Parfois les adultes sous-estime les adolescents, mais ont-ils si peur d'eux pour devoir mettre autant de règlements dans les milieux d'éducations?
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Ce matin là, tout allait comme les 107 jours précédents, le même rituel, j'étais en cours d'histoire avec cette prof que tout le monde n'apprécie guère. Celle-ci se promenait entre les bureaux des élèves, comme tout les autres, j'étais concentré à faire mes pages quand d'un coup, je me retrouvais face à Mme Paré qui était au sol le visage exprimant la surprise et l'incompréhension. Tout le monde m'observait avant que la prof ne crie mon nom en se relevant, je voyais, mais mon corps semblait être déconnecté de mon âme, je vis mes mains prendre mon bureau et le renverser. Cette action venait de créer la panique dans la classe, Mme Paré essaya de s'approcher, mais seul un mot sortit d'entre mes lèvres; Sortez. Sans poser de questions, tout le monde prirent la porte me laissant seule, la porte fût fermé et barré de l'extérieur. J'ai vue les bureaux, les chaises et les livres revolés ou même se faire détruire par moi.
Étant nouvelle dans cet établissement scolaire, cela n'allait pas vraiment m'aider à me faire des amis. C'est seulement après 15 minutes que le breakdown arriva, je m'étais mise au sol en boule, des larmes coulaient sur mes joues rouges. Qu'est ce qui m'arrive à la fin? J'entendis la porte s'ouvrir tranquillement, je relevais légèrement la tête pour remarquer qu'un agent de police venait d'entrer, je baissais la tête à nouveau, essayant d'être invisible. J'avais honte de ce qui c'était passé, comment j'ai pu faire pour perdre le contrôle comme ça? L'agent s'approcha de moi et s'abaissa à mon niveau;
-Tout va bien ma belle? Tu as fais de sacré dégât et tu as fais peur à toute ta classe.
-Je veux partir pitié...
Lui dis-je entre deux sanglots qu'est ce qui m'arrivait à la fin? Il me tendit une main que je pris pour me relever, ensuite il m'amena hors de ce carnage. Toute l'école avait les locaux barricadés, j'avais peur de moi, mais d'aussi du regard des autres.
Nous sortîmes de l'école dans un silence lourd, c'est seulement après que j'ailles relevé les yeux que je vis le fourgon blanc avec deux hommes côté de celui-ci;
-Veux-tu qu'ils t'aident à monter?
-N-non, je ne suis pas folle! J'ai pas besoin d'aller là-bas!
Criais-je en reculant loin de l'agent, mon stress et mon anxiété avaient atteind le somum. Sous l'influence de mes émotions, je pris la fuite dans Saint-Jean-Sur-Richelieu, je ne voulais pas y aller. Pas où je savais...
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Double identité(en réécriture)
ParanormalC'est mon histoire(un rêve) ou que je me montre sous un jour nouveau