Chapitre 18

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Ken;

Je n'arrive pas à croire les mots qui viennent de sortir de sa bouche. Elle vient de m'expliquer ce qui s'est passer à cette soirée.
Je suis un mélange d'une sidération profonde mais une haine tellement plus forte.
Je respire comme je peux pour calmer la rage qui essaie de monter à mon crâne.
Il l'a contraint à coucher, il la brutalisé et il l'a jeter. Je jure devant Dieu que ce gamin va crever sous mes mains. Je jure devant Dieu qu'il ne respirera plus dans quelques minutes. Je jure devant Dieu que même dans sa miséricorde ne me fera pas changer d'avis.
Ce merdeux a oser toucher et abimer l'une des perles de ma vie. Il a cru pouvoir faire ça et rester impuni.

-Je jure devant Dieu qu'il va payer ce qu'il a fait.
-Papa...

Je saisie mon téléphone, et comme un instinct, j'appelle Johanna.

-Qu'Est ce qu'il y a Ken?
-Y'a un gamin qui a oser toucher ma fille.

Il eu un léger silence.

-Ne bouge pas, je suis là dans quelques minutes.

Et ça coupe.
Je tourne en rond, j'arrive même plus à penser à autre chose que la façon dont il va mourir. Je sens déjà en contact de mes doigts sur la peau de son cou. Je crois que j'ai fait le plus grand tour de chaque pièce de cette maison avant que ça sonne. J'ouvre et découvre Johanna avec Haks, Julie et Idriss.

-Jaja nous a dit. J'ai la voiture qui est chaude, on y va, dit Idriss.

Johanna le force a entrer tout comme Julie pousse Haks à l'intérieur.

-Mes chéries, montaient s'il vous plaît.

Elles partent vers l'escalier.

-Et même si ça crie, ne descendez pas.

Youne dégluti tandis que Shera baisse la tête. Johanna la rattrape et lui ouvre ses bras. Shera la regarde et s'y engouffre dedans.

-Ça va aller pitchounette. Ne t'en fais pas.

Shera se met à pleurer dans ses bras.

-Ken, je monte avec elle, je vous laisse discuter.

Je hoche la tête et tandis qu'elle monte avec Shera, je vais dans le salon avec les autres.

-T'es sûr qu'il s'est passer ça ?
-T'insinue qu'elle ment ?!
-Non! Mais qu'elle n'a peut être pas tout dit.
-Du style ?
-Que c'était pas vraiment quelque chose qu'elle a accepter.
-Tu veux dire qu'il l'a violer.
-J'en sais rien. Mais tu sais que Shera ferai tout pour qu'il n'arrive rien à ceux qui l'entourent. Même si c'est quelqu'un de mauvais pour elle.

Elle n'a pas tord.

-Les garçons, je vais pisser, vous bougez pas d'ici.

On hoche la tête et dés qu'elle passe la porte, on se lève et on part rapidement. Idriss a en effet laissé la voiture chauffer.
Je lui indique où est la soirée, donc potentiellement où il se trouve.
Lorsque l'on arrive, il y a la police et une ambulance. Idriss se gare à côté et on avance vers la maison. On voit un gamin en brancard passer, c'est le gamin qui a fait du mal à Shera. Je vois sortir de la maison, menotté, Anthony et Assad. Ce dernier a du sang sur les mains, et un coquard. Il est emporter chez les flics. Haks s'approche de Anthony, prétendant être un parent.

-Où est Jaja ?
-Pas venu, on l'a pas emporter dans un pla comme ça.
-On vous suit. On va payer votre caution, dis-je.
-Pas la peine Monsieur Samaras. On a fait ce qu'on avait à faire.
-J'aurai du le faire à votre place.

Assad croise mon regard.

-Je te sors de là, promis.

Il hoche la tête et s'essuie le nez.

La cité de jeunesse [Tome 3]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant