisine ouverte
- Stp ferme là pour moi.
- Non je ne peux pas. C’est ton boulot vas le faire.
- OK !
Dès que j’ai ouvert la porte il m'attendait. Il s’est Jeté sur moi,  et il a commencé à me taper.
J’étais déstabiliser et je suis tomber sur mon lit. Il est alors monté sur moi
- Qu’est ce que tu fais ? Lâche moi imbécile.
Il me giffla si fort que j’ai failli perdre connaissance
- Fermes là idiote,  puisque tu te donne à toute ta classe jusqu’à certains te raccompagnent, je vais prendre ma part aussi.
- Lâches moi,  au secours ! ! À l’aide !!
- Tu peux crier comme tu veux personne ne t’entendra.
Il se mis à m’embrasser partout et baver sur moi. C’était dégoûtant… je criais je pleurais je voulais juste mourir.
Puis il a déchiré mon caleçon j’ai encore les marques dû au frottement du tissus contre ma peau.
Il maintenait mes mains d’une seule main et il touchait ma poitrine. Je fermais les yeux et je priais pour que ça soit un cauchemard.
Puis je sentais sa nudité contre la mienne et une douleur immense qui m’envahit … j’ai poussé un grand cri. Puis j’ai arrêté de me débattre… c’était fait, il m’avait tué, à l’instant je ne vivais plus,  je serais plus la même… c’est fini tous mes rêves  envolés.
Moi qui imaginais le jour de mon mariage, mon mari fier d’avoir une épouse qui a su l’attendre . Ce rêve vient de s’éteindre à jamais. Que vais-je dire à Charles ?
Si je l’avais su je lui aurais offert ma virginité au moins lui il m’aimait.
À cet instant, il lâcha mes bras et se mit à gémir. Ses grognements me sideraient. J’ai alors tourné la tête et j’ai vu le pot en porcelaine sur la petite table à côté de mon lit. Je l’ai pris et je l’ai assommé… je m’en fou s’il était mort. Je suis sortie à la cuisine et j’ai pris un couteau. Je voulais juste le tuer. Mais à la dernière minute je me suis ravisée.
J’ai alors pris un sac mettre mes cahiers et livres, quelques habits. Puis les 2000f que j’avais en ma possession. Je suis sortie de la maison il était minuit pratiquement. Je ne savais où aller mais je ne voulais pas rester dans cette maison maudite. J’y reviendrais jamais.
Pour la première fois je suis vraiment à la rue.
Je suis allée me réfugier sous un lampadaire… et les passant me regardais bizarrement, puisque sur me visage il y avait une bataille horrible entre les larmes et la morve. J’avais mal au bas ventre…
C’est ainsi que après des heures assise là à pleurer. Un groupe de jeunes filles passait en riant aux éclats. Une d’elle s’est approchée pour me demander si ça va.
Je n’avais plus de voix,  je pleurais juste.
Les autres lui ont dit de me laisser et de venir elles vont partir.
Mais elle m’a prise avec elle.  J’entendais les autres lui dire
- Tu es folle, tu ne l’a connais pas et tu veux l’ajouter à tes charges ?
- Elle ne va pas bien. Je vais cas même pas la laisser à la portée de tous ces voyous.
- OK comme tu veux.
Moi je pleurais juste en silence. Arrivé, elle m’a fait me laver, elle m’a donné à manger et un endroit où dormir.
Je refusais de parler toujours elle n’a pas insisté. Le lendemain dimanche,
- Tu t’appelles comment ? Et tu viens d’où ?
- Cynthia ,le quartier *****
- Pourquoi tu as quitté chez toi ?
- …
- Réponds moi pourque je puisse t’aider.
- Je n’ai pas envie d’en parler.  Aides moi à contacter mon père.
- Il est où ?
- Dans la ville de ****
- OK donne son numéro.
- Ok
Elle appelle mais ça ne passe pas. C’est dimanche il éteint son phone pour mieux en profiter avec sa nouvelle femme sûrement.
Mon frère n’avait pas de téléphone à l’époque.
- Indiques moi chez toi ici je vais te ramener et comprendre la situation…
- Non stp, je t’en supplie… voici j’ai 2000f pour le moment prends les et laisse moi rester ici aujourd’hui demain je chercherais un autre endroit.
- Non tu peux rester. Mais tu vas devoir m’expliquer rapidement ce qui t’arrive. Car je ne veux pas avoir de problèmes avec qui que ce soit.
- OK je t’expliquerai ….

Le lundi matin, j’avais de fortes douleurs au bas ventre,  je ne pouvais pas aller à l’école .jai dû expliquer à Leila que j’ai été violée par le fils de la maison où j’étais .
- Quoi ? ? C’est pas possible et c’est maintenant tu me le dis.
- Comment ça ?
- Dès le premier jour tu devais aller à l’hôpital car il y’a beaucoup de risques.
- Oww… 😭😭
- Ne pleures pas leves toi et allons à l’hôpital .
- OK
Au même moment à la radio on annonce ma disparition et demande aux gens de me ramener s’ils me trouvent.
- Je ne veux pas retourner là-bas stp.
- OK ne t’inquiète pas je ne compte pas te ramener.
- Merci que Dieu te bénisse !
- Que Dieu te vienne en aide pourque tu n’ais rien.

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