Univers parallèle ~Eruri/Jarco~

5# Il était une fois dans SNK

PDV Livai (alter ego)

Toute cette situation m'échappe...

Dans cette pièce à l'odeur pestilentielle, je me trouve avec Hansi Zoe, Kirstein et Jaeger. Nous sommes tous les quatre perdus, nous demandant comment nous sommes arrivés ici et pourquoi nos vêtements ont été changés pour d'autres. Sans mes lunettes, je suis myope comme une taupe. Je dois plisser mes yeux pour parvenir à détailler le visage de nos ravisseurs qui refusent d'admettre nous avoir kidnappés. Pourquoi est-ce le petit Arlet et Mikasa Ackerman?

Tout ce que je me souviens avant d'arriver ici, c'est que je corrigeais des copies dans mon bureau quand cette agréable odeur citronnée s'est rependu. J'ai eu le puissant sentiment que je devais aller voir Hansi dans son local, ce que j'ai d'ailleurs fait. Je n'arrivais pas à corriger de toute façon, ne cessant de penser à la querelle que j'ai eu la veille avec mon mari. Tous deux de caractère posé en temps normal, il est rare que nous levons la voix et encore plus que nous nous couchons en étant toujours en colère l'un contre l'autre. J'ai fait dormir Erwin sur le canapé et ce matin, je suis partie sans lui adresser la parole. J'aurais pourtant dû, car j'ai le cœur horriblement lourd. Je n'aime pas qu'on soit fâché et encore moins pour un sujet pareil...

Je suis fatigué ces temps-ci avec le surplus de travail que je fais. Mes élèves ne me prennent pas au sérieux à cause de ma taille et j'ai beau essayer de lever le ton, je suis incapable d'avoir la moindre discipline dans ma classe. On se moque de moi et le soir, quand j'arrive à la maison j'ai le moral à plat. C'est ce que Erwin me reproche. Il craint que je fasse un burnout si je ne prends pas un congé bientôt, mais je ne peux pas me le permettre. Je viens tout juste d'avoir mon poste de façon stable et dois prouver que je le mérite. Être enseignant, c'est mon rêve depuis que je suis un gamin. Je ne peux pas tout gâcher et je préfère espérer qu'ils vont se calmer bientôt, que tout va aller mieux.

Erwin trouve aussi que je ne passe pas assez de temps avec notre fille, Kaya. J'essaie pourtant, mais je suis trop débordé. C'est la même chose pour le sexe. Cela doit faire plus de deux mois que moi et mon homme n'avons eu aucun rapport. Il essaie pourtant, mais le soir je suis trop épuisé pour quoi que soit. Je ne veux pas détruire mon mariage à cause de mon travail... C'est parce que j'avais peur qu'hier je me suis mis en colère noire quand il m'a reproché tout ça. J'aime cet homme, mais ces temps-ci je suis détruis. Les cernes sous mes yeux sont horribles et je me drogue au café et au thé.

Armin Arlert nous regarde tous les trois avec inquiétude alors qu'aucun de nous n'ose parler depuis la scène entre Jean et son petit ami. Je sais qu'ils sortent ensemble puisque c'est moi-même qui ai donné des conseils à Kirstein sur son acceptation de sois. Je suis fier quand je peux aider un jeune en difficulté. C'est dans ces moments que je comprends pourquoi je fais ce travail.

Floch revient dans la pièce sans l'ombre d'un sourire, jetant au passage un regard dédaigneux à Jean qui semble aller mal. Se sont-ils laissés? Il est accompagné par un vieil homme chauve à la petite moustache. J'ai beau plisser les yeux, mais je ne le reconnais pas. Armin s'avance vers lui pour lui dire quelque chose à voix basse, puis je vois l'étranger froncer les sourcils.

-Major Hansi, est-ce que vous pouvez m'expliquer ce qui s'est passé ici? S'enquiert l'inconnu, où est le projet sur lequel vous travailliez?

-Euh... je suis navrée monsieur, mais je ne vois absolument pas de quoi vous parlez, répond Hansi avec embarras, est-ce qu'on se connaît?

-Lorsque moi et Mikasa sommes arrivés, il y avait de la fumée qui s'échappait de la pièce, explique Armin, nous avons entendu un drôle de bruit, puis quand nous sommes rentrés ils ont commencé à agir étrangement. C'est peut-être un empoisonnement?