《Ça me tue, bordel ! Ça me tue de te voir comme ça, le souffle à demi coupé, les lèvres entrebaillées, et les yeux rougis de larmes. Ça m'bute de rien pouvoir faire pour toi, de pas pouvoir te serrer contre moi, te dire que tout ira bien, que c'est pas grave, que ça passera. Parce qu'au fond, tout passe... Même ceux qui avaient promis de rester... Ils finissent tous par s'en aller... Parce que dans ce monde de fou, il ne reste que des copies conformes, moulées dans des cases trop étroites pour avoir une âme vagabonde... Je crois que, toi comme moi, on fait parti de ces gens... Ces gens qui n'ont pas été façonnés dans ces cases minuscules, ces gens abimés qui roulent toujours, ces gens qui pensent. On fait parti de ces grandes gueules qui ne se contentent pas que de vivre. On rit aux larmes, on pleure de joie, on gueule notre haine, et on marche pas droit... Mais on est nous, et on l'oublie pas... Alors promis, t'inquiètes pas je serais là...》

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Pensée
PoetryAssemblement de mots impersonnels trop personnel... Ps: Pourquoi commencer par les débuts quand les fins sont bien meilleures ? ;)