The Bad

Où suis-je ?

Je me réveil avec un mal de tête affreux. En ouvrant les yeux je remarque que quelque chose se trouve sur ma tête m'empêchant de voir correctement, j'arrive à distinguer de légère silhouette mais le reste est trop flou. J'essaie de bouger mes mains pour pouvoir retirer ce qui me cache la vue mais quelque chose me sert les poignets derrière mon dos.

Qu'est-ce que j'ai bien pu faire hier pour me retrouver ici ? Peu importe dans quoi je me suis embarquée, la personne qui m'a attaché à cette chaise risque de le regretter amèrement. Même si j'en ai pas l'air physiquement, je sais comme même me battre.

- Elle s'est réveillée.

- Enlevez-lui le sac.

Quand je pus enfin revoir le jour, je fermai les yeux à cause de la lumière des néons avant de pouvoir voir correctement. Tout autour de moi se trouve six garçons qui ont chacun un bandana soit au bras soit dans les cheveux et une arme à feu à leur ceinture.

- Pourquoi je suis attachée, dis-je en commençant à bouger dans tous les sens pour me défaire de cette chaise.

- Ferme la, me répond violemment le gars devant moi me fessant stopper mes gestes. Qui t'as dit que tu pouvais parler ?

- Qui t'as envoyé, me demande un mec au cheveux blond.

Je me mets à rire légèrement avant de relever le menton.

- En quoi ça t'intéresse.

Je me sens différente, je ne suis pas dans mon état normal, ce n'est pas moi. C'est comme si quelqu'un d'autre contrôlait mes faits et gestes. Serait-ce à cause de l'adrénaline ? Je n'ai pas peur d'eux et même s'ils ont des armes, ça ne me fais ni chaud ni froid. Ils ont qu'à me tuer, je pourrais rejoindre ma famille et échapper à cette vie sans eux et le fait que je sois recherchée par la police.

- Bon les gars, c'est pas que ça me dérange mais si vous me butez pas, est-ce que je peux repartir, dis-je calmement.

- Tu te fous de notre gueule ? Attends je vais te faire comprendre un truc, il s'approche de moi et pause son arme sur ma tempe avant de me chuchoter à l'oreille, t'es pas en position de donner ton point de vue.

Je ne réagis pas à la menace de son arme. S'il pense que je vais pleurer ou me mettre à trembler, il se met le doigt dans l'œil. Je n'ai plus peur de mourir et je n'ai plus de larme en stock à cause des litres que j'ai lâché il y a 3 jours. Je regarde autour de moi sans faire attention aux questions qu'ils me posent en voulant savoir où je me trouve. On doit se trouver dans un bâtiment abandonné assez loin de la route car je n'entends pas de voitures. La pièce est immense et aucun meuble ne venait remplir le vide à part certainement la chaise où je me situe et les néons autour. Je pense qu'on est au milieu de la nuit à cause du peu de luminosité qui traverse les rideaux.

Sans faire attention si quelqu'un me parlait, je tourne la tête du côté de l'arme toujours posé sur ma tempe pour la mettre sur mon front et je regarde dans les yeux le gars qui la tient.

- Je veux faire partie du gang.

Un grand blanc envahit l'espace avant qu'il soit rempli par les rires des six personnes présentes dans la salle. Je tourne les yeux sans bouger la tête en cherchant ce qu'il y avait de marrant dans ma phrase.

- Je suis sérieuse, dis-je d'un ton plus ferme.

Un gars que je n'avais pas vu sortit lentement d'un coin d'ombre et s'approcha de moi. Il est grand de taille, une barbe de quelque jour se voyait sur son menton, ses yeux sont d'un vert clair envoutant et ses cheveux un peu bouclés était d'un brun foncé.