Chapitre: 4

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Pdv Alice:

 Je prends nos manteaux et nos chaussures que nous enfilons rapidement. Je regarde sur mon portable quel vol nous pourrions prendre. Une fois cela fait je saisis ma valise et la main de ma fille qui elle aussi tient sa valise à roulettes. Je vérifie une dernière fois que nous n'avons rien oublier et franchit la porte de la chambre d'hôtel avec ma fille. Une fois à l'accueil je rends les clés à la fille avec son regard méprisant. Je vais m'assoir sur les fauteuils attendant le taxi pour l'aéroport que je viens d'appeler. J'assois ma fille sur mes genoux et lui donne sa bouteille d'eau. Elle me remercie. 

Remarquant que mon rouge à lèvre a totalement couler je le sort de ma poche. Et m'en remet un peu. Ma fille m'observe attentivement. 

 - Je peux en avoir un peu maman s'il te plais ? me demande Anna.

 - D'accord mais juste un peu. répondis-je

 Je lui applique le rouge à lèvre délicatement sur ses petite lèvres. Une fois finit elle sourit et me remercie. Me sentant observée je regarde autour de moi et voie le Roi dans un fauteuil pas très loin de la ou nous étions assises. Que fait-il ici ? Voyant qu'il observait MA fille attentivement, je décide de me lever pour attendre mon taxi devant l'hôtel qui devrait être la d'une minute à l'autre. 

 Quelques minutes plus tard mon taxi arrive je monte avec ma fille à l'intérieur satisfaite qu'Alexys ne nous est pas suivi. Nous arrivons rapidement à l'aéroport et je me dirige avec ma fille vers la billetterie. Mais avant que je n'ai pu acheter quoi que ce soit une voix dure ce fait entendre.

 - Je vous interdit de faire sa ! rugit la voix d'Alexys

 Je me retourne essayant tant bien que mal de ne laisser aucune émotions transparaitre sur mon visage.

- Et de quel droit me demander vous cela ? lui répondis-je 

Il fronça les sourcils visiblement en colère.

 - Ecouter je n'ai pas le temps de discuter avec vous je dois rentrer chez moi et pour cela je doit acheter les billets d'avions, un avion qui décolle très bientôt avec ma fille et moi à l'intérieur.

 - Je ne crois pas non. 

 - Et je pourrais savoir pourquoi ! dis-je énervé.

 - Vous avez quelque chose qui m'appartient. La bague que vous portez à votre annulaire gauche est une de nos armoiries royal. Elle appartenait à la mère de mon arrière grand-mère et elle a disparu il y a de cela huit années.

Oh non, non, non. Me dites pas qu'il est entrain de croire que...

- Si vous ne me la rendez pas immédiatement j'appelle les autorités !reprit-il

Il ne sait pas ce qu'il fait. Il veut prendre la bague qu'il ma passé au doigt au moment où il me jurait fidélité.
Je sens une sourde colère se rependre en moi. Il croit que je suis une voleuse. A contre cœur et les larmes au yeux j'enlevais mon alliance qui jusqu'à aujourd'hui ne m'avais jamais quittée. Je lui pose dans la main et me retourne vers la femme de la billetterie.

- Il me faudrait deux billets d'avion s'il vous plaît. Pour le premier avion.

- Ne lui donner rien du tout ! Rugit une voix vibrante de colère.

La femme qui se tient devant moi commence à ranger les billet qu'elle allait me tendre. Je lui fis signe de me les donner. Elle me regarde avec un regard désolé.

- C'est pas croyable ! Vous avez eu votre fichu bague laissé moi tranquille, je veux juste rentrer chez moi.

- Ça ne va pas être possible. Vous restez ici jusque ce que je découvre qui vous êtes.

Tout sauf ça ! Il va me prendre ma fille. Il ne peut pas découvrir la vérité, notre vérité.

- Je suis désolé Monsieur Colluci vous avez récupéré la raison de votre poursuite après nous. Je pense donc qu'il serait temps, dans l'intérêt de nous trois que vous retourniez dans votre palace absolument parfait et que moi et ma fille retournions chez nous aussi, dans notre pays.

Il me regarda ou plutôt m'analysa. Qu'essayait-il de faire ?

- Vous savez madame Williams, c'est très regrettable tous ça mais c'est non.

- Ah oui ? Et pourquoi sa ? Qu'est-ce qui m'en empêchera ?

- Car vous aviez avec vous un objet de valeurs très important et vous vous rappeler que je suis roi n'est ce pas ?
J'ai donc la possibilité de faire annuler chaque vols que je voudrais, alors maintenant arrêter de vous montrer insolente et venez avec moi !

Comment peut-il oser le ton sur moi. Même si il ne ce souviens pas de moi, quand je l'ai rencontré il n'était pas aussi froid et autoritaire.

Je lui passais devant avec Anna qui elle était dans la lune et n'avais même pas remarquer la présence de son père. Ce n'est qu'au moment de partir  quelle s'en est rendu compte. C'est sans grande surprise que je découvris une range rover noir devant l'aéroport. Le plus choquant sa à été de voir que aucun journaliste n'était là. Étrange...

Il allait pour m'ouvrir la portière mais je le devança et l'ouvrit moi-même. Cela semble le surprendre comme le premier trajet que nous avions fait en voiture tout les deux. Il avait fait une blague stupide sur le faite qu'il était un parfait gentleman et que je gâchais l'aspect romantique de notre soirée. Je me rappel lui avoir répondu que j'étais une femme indépendante et que je pouvais me débrouiller seule, surtout si c'était pour ouvrir une portière de voiture.

Mais cette fois si, il n'eut pas la même réaction. Il fut surpris puis ensuite c'est de la colère qui est passé dans son regard. Il me fit signe de monter alors que son chauffeur rangeait nos valises. J'inspecte la voiture et remarque un détails plutôt important auquel il n'a visiblement pas pensé. Je me retourne alors prise d'une sourde colère.

- Où est le siège ?

Il me regarde ne sachant sans doute pas de quoi je parlais.

- Le siège pour enfants. Anna est encore trop jeune pour pouvoir s'assoir sur un siège sans être surélevé.

Je n'attends pas qu'il répond et continue de lui parler le fixant droit dans les yeux.

- Sérieusement, vous nous obligez à venir avec vous et en plus vous n'avez même pas les moyens d'emmener ma fille. Quelle genre de Roi de pacotille êtes-vous ?

Je n'aurais sans doute pas dû dire la dernière phrase car son regard s'obscurcit jusqu'à devenir presque noir.

- Monté.

- Il en ait absolument hors d...

- J'AI DIT MONTÉ !

Je sursauta violement et pris toute suite ma fille dans mes bras qui alors qu'elle commençait à être fatiguée, avait sursauté elle aussi.  Je ne réplique rien ne voulant rien aggraver et monta avec ma fille dans la voiture. Je la mis sur mes genoux refusant que cet homme que je pensais connaître ne la touche. J'accroche la ceinture par-dessus nos deux corps et pose ma tête sur la vitre. Ce n'ait que lorsque la voiture démarra que je m'autorises à laisser quelques larmes m'échapper faisant attention à ce que le principal coupable de ces larmes n'en sache rien.
Anna c'était finalement endormi sur moi. Pauvre petite ça a été une journée fatiguante pour elle aujourd'hui.  Ce n'est que quelques minutes plus tard que moi aussi je m'endormais avec un poids énorme sur le cœur et pleins de questions en-tête.

Un Retour RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant