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Dante ce contentait de fixer son plafond blanc crépi aux auréoles brunâtres causer par les fuites d'eau des voisins. Il se sentait... Vide, affamé, inconnu à lui même. C'était une étrange sensation pour tout dire, il avait envie de mordre dans le moindre cou dégagé qui était à sa porter. Cela le terrifiait, il avait séché deux journées à cause du décès et il se sentait mal. Sans parler du faite que le brun avait décidé de se couper du monde en ne répondant plus à personne. Aussi bien sur son portable que dans le vrai vie, malheureusement, aujourd'hui ne fut pas comme les autres jours. Puisque celui qu'il pouvait considéré désormais comme meilleur ami était là.

Sa porte de chambre s'ouvrit sur une silhouette blanche du surnom d'Albinos.

-Tu es devenu paraplégique ou tu peux encore marché ?

-Laisse moi Leon.

Ce dernier se pinça les lèvres en levant les yeux. Il hésita avant de se décidé.

-J'ai quelqu'un qui peut t'aider. Pour cela il faut que tu te lèves et que tu me suis.

Le brun frisé tourna mollement la tête pour juger l'unique personne qui actuellement lui tenait tête. Leon était accoudé à l'albâtre de la porte et ne semblait pas décidé à plier bagage.

"Okay" souffla Dante en se levant, mécontent de céder ainsi à l'adversaire. Quand il sortit dans la rue, il avait revêtit un masque blanc qui lui couvrait le nez et la bouche en plus d'un sweat à capuche et de son jean bleus avec ses baskettes. Mais même ainsi, tout lui parvenait, le moindre battement de papillon lui résonnait comme un son perceptible tel un mot chuchoté à côté de lui.

Leon s'arrêta devant une grille et un interphone, son ami regarda les alentours, uniquement une immense barrière de pierre, on ne pouvait voir que les pointes des sapins qui y dépassait. Sur certain mur était inscrit "Propriété privé, défense d'entrée".

La grille s'ouvrit automatiquement et Leon entra en compagnie de Dante, ils marchaient sur cette route de pierre entouré par la forêt. Une minute le brun imagina le calvaire que cela devait être quand il pleuvait.

-Tu passe par ce chemin , matin et soir ?

-Yep ! J'ai pas encore assez d'argent pour avoir une voiture.

-Tu travail.

-Mmh mmh, stagiaire, médecin légiste.

Le frisé regretta aussitôt sa question et se pinça les lèvres. Bientôt les arbres laissèrent place à un grand jardin et à un ... Un château français ? Une magnifique bâtisse, construit probablement à la Renaissance... Sa ne devait pas être la joie pour faire le ménage et chauffer.

-Alors ... Tu vis, la dedans... ?

-On est 8 à cohabiter la dedans.

Le brun se demanda rapidement qui pourrait lui donner de l'aide dans ce titanesque bâtiment construit à côté d'une rivière et avec des milliers de grande fenêtre. Leon se pressa sur les marches et ouvrit une porte Dante sur les talons. L'intérieur était tout aussi majestueux que l'extérieur, sans parler de l'immense escalier au centre qui donnait sur 3 étages... Ou plus ? Tout lui semblait différent. Il se serait presque sentit... À l'aise ?

-Avant que ton cerveau plante, l'escalier est à doubles hélices, c'est à dire que l'on peut monter et descendre sans ce croiser.

-Qu'est ce que ... Sa appartient à qui ?

-Marius, c'est elle qui va t'aider, le château lui ainsi que tout les hectares de forêt.

"Déjà que le prénom est pas commun... c'est possible de s'appeler Marius ?", l'albinos fit signe à Dante de le suivre, il rentra dans une salle sur leurs gauches, un salon probablement puisqu'il avait une télé, un canapé à deux angles et des pouffes à l'intérieur, le tout autour d'une table ... Remplis de cadavre de reste chinois ou de boîte à pizza.

-Installe toi, le temps qu'elle arrive on en a pour une minute.

Leon regarda avec désespoir la table alors qu'il s'écroula dans un pouffe bleu ciel, les fenêtres du "salon" ainsi que la baie vitré donnait sur une partie du jardin, quelques labyrinthes aux buissons taillés aux millimètres près à en juger par le jardinier qui s'y attelait, des rosiers en fleurs, la rivière ou le fleuve qui passait non loin de là, il avait jamais été bon en géographie.

-Alors ?

La voix féminine le fit sursauter, alors qu'il se retournait pour regarder la propriétaire des lieux qui contrastait avec son chez elle. Marius, si c'était bien elle, portait un débardeur dénudé dans le dos et un sarouel, des lunettes de soleil sur le nez et des cheveux noir court, rasé irrégulièrement avec quelques dessins, le dessus était long et coiffé n'importe comment. C'est probablement ce qu'elle souhaitait : un style désinvolte et pas commun dans un lieu qui était pourtant symbole de richesse et de raffinement.

-Me dit pas que Charlie à pas fait les corvées, soupira t'elle à l'adresse de Leon, qui lui répondit par un signe de tête positif.

Elle parti s'asseoir sur le canapé et se calla dans un angle en faisant signe à Dante de se mettre à l'aise. Il aurait bien voulu mais voir la gorge dégager de son hôte le déstabilisait, il se faisait violence pour ne pas ... Il arrivait même pas à donner un mot précis à ce qu'il pouvait faire. Dante s'installa donc sur le canapé, son ouïe s'amusa à lui jouer des tours puisqu'il put entendre d'autres personnes qui vivaient ici.

-Donc, Leon m'a brièvement expliquer, donc : tu as commencé à être "bizzard" pendant les vacances ?

-Oui ...

-Et ça c'est aggraver avec le décès ?

Dante dit machinalement oui en regardant Leon qui c'était enfoncer dans son pouffe et regardait la porte.
Marius continua un moment, à lui poser des questions sur ses symptômes. A la fin elle éclata de rire, une bonne crise de fou rire sous le regard incrédule du duo.

-Sérieusement Leon ? Je me serais attendue à mieux qu'à un nouveau née.

Dante haussa un sourcil alors que Marius se mit sur un coude.

-T'es juste un vampire mon pauvre, y a fallu que tu tombe sur ses buveurs de sang ! Je vais chercher quelques choses pour que tu puisses rester au soleil.

Elle se leva et partie comme si de rien n'était. Dante regarda Leon en arquant un sourcil sans comprendre.

-Attend, attend, elle est sérieuse ?

Leon hocha la tête et Dante rit, par nervosité ou par incrédulité il ne savait pas trop lui même.

-Je ne sais pas si je dois trouver sa génial ou paniquer.

-Franchement, tu le prends bien.

La Fin Cache Un DébutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant