XV - μετασχηματισμός (Transformation)

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Transformation : du latin transformationem, de transformare, transformer. Action de changer quelque chose en profondeur, de manière drastique, métamorphoser quelque chose.


Elle regardait avec mépris sa créature. Elle ne savait plus vraiment quoi faire d'elle à présent. Elle n'arrivait cependant pas à s'en lasser. Sa création était vraiment unique. Depuis sa fontaine, elle l'observait dans le monde des humains, elle était d'embrasser avec passion. La déesse fut au moins satisfaite que ce ne soit pas Chanyeol, cette créature qu'elle trouvait toujours immonde et repoussante. Elle détestait cette créature et surtout, son créateur. Elle ne savait pas non plus d'où provenait cette chose qui s'interposait entre sa créature, Chanyeol et Sehun. La situation commençait à devenir très ambigu, voir complexe, comme dans le monde de la Déesse. Elle ne voyait qu'elle Dieu pouvait encore soutenir la cause d'Héphaïstos. Ne pas avoir le contrôle sur la situation avait le don de l'énerver, sa propre créature sous le charme d'une personne inconnu de tous.

Derrière elle, apparu son amant dans un rayon de lumière blanche. Arès s'avança vers sa bien-aimée, il aimait la voir de dos, le corps juste enveloppé dans un voile blanc laissant malgré tous ses formes à la vue de ses servantes. Son amant l'aimait plus que tout, il aimait ce corps, il aimait cette personnalité, il était sous le charme fou de sa déesse. Pour elle, il était prêt à tout, même à déclencher une guerre des Dieux. Il se fichait bien de ce que son père penserait de tout ça. Son amour pour la déesse le rendait aveugle. Aphrodite avait le total contrôle sur son amant. Arès s'approcha d'elle et posa ses deux mains sur ses hanches, ses lèvres vinrent rencontrer la nuque délicate de sa maitresse. Il y déposa un doux baiser en fermant les yeux. Ses mains remontèrent lentement vers sa taille, sa peau était si laiteuse, si douce, jamais il n'avait vu une si belle peau auparavant. Il était hors de question que quelqu'un d'autre que lui s'approprie ce corps, c'était la propriété du Dieu de la guerre.

- Ma déesse, que je t'aime.

La déesse avait son air désabusé au visage, ne prêtant pas attention aux gestes et aux paroles de son amant. Elle regardait sa créature s'amuser avec quelqu'un autre que la créature de son amant. Elle soupira, ce n'était pas ce qu'elle avait prévue au départ pour sa créature. Elle haïssait tellement fort son mari. Arès, déçu que son amante ne lui réponde pas, porta son attention sur ce qui dérangeait sa compagne. Il ne fut pas surpris de voir que c'était par rapport à ça. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres. Il avait envie d'elle, mais apparemment, l'alchimie n'était pas partagée. Elle continuait de fixer la jeune fille qui en embrassait une autre. Elle semblait dégoutée de la voir prendre autant son pied. Elle l'avait fait trop parfaite, tellement qu'elle attirait même les personnes de son sexe, du moins, c'est ce qui disait. Les Dieux, eux, savaient la vérité.

- D'où vient-il ?

Demanda la déesse. Arès plissa légèrement les yeux, il n'en avait aucune idée.

- Soupçonnerais-tu qu'un autre Dieu soit intervenu dans notre petit jeu de rôle ?

Questionna Arès à son tour, ayant compris où sa maitresse voulait en venir. Arès eu une idée en les observant. Il attrapa la main de son amante avant de la tourne vers lui et de l'attraper par la taille, un sourire vainqueur aux lèvres. Aphrodite aimait quand son amant lui souriait de la sorte. Elle aimait voir son bel homme quand il se tenait fièrement, ce sourire aux lèvres. Elle était ouverte à toutes suggestions quand elle le voyait aussi sûr de lui.

- Et si tu réaliserais son rêve à lui aussi ? Comme ça, ta créature s'amuserait avec ton autre création et la mienne pourrait les rejoindre sans trop de soucis et nous éloignerons la créature horrible d'Héphaïstos ?

Αφροδιτη [18+]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant