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Dans la peau d'Intisar Asrar Saad.

Région parisienne

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Région parisienne.

Sans te dire adieu je t'aime encore

Je ne lui ai pas dit adieu , pas encore.

Insaf était devant ma porte.

Insaf : Tu m'expliques ?

- Non je t'explique pas , je te dois rien Insaf.

Insaf : Mais t'es vraiment sérieuse ? Je suis toujours la pour toi et toi tu te comportes comme une pétasse avec moi.

- C'est juste que parfois c'est trop , tu m'as mises dans une sacrée merde.

Insaf : Je suis désolée , j'étais juste inquiète pour toi.

Je pourrais être riche tellement j'ai entendu cette phrase , j'en avais marre qu'on s'inquiète pour moi mais ça , vous le savez déjà.

Je l'ai contourné et j'ai mis ma clé dans la serrure de la porte.

Elle a voulu me suivre , je lui ai dit que je voulais juste être seule pour l'instant.

Mon frère m'attendait dans le salon , j'ai fais un passage rapide histoire qu'il voit que je ne suis pas morte.

Ibrahim : T'étais ou ?

- T'inquiète.

Ibrahim : C'est pas une réponse.

- Tu sais très bien que je ne te dirais rien de plus.

Ibrahim : J'espère que t'as pas fait de conneries Asrar.

- Je te l'ai dit , t'inquiète pas pour moi Ibrahim.

Ibrahim : Oublie pas que peu importe ce qu'il a bien pu dire , c'est pas le bon et il ne te méritera jamais.

Je l'ai regardé longtemps dans les yeux , je commençais justement à penser que c'est moi qui ne le méritais plus et puis Ibrahim ne pouvait pas comprendre , il ne connaissait qu'une partie de l'histoire.

Je me suis enfermée dans ma chambre le reste de la journée , j'ai regardé par la fenêtre , j'ai écris quelques notes pour plus tard.

Si l'enfer c'est les autres forcément le paradis c'est toi.

Je ne savais toujours pas ce que j'allais faire.

Alors lorsque le soleil s'est couché , je suis sortie m'assoir sur ce banc , le même banc ou je passais mon temps avec Insaf , Amine ou même Samir.

Je me suis éloignée de tout ce que j'avais , ils s'inquiétaient tous pour moi , pourquoi j'étais la seule à ne pas m'inquiéter ?

Au loin , j'ai aperçu Amine , je ne m'attendais plus à le recroiser , apparement lui aussi venait se recueillir sur ce banc. Lorsqu'il m'a vu , il a bien failli faire demi tour , j'ai cru qu'il allait le faire jusqu'à ce que je lui fasse un petit sourire , un sourire qui lui laissait voir que j'étais désolée.

Intisar - La rancoeur du malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant