Métamorphose : Du grec ancien Μεταμόρφωσις, de μεταμορφοῦν, transformer, de μετὰ (voy. MÉTA), et μορφὴ, forme. Changement d'un être en un autre, transformation totale d'un être au point qu'il n'est plus reconnaissable.
Mon réveil sonne. Je soupire en tentant de l'éteindre à l'aveuglette. Je n'ai pas envie d'y aller aujourd'hui. Franchement, j'aimerai rester à la maison et glander toute la journée. Je fais tomber mon téléphone au sol et soupire en me tournant. Encore cinq petites minutes. J'ai de la chance d'habiter à côté de la fac et je peux me permettre de rater quelques heures de cours.
Mon oreiller est beaucoup plus douillé que d'habitude et cette sensation est plus que plaisante. Comment éviter d'aller en cours aujourd'hui ? Prétendre que je suis gravement malade ? Que j'ai une intoxication alimentaire ? Que je me suis cassé une jambe dans les escaliers ? Oui, j'aime bien ça... Problèmes domestiques sera mon excuse du jour pour ne pas me pointer en cours. J'ouvre les yeux et attrape mon téléphone au sol avant d'envoyer un message à Sehun en lui disant de ne pas compter sur ma venue aujourd'hui. Je m'étire en baillant avant de regarder autour de moi, je me frotte les yeux. Mon mal de ventre a totalement disparu et je me sens plus léger que d'habitude.
Je m'étire avant de quitter la couette et me dirige vers la salle de bain avant de tirer mon caleçon qui me rentre dans les fesses. Je me dirige vers mon lavabo avant de me rincer le visage. Ça me fait du bien, un petit gémissement s'échappe de mes lèvres lorsque l'eau fraiche entre en contact avec mon visage. Mes mains remontent ensuite dans mes cheveux lorsque je lève la tête en arrière. J'adore faire ça d'habitude, mais là... Quelque chose me trouble... Ils sont longs, excessivement longs. D'ailleurs, ils viennent me chatouiller les tétons. Depuis quand mes cheveux arrivent à hauteur de mes tétons... ?
Je me dirige vers le miroir, intrigué. Je m'arrête de bouger une fois devant. Je me frotte les yeux avec les deux mains. Mon corps... Je ne me reconnais pas. Les pulsations de mon cœur s'affolent alors que j'observe mon reflet avec effroi dans le miroir. Un cri de stupeur plutôt efféminé s'échappe de ma bouche lorsque je réalise sans réaliser. Je me recule du miroir. Dites-moi que c'est une blague, par pitié ?! C'est un cauchemar, je suis encore en train de dormir, hein ?! C'est quoi ça ? Je pose mes deux mains sur ces deux boules au niveau de ma poitrine. C'est mou... C'est sensible, c'est lourd. Mon dieu... C'est un canular ou quoi ? Dites-moi que quelqu'un est venu cette nuit et s'est amusé à m'implanter une fausse poitrine, pitié ! Mais lorsque j'appuie dessus et que je les touches... C'est tout mon corps qui réagit... Tout mon corps.
Affolé par ça, je baisse mon regard vers mon caleçon. Le résultat est imminent. Il manque quelque chose... Quelque chose qui fait partie de moi et de mon identité. Quelque chose qui fait que je suis un garçon ! Un autre cri s'échappe de ma bouche et je lève mon regard vers le miroir pour vérifier ce que je vois.
- Putain... ?! Mais c'est quoi cette merde ?! Ma teub a disparu ?!
Oh mon dieu. Je suis abasourdi. Qu'est-ce que c'est que cette putain de merde ? Je vais tomber dans les pommes, c'est trop pour moi. Je regarde la partie manquante de mon intimité, choqué. Je n'ai plus de queue. C'est quoi ça ?! A quel moment j'ai perdu ma queue ? A quel putain de moment une telle chose s'est produite ? Je l'aurais senti si on m'avait coupé la bite ! Je ne comprends rien, j'ai l'impression de rêver, c'est impensable ce qu'il se passe. C'est hors du commun. Je ne peux pas y croire.
- Où est ma queue ?!
Bordel, c'est un cauchemar, le pire cauchemar de ma vie. Je me regarde à nouveau dans le miroir. Mon corps s'est affiné. J'ai des nichons putains. Des putains de vrais nichons, une poitrine vraiment généreuse. Mon ventre s'est aminci. J'ai une chatte à la place de la bite. Mes jambes sont fines et mes pieds ne sont plus aussi grands qu'avant. J'ai des longs cheveux châtains clairs qui s'arrêtent au niveau de mes tétons et qui d'ailleurs, viennent les chatouiller. Je n'avais jamais été autant sensible des tétons. Rectification, je ne suis pas sensible au niveau des tétons. Pourtant, mon visage reste presque le même. J'ai les mêmes yeux, la forme de mon visage reste la même. Mes sourcils sont plus fins, mon nez aussi. Mes épaules se sont raffinées. Je recule sans comprendre ce qu'il m'arrive. Je veux croire que cela est un cauchemar. Mes mains descendent le long de mon corps jusqu'au niveau de mes hanches, je n'en reviens pas. C'est une blague.
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Αφροδιτη [18+]
FanfictionQue se passe-t-il lorsque Byun Baekhyun, misogyne, ne respecte pas Aphrodite, Déesse de l'amour et désir ? Il devient alors la fille la plus sexy de son école. Et c'est sans compter que Chanyeol, un mec surcoté ait des envies dangereuses. D'homme à...