La cité de jeunesse [Tome 3]

Chapitre 15

Quelques jours plus tard, Ken;

Les quelques jours avec Johanna à Malte ont été un pur délice. Je suis rentré et on a passer une longue soirée de film ensemble, puis le lendemain elle est rentrée chez elle, et j'ai été au studio. J'ai finaliser avec tout le monde ce que je devais finir comme arrangement pour la tournée des festivals.
Et maintenant ? On est deux jours plus tard, et je viens de me garer devant la maison de ma grand mère qui a été léguer à mon père lorsqu'elle est morte il y a quelques années. Je m'avance avec ma valise sur le gravier. Lorsque j'arrive à la porte, ma mère m'y attends déjà. Elle m'ouvre ses bras et je m'engouffre dedans.

-Mon Kenny...
-Mama, tu m'as manquer.
-Toi aussi mon petit.

Elle me chasse de la cuisine, sûrement parce qu'elle ne veux pas que je la vois pleurer. Et je connais cette famille, je sais que je dois vraiment la laisser. Je m'aventure dans le salon où Touraya fait un fifa avec un ami de Jaja. Je vois ma fille sur les genoux de Touraya.

-Je pense que tu devrais t'asseoir à côté Youne, dis-je un peu fort.

Elle se lève d'un bon et me regarde.

-Kepa ?? Qu'est ce que tu fais là?
-Si tu veux pas voir ton Kepa, je peux repartir.
-Hein? Non, non !
-Alors pourquoi j'ai pas encore eu mon bisou?

Elle accourt vers moi et se jette dans mes bras. J'entends des pas courir pour descendre. Je vois une petite tête brune me sauter dessus. Je la prends contre moi aussi et dépose un bisou sur le crâne de mes deux filles.

-Tu m'as manquer Kepa, dit Shera.
-A moi aussi, rajoute Youne.
-Vous m'avez manquées aussi mes princesses.

Elles me lâchent et je leurs fait un bisou chacune.

-Je vais poser mes affaires et on va discuter mesdemoiselles.

Youne déglutie, ça n'annonce rien de bon. Je monte à la chambre que j'ai toujours eu même plus jeune. J'entre et m'aperçois que rien n'a changer. C'est toujours la même chambre avec les mêmes motifs sur le mur. Je dépose ma valise dans un angle et descend voir si mon père n'est pas là. Ou s'il est au marché. J'ai vu qu'il y avait le marché de fruit, légume etc sur la place.

-Mama?

Lorsque j'entre dans la cuisine, une odeur qui me fait sourire me vint aux narines.

-Oui Kenny?
-Bampas il est où?
-Au marché, il y rejoint des collègues pour vendre leurs pêches de la semaine !
-Je vais y faire un tour alors. Tu as besoin de quelque chose ?
-Ramène moi des concombres tiens si tu y es.
-D'accord.
-Prends un billet dans mon sac, tu garderas le reste.

Je m'approche d'elle et l'enlace.

-Mama, jai plus besoin que tu me donnes de l'argent.
-Je sais Ken, mais ça me fait plaisir. C'est encore comme avant quand tu étais petit.

Je sourit.

-D'accord, alors on fait comme ça.

Je prends le billet de dix euros dans son sac et part. Je n'en ferai rien, je le remettrai dans deux jours. Si je le remet en rentrant, elle va s'en rendre compte. J'y vais à pied, c'est pas bien loin.
Je crois que mon esprit avait oublier que lorsque j'y allais à pied, j'avais 20 ans et que j'étais en forme. Maintenant papy vas avoir quarante ans.
J'arrive essoufflé dans la ville, et par miracle, personne ne vient m'aborder. Je crois les gens n'ont pas une pensée pour le rappeur qui va au marché. Je sais que quelques part, il y a un paparazi qui me prend en photo, mais s'il est content de vendre une photo de moi au marché, qu'ils fassent.
J'arrive rapidement au stand de mon père, d'ailleurs il est baisser pour prendre un truc. Je fais le signe aux autres de ne rien dire. Ses collègues de pêche me connaissent bien, ils m'ont vu grandir. C'est des amis qu'il avait à Paris qui sont eux aussi descendu dans le sud pour la retraite.