Incompatible [A. Griezmann]

Chapitre 18 : Tu ne m'aimeras plus après ça.

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Bonne lecture✨

Chapitre 18
Tu ne m'aimeras plus après ça.

Eleana Sacchinelli
15 juillet 2018
16h45

Je suis assise avec Solenn à nos places dans la tribune VIP. Les supporters sont nombreux à avoir fait le déplacement. La cérémonie d'avant match est magnifique je trouve que ça honore vraiment cette compétition.

Solenn - Regardes, dit-elle en faisant un mouvement de tête vers la gauche.

Je tourne donc ma tête dans cette direction, à ma gauche également et aperçois Erika ainsi que la famille de Antoine s'avancer vers moi. Avec toutes les places dans ce stade il faut que ça tombe sur moi. J'ai toujours su que j'avais beaucoup de chance. Je salue la femme de Antoine et elle s'installe à côté de moi. Solenn se retient de rire, je vous jure que le portrait de moi à côté de Erika doit être épique. Le match commence et j'essaye vraiment de suivre les actions. Lorsque Antoine a le ballon je ne peux m'empêcher de sourire ce qui alerte le regard de Erika.

Erika - Qu'est-ce que tu regardes comme ça ?

Eleana - Les occasions et les passes. Ils jouent vraiment bien je trouve, dis-je en y ajoutant un sourire forcé.

Erika - Je comprends que tu sois heureuse, après tout c'est la toute dernière fois que tu les vois. Tout ça sera fini après.

Eleana - Oui. Après j'ai des contacts avec certains joueurs donc ça ne me pose pas de réel problème personnellement. Il y a juste la compétition qui risque de beaucoup me manquer.

J'essaye de me re concentrer sur le match. Antoine provoque une action ce qui fait qu'à la 18' minute Mandzukic marque contre son camp. La joie est présente. J'espère que ce but va annoncer que du positif. A la 28' minutes c'est les croates qui viennent égaliser. J'avoue qu'ils jouent plutôt bien ces croates pour une si petite nation. Un penalty est sifflé en notre faveur à la 38' minute. C'est évident que c'est Antoine qui va le tirer. Je pris intérieurement pour qu'il le mette, il n'en a pas loupé depuis un peu plus de deux ans maintenant.
Je vois Erika et sa fille toute impatiente. Je les comprends. Je comprends ce qu'elles ressentent en ce moment car moi aussi je ressens ce sentiment. En les regardant je comprends que je suis comme elles. Que je ressens le même amour pour ce joueur qui a fait tellement de choses pour moi que ce soit en positif ou en négatif.

Mía - Papa va marquer ?

Erika - J'espère.

Leur fille saute dans tous les sens, impatiente de voir son père marquer.
Le ballon pénètre dans les filets, je ne suis pas surprise. Je connais son talent. Ces deux femmes sautent de joie. Personnellement, j'intériorise tout le sentiment qui s'empare de moi car j'aimerai sauter également et crier mais dans mon cas ce n'est strictement pas envisageable.