Chapitre 17 :

7.8K 551 8
                                    

Pdv Alice :

Je crois que je ne m'habituerais jamais au fait qu'Alexys gouverne un pays et qu'il visiblement assez d'argent pour s'acheter un jet privé. Moi qui lui avait dit que l'on avait un vol à 23h, je me sens un peu idiote. Concernant mon idiotie, il se peut que dans la précipitation, je n'ai pas fais de valise pour moi. Je vais donc devoir m'acheter des vêtement directement à Baram. 

Alexys est sortit de sa voiture depuis un petit moment déjà et il nous attend devant les marches de l'avion. Sa fiancée, elle, est monté depuis au moins dix minutes, ayant surement marre d'attendre une femme pour qui elle n'a apparemment aucune empathie. 

Je me décide tout de même à sortir de la voiture. Je vais pour récupérer les petites affaires que j'avais prises pour Anna qui sont dans le coffre. Une fois les affaires d'Anna récupéré, je me dirige vers la portière pour aller récupéré ma fille mais je me prend un mur et fais tombé les petits sacs que j'avais préparer pour Anna après le départ d'Alexys.  Je m'accroupi pour ramasser et une autre main se joint aux miennes? Je lève la tête et tombe dans le regard profond de mon ex-mari.  Remarquant que nous nous fixons depuis un trop long moment, je détourne le regard et ramasse en vitesse les petits sacs. La portière de la voiture s'ouvre avant même que je n'ai pu me relever. Il détache délicatement Anna et la prend dans ces bras avec facilité. Il referme la portière délicatement pour ne pas réveiller Anna et se retourne vers moi. 

- Il me faut tes clés de voiture. dit-il en chuchotant. Il ne sait pas que Anna a un sommeil profond et c'est drôle de le voir en train d'essayer de ne pas la réveiller. 

- Pourquoi ? demandais-je pas tellement sûr de vouloir lui confié ma voiture. 

- Car elle ne va pas pouvoir resté indéfiniment sur cette piste d'atterrissage. Il me dit sa avec un sourire en coin. Je le crois pas il est en train de se moquer de moi ! Alors comme un vieux réflexe de notre complicité d'antan, je souris et lui pince le bras. Un réflexe dont seulement moi s'en rappelle puisqu'l me regarde sourcil froncé l'air de demandé " C'était quoi ça ? ". Je souffle bruyamment lui faisant comprendre que je n'ai aucune envie de reparler de sa. 

Je lui donne mes clés sans le regarder. Il les donne à son tour à quelqu'un en lui parlant en italien. Je crois que je n'ai pas besoin de préciser que je ne parle aucunement cette langue.  

- Un de mes hommes va ramener ta voiture chez toi. Il dit sa d'une voix platonique. Il me fait signe également de le suivre et nous rentrons dans l'énorme appareil. 

-------

Un main me secoue fortement. J'ouvre les yeux en sursaut. La fiancée d'Alexys se tient devant moi avec un sourire de peste scotché au lèvres. 

 - On est arrivé, faut descendre maintenant. 

Et elle part sans un regard en arrière ne me disant même pas ou est ma fille et Alexys. Je me lève, arrange mes chevaux et souffle un bon coup. Le soleil de Baram se couche doucement lorsque je sort de l'avion. Une voiture noire assez imposante est devant moi. Je m'y avance et ouvre une des portes arrières .  La première vision que j'ai c'est Anna me faisant un énorme sourire. Elle tapote la place à côté d'elle. Je m'y installe et ferme la portière. Alexys démarre en trombe. Je le regarde dans le rétroviseur intérieur et je le surprend à me fixer quelques secondes avant de détourner son regard sur la route. Il m'a l'air en colère pour une raison que j'ignore. A côté de lui sa fiancée dont je ne connais toujours pas le nom se lime les ongles. 

Je me demande alors à quel point a changer Alexys. Elle et moi sommes tellement différentes. Il disait détester les filles superficielle et voila fiancé a l'une d'entre elle. Mais qui suis-je pour jugée ? Je reporte alors mon attention sur ma petite fille. Elle regarde part la fenêtre. Elle semble aimé ce pays plus que de raison sans même savoir qu'elle en ait l'héritière. Je lui prends la mains ce qui la fait se retournée vers moi.

- Regarde maman comme c'est beau !  J'aimerais aller avec eux là-bas. elle me montre des enfants s'amusant dans un petit lac entouré de leurs parents. Elle me fait ses yeux de biche. J'allais lui répondre lorsque une autre voix plus aigu répond à ma place. 

- Tu pense vraiment pouvoir jouer avec eux ? C'est ridicule !

Un grand coup de frein fait arrêter la voiture ce qui nous surprend tous. Dieux merci, nous avions nos ceinture. 

 - Je t'interdis de parler comme cela à ma fille. 

Alexys répond cela d'une voix pleine de rage. Sa fiancée tourne sa tête en direction de la fenêtre. Je le regarde alors et lui souffle un désolé. Je le vois dans ces yeux qu'il ne sait pas pourquoi je lui présente des excuses. Mais je le dois,  Anna et moi arrivons dans sa vie du jour au lendemain. Je pense que cela est aussi dur pour lui que sa ne l'ai pour moi. 

Mais je me rappelle alors qu'il vient de dire à voix haute qu'il était le père d'Anna. Je me tourne vers elle surprise. 

 - Tu es au courant ? lui demandais-je les larmes au yeux 

elle me fait un grand sourire et hoche la tête.

 - Depuis un petit moment. dit-elle en riant.

Je regarde Alexys qui lui à les yeux poser sur Anna. Il repose ensuite son visage sur la route et redémarre. Quelques minutes après nous arrivons au palais. Je n'y crois toujours pas qu'Alexys était là depuis tout ce temps. Je suis là pour ma fille mais si nous n'avions pas eu un enfant nous nous serions peut-être jamais recroiser. 

La voiture s'arrête ce qui me fait sortir de mes songes. je détache Anna qui s'empresse d'ouvrir la portière et de sortir dehors. Je la suis de très près. Alexys sort à son tour mais dit quelque mots à l'oreille de sa fiancée et celle-ci part en direction du palais les yeux regardant le sol. 

Mon ex-mari se dirige vers nous et Anna fonce dans ces bras. Ce spectacle m'émeu plus que je ne l'aurais cru. Je verse une petite larme que j'essuie très vite. Mais pas assez vite pour que ma petite fille et son père ne le remarque. Anna dit elle aussi quelque chose à l'oreille de son père qui acquiesce alors qu'il la fait descendre de ces bras.  Elle se dirige cette fois-ci vers moi et je me penche un peu pour lui faire un câlin. Après un temps que je ne peux définir, elle me tire par la main vers son papa à qui elle prend la main également. Nous nous dirigions alors à notre tour vers cette grande bâtisse sans savoir qu'elle allait redéfinir ma vie. 

Un Retour RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant