Unpredictables - You got me !

Chapitre 27

~Bryan

Avant de partir de la chambre, elle cherche un truc dans ses affaires qu'elle cache derrière son dos. Elle est stressée lorsqu'elle s'approche de moi.

- Tu sais le jour de ton anniversaire, je t'avais promis un cadeau. Le voici.

Elle me tend un objet rectangulaire emballé dans un papier cadeau. Je saute de joie intérieurement. Sa petite attention me touche et je sais directement que je vais aimer. Je n'ai pas besoin de parler, tout est dans le regard. J'ouvre la petite boîte en bois et je découvre une clé. Je suis soudain perplexe mais quand je l'examine de plus près, je sais de quoi il s'agit vraiment. C'est un couteau.

- Je sais que ça paraît bizarre de t'offrir un couteau. C'est juste qu'après que tu te sois battu avec Mathiew, je me suis rendu compte des risques que tu prenais pour moi. 

Je détaille la lame longue de huit centimètres qui semble trancher comme un poignard. 

-  J'ai peur pour toi, Bryan. Alors je veux que tu portes toujours cette arme sur toi, cachée de manière à ce que ce soit accessible en cas de problème. Tu pourras faire ça pour moi ?

- Bien sûr (je la prends dans mes bras) Merci.

On reste enlacés encore quelques minutes puis avant de sortir de la pièce, je range le couteau dans ma poche, me promettant de lui trouver une cachette secrète. Nous repassons dans le couloir, les doigts enlacés et le sourire aux lèvres. Faut pas être très futé pour deviner ce qu'on était en train de faire. Effectivement, la copine de Kylie nous aperçoit et se met à nous lancer des regards entendus. Je salue tout le monde, un peu mal à l'aise sous tous ces regards inquisiteurs. Kylie, sentant mon embarras, intervient :

- Je vous présente Bryan, un... un ami.

La cantonade m'accueille avec gentillesse. Quant à moi, je souris poliment ne sachant que faire d'autre. Les parents de Tiffany, son copain Craig, Kylie et moi prenons place dans la salle à manger.
À table, je reste à l'écart et écoute Kylie parler de l'avancement du projet à Sheryl, la mère de Tiffany. Elle est d'ailleurs la copie conforme de sa mère en rousse. Il s'agit d'une grande femme, blonde qui inspire la sympathie au regard bienveillant. Puis, celle-ci se tourne vers moi :

- Il me semble que je t'ai déjà vu quelque part. Mais où je n'en ai aucune idée.

Elle examine les traits de mon visage et pendant une seconde j'ai cru qu'elle m'avait démasqué. Alors j'ai recours au mensonge quotidien de la célébrité qui essaye de passer inaperçu :

- Je ressemble peut-être à quelqu'un que vous connaissez.

- Sans doute.

Les deux amies me regardent d'un air perplexe. Elles ne peuvent pas comprendre les raisons qui m'ont poussé à ne pas révéler mon identité. Tout ce que je veux c'est être considéré comme une personne normale. Pas question d'être traité différemment sous prétexte que je suis une personnalité publique.

- J'oubliais le principal : comment vous vous êtes rencontrés ?

Nous devenons gênés, l'une avalant sa gorgée d'eau de travers et l'autre se forçant à retenir son rire. Elle ne se décide pas à répondre donc je prends la parole :