The Bad

Colère Noire

Des larmes commencent à couler le long de mes joues. Je n'ose pas regarder Zic ne voulant pas être jugée.
Il vient de me dire que je suis adoptée, que ma vie entière n'est qu'un mensonge.

-Continue... demandais-je d'une petite voix.

-Tu es la fille du chef du plus dangereux et craint de tous les gangs d'Amérique. Ton vrai père possède une force surhumaine et des rumeurs disent que sa fille aurait une force incontrôlable en elle. Un peu comme une profonde haine qui la force à tout détruire. C'est ce qui c'est passé quand tu te battais contre Nico. Tu n'étais plus toi même.

Je n'arrive pas à croire ce qu'il dit, on dirait une histoire fantastique. Mon vrai père serait chef de gang et j'ai une force incontrôlable !? C'est vrai que quand je me suis battue contre Nico je sentait une colère m'envahir. Mais ça ne peux pas être la raison...

-Quand tu es née, ton père pensait qu'il ne te méritait pas et qu'il te ferait du mal. Il ne voulait pas que tu vives comme lui, comme un gangster. Jusqu'à tes 1 an, c'est ma mère qui s'occupait de toi. Souvent... on jouait ensemble mais ton père a décidé de t'abandonner. Il ne voulait pas que tu souffres, il pensait que plus vite tu partais, plus vite tu l'oublierais.

Je lève mon regard sur l'océan. J'aimerais tellement êtres ailleurs en ce moment. L'histoire qu'il me raconte, plutôt, MON histoire me semble irréaliste. En plus de ça, j'ai grandit avec Zic.

Zic s'assied à coter de moi et fixe la mer.

- Tu ne devais pas savoir tout ça mais je ne pouvais pas continuer à te mentir. Tu veux me poser d'autre question ou...?

- Je veux savoir encore une chose. Est-ce que tu étais là quand ils ont tué ma famille ?

-Eh bien, j'étais ami avec ton frère. Je savais que le gang allait venir chez vous donc je l'ai appelé. Quand il m'a répondu, je l'ai supplié de sortir de la maison le plus vite possible. C'est à ce moment là qu'il m'a parlé de toi et que je devais te récupérer. Le temps que je sorte de chez moi, j'ai entendu les coups de feu provenant de mon tél. J'ai couru le plus vite possible mais il était trop tard. Je suis arrivé au moment où tu pleurais dans le salon...

Pendant que Zic me racontait l'histoire, je m'étais remise à pleurer mais cette fois de colère. Pourquoi il n'était pas venu au lieu d'appeler mon frère. Si ça se trouve, là, en ce moment, je serais encore chez moi prêt de ma famille.

- Mi... je suis vraiment désolé.

-Sale connard ! Tu aurais pu les sauver ! Tu aurais dû les sauver, dis-je en hurlant et en pleurant de plus en plus.

En regardant Zic, je fus surprise en voyant une larme couler le long de sa joue.

-Je sais, je sais, dit-il en chuchotant.

Je le regarde un instant puis je le prends dans mes bras. Si ce qu'il a dit tout à l'heure est vrai alors je devrais me calmer. Je ne veux pas lui faire de mal.

Zic lâche enfin toutes les larmes qu'il essayait de garder. Il n'y a personne sur la plage et c'est mieux ainsi. On avait besoin d'être tranquille tout les deux. Il a perdu son ami et moi ma famille...
Je sais que ce n'est pas pareille mais ça fait mal au même endroit. Au cœur.

- Je m'en suis voulu tous les jours, avoua-t-il. Je me suis haïs quand j'ai vu tout se qui t'arrivai après ça. Tu ne méritais pas une vie pareille.

Je reste dans ses bras pendant un long moment. Je ne veux pas bouger. En avoir parlé avec Zic m'a fait du bien.

Il n'arrêtait pas de s'excuser pour ce qu'il avait fait et pas fait. Il s'excusait aussi pour le faite que je sois recherché par la police pour meurtre.

J'aurais tellement voulus que ce moment ne s'arrête jamais. Rester sur la plage avec Zic, à raconter ses moment douloureux. Je sais que ce n'est pas joyeux mais ça me calme et j'ai le cœur léger.

Rien quand ce moment, toutes mes mauvaise pensées sont parties.

Je n'aurais jamais cru que parlais avec Zic serait si simple. Mais je suis en quelque sorte libérée de mes démons. Ma vengeance n'est plus dans mon esprit à cette instant.
_____

On est retournés tard au QG du gang. Après être resté à la plage pendant un long moment, on est allé dans un parc se promener. On a parlé de tout et de rien.

Zic m'a parlé de mon père. Je sais maintenant qu'il s'appelle Éric et que son gang est à 1h d'ici. C'est heureusement un gang allié. Zic m'a proposé de mis emmener un jour.

Cette journée était différente. Surtout, que Zic était beaucoup plus ouvert que d'habitude.

Je me suis endormis un pensant à mon vrai père

______

Aujourd'hui je dois retourner au lycée et je n'ai franchement pas envie de me lever. Léo a dû me porter jusqu'à la cuisine pour que je bouge.

Durant le trajet, je n'ai pas arrêté de penser à hier. La conversation que l'on a eu avec Zic.
Cette force me fait un peu peur. Je ne veux pas devenir une brute.

Je suis la première à arriver dans la classe. Je m'installe et attend le début du cours. Comme toujours, Paul arrive en retard mais cette fois, au lieu d'être derrière moi, il se met à coter de moi. Je sens que ce cours va me soûler.

-Salut, tu m'a manqué tu sais ? A cause de toi je n'est pas pu m'amuser pendant les cours. Je peux avoir une explication ?

Je ris en entendant ça dernière phrase.

-Tu es sérieux là ? Tu te prends pour qui ? Je fais ce que je veux et si je viens pas ça ne regarde que moi et personne d'autre.

Il a un petit sourire au coin.

- Si tu le dit princesse.

- COMMENT TU M'AS APPELÉ !?

-Mila, comment ausez-vous crier pendant le cour? Vous devriez avoir honte. Pour la peine vous êtes exclu de cour.

Je jette mon regard le plus noir sur Paul qui me lance un grand sourire. Je prends mes affaire et sort de la classe.

Il m'énerve. Si je le pouvais, je le tuerais. Il a de la chance d'êtres au lycée mais sinon...

-RHAAA!

Je frappe le mur de toute mes forces. En enlevant mon point je vois un gros trou dans le mur.
Je suis foutue! Zic va me tuer.

Et puis, on s'en fout de Zic, qu'il aille se faire voir. Si je veux frapper le mur je le ferais. Et là franchement la première personne qui sera en face de moi souffrira. Ça je peux te le jurer.

Je sors du lycée pour rentrer au QG en essayant de ne pas frapper les personnes qui passe à coter de moi.

Il y a une personne qui, sans vous le cacher, avait une tête à claque. Je me dirige vers lui, l'attrape et l'emmène dans une ruelle où il y a peu de monde qui passe.

-Euh... On se connaît ?

- Nan et temps mieux! Tu ne m'en voudras pas si je te frappe ?

- PARDON !?

Je le frappe au visage, puis dans le ventre. Plus il reçoit de coup, plus j'ai l'impression de voir Paul à sa place.

Je le vois perdre ses forces et sa m'amuse de le frapper sans m'arrêter. Je pourrais continuer pendant des heures.

J'allais lui foutre un coup de pieds en pleine tronche mais quelqu'un m'en empêche et me pousse contre le mur.

Je vais me faire cette personne.

~À suivre~