Le lycée était en soit, un lieu, sommes toutes, normal et banale : une cours, des bancs, des tables à l'extérieur du self, un self, quatre bâtiments, un internat, des préaux.
Bref un lieu normal d'étude pour adolescent et jeune gens qui atteignent la majorité ou pas du tout, en phase de devenir adultes qui ne savent pas trop encore quoi faire de leurs vies. C'était le cas pour Dante, encore tout déboussolé de ses derniers jours, il entra dans la grande cours dont le sol était gaiement recouvert de feuilles verdoyantes devenant peu à peu jaune et brune. Il regarda rapidement un panneau où était inscrit les prénoms et leurs classes respectives, son prénom se trouvait au milieu de la feuille entre une "Granger Joséphine" et un "Iguel Leon". Il sentait que l'année allait être longue, surtout quand on le poussa avec un "Bouge de la Paysan", un grand baraqué cliché de l'univers des comics, cet "ennemi" du petit héros au départ qui le harcèle. Dante ne prêta pas plus attention à la personne et parti tranquillement dans un coin à attendre la sonnerie et la répartition des professeurs principaux.
Il se trouva avec un professeur d'histoire fort sympathique, un peu rondouillard, une chemise rose pétante improbable, des lunettes rondes, presque chauve et une grosse voix. Un bon prof, seul bémol, il demanda à ce que tout le monde se range en ordre alphabétique, Dante se trouva donc à écouter le professeur qui plaçait tranquillement les élèves avec des surnoms. "Maman Ours brun maquillé ici, mouton brun juste à côté et le serpent albinos pareil. Le sweat bleu de l'équipe de foot devant moi, tu sera mon ennemi. pour l'année" Dante écouta les autres surnoms plus incongrue les uns que l'autre alors qu'il découvrait ses deux voisins, Joséphine qui se maquillait parce que "pas assez de mascara, pas assez de fond teint, mon rouge à lèvre est partie ...". Une petite brunes aux cheveux lisses, au teint basané et aux yeux verts, tandis que Leon, était un albinos vous savez, ses personnes qui ont une forte dépigmentation de la peau.
Donc, Leon avait une peau naturellement blanche, en accord, les cheveux blancs courts avec une frange s'arrêtant au-dessus de ses yeux en amandes rouges. Le trio se trouvait à une table du milieu au centre de la classe, les places où le plus souvent on te dit "Baisse toi !", "Pose ton cul". Joséphine trouva bon de commenté l'instant avec une fidèle réplique :
-Oh mais je suis tombé dans une classe de pégus, heureusement que je suis là pour rattraper le coup ! Bah oui y en a pas deux belles comme moi hein ! Je refuse de me rabaisser dans cette classe de SDF, non mais regardez vous !
Le brun tourna la tête vers son homologue albinos histoire de voir si il avait bien entendu, sa réponse fut le faux sourire qui creusa des petites fossettes aux joues de Leon qui clignait des yeux. Un silencieux bourdonnement retentit dans la classe. Oui... Ils étaient assis à côté d'une arrogante et orgeuilleuse "Princesse" qui se gênait pas pour dire ce qu'elle pensait mais ce fut jusqu'à le prof la convoque à la fin du cours.
~∆~
La fin de la journée était à peine arrivé et Dante avait l'impression que cela faisait dix ans qu'il étudiait ici. Il avait déjà pris ses repères, fait le tour plusieurs fois de la ville, merci les heures d'études. Il avait appris à repérer la plupart des harceleurs et raquetteurs du lycée. Il avait fait une sympathique connaissance en la personne de Leon qui venait lui aussi d'arriver en touriste. Avant il était au lycée privé... Et il a fini dans le publique pour s'être fait renvoyer, apparemment il avait mis à tabac un groupe de "personnes se croyant mieux que tout le monde avec des parents fortunés". Il apprit par ailleurs que l'albinos était encore plus discret que lui et restait en retrait de la société à la mode "réseaux sociaux". Dante n'avait pas chercher à savoir pourquoi trop occupé à essayer de mémoriser le chemin du retour, Leon pris l'une des nombreuses lignes de Tramway pour rentrer chez lui, laissant ainsi Dante dans sa galère de rue. Le brun marcha avec le vent caressant ses bouclettes brunes bien que ses cheveux soit coupé court et rasé sur les côtés. Il ne voulait cependant pas s'arrêter, à quoi bon ? Personne lui aurait indiqué sa route, il se mit à se maudire "J'aurai du demander à Leon, quel con !", après plus d'une heure il retrouva l'immeuble, son "chez lui" désormais. "Chez moi..."
Cela sonnait toujours étrange à son ouïe, lui qui était habitué aux petits pavillons simples des villages, au maisons étalés formant des quartiers et non aux immeubles. Une claque, il n'avait pas d'autres mots, il avait sans arrêt l'impression de s'en prendre depuis qu'il était ici. Changement d'ambiance, de nouveaux visages constamment, des dangers un peu plus présent et de temps à autres plaisants. Il y avait aussi les bons côtés... Fallait juste les trouver.
Sans sans rendre compte, ses pas l'avait conduit au pallier de son logement. Il ouvrit sans souci la porte et rentra pour se prendre une nouvelle claque. Cette fois-ci du à l'odeur de tabac régnant dans la pièce mélanger à celle de l'alcool bon marché. Dante du faire un effort pour entrer et immédiatement ouvrir les différentes fenêtres du logis. Il laissa son sac dans sa chambre et alla dans le salon afin d'avoir des explications, dites explications qu'il n'aura pas vus comment son père dormait dans le vieux fauteuil vert grinçant à chaque mouvement.
Le fils prit une profonde respiration et regarda la table, plusieurs billets d'un côté, le paquet de carte, malgré l'usure, parfaitement rangé dans sa boîte. Rien n'a redire, ce soir, son père avait gagné. Il eut un pincement au courant, Dante secoua vivement la tête, pris son téléphone et chercha une activité dans le coin. À la rigueur, il y avait un billard non loin de là, il était bien noté pour l'ambiance mais pas pour la propreté. "Sa fera l'affaire pour ce soir, je dois me changer les idées."
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La Fin Cache Un Début
VampireDante Graves est un adolescent banale, une vie bien rangé, ne croit pas au surnaturel. Comme dans toutes les histoires il y a un déclencheur, sa mère décide de le renvoyer chez son père, loin de ses zones de confort et de son passé. En a peine quelq...