Chapitre 12 :

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La semaine suivante je reprends le travail tranquillement, tout se passe bien et la routine en fait, Julian et moi ne sommes plus vraiment parler après la scène qu'il m'a fait l'autre jour, scène d'ailleurs que je ne comprends toujours pas. Tout est allé si vite dans notre « relation » que je comprends pas d'un coup d'où viennent ses colères.

— Lya ? M'appelle-t-il de son bureau.
— Oui ?
— Tu peux venir s'il te plait ?

Je viens dans son bureau fébrile, j'ai la trouille de ce qu'il va me tomber dessus, qu'est ce qu'il va me reprocher encore ? Je ferme la porte derrière moi sans quitter ses yeux des miens et avance devant son bureau parfaitement ordonné. Il se lève de son fauteuil et contourne le meuble pour faire face à moi, il ouvre la bouche comme s'il allait dire quelque chose puis finalement il se ravise.
Il mord sa lèvre inférieure et d'un coup file derrière moi pour fermer les stores. Je ne comprends pas où il veut en venir, le fait qu'il prenne son temps me fait bouillonner de stresse, je ne sais pas du tout ce qu'il me veut, aucun geste, aucun regard ne me laisse deviner de ses intentions... Il revient vers moi tout en ne me lâchant pas du regard, comme s'il jouait avec sa proie, sauf que je ne suis pas une petite biche terrorisée, -enfin si un peu- soupire, s'avance ...

– Oh et puis merde, j'ai attendu trop longtemps .. Dit-il dans un souffle.

Je ne comprends pas toute suite ou il veux en venir mais de toute façon je n'ai pas le temps de réfléchir car il m'embrasse en mettant une main sur ma joue et l'autre sur ma nuque. Il me soulève et me pose sur son bureau, une de ses mains vient se poser sur ma cuisse en soulevant ma jupe. Je suis surprise et soulagé qu'il ne m'engueule pas ou qu'il me foudroie du regard, je ne proteste pas n'on plus sous les accoups ses gestes tendre et torride à la fois puisque j'en avais très envie moi aussi, mais c'est différent de ce que j'imaginais .. c'est brûlant de désir et à la fois si doux.
Il continue ses baisers dans mon cou, mon souffle se fait de plus en plus court ... La tension entre nous est à son comble, je meurs d'envie qu'il continue mais ma tête me crie d'arrêter.

— Ju .. Julian .. S'il te plaît arrête.
— Je suis désolé .. Pardon.
— Ça me plait, c'est pas ça le problème ...
— Alors c'est quoi ?
— C'est .. C'est moi le problème.

Je me relève et je sors de son bureau en trombe vers les toilettes. Étant « accro » au sexe je ne veux pas que ce soit seulement une partie de jambe en l'aire à cocher sur ma liste avec lui, je veux plus, enfin ma tête me dit qu'elle veut plus, je ne saurais dire quoi de plus mais je veux que ce soit doux, intense, romantique ? Je reprends mon souffle et boit une gorgée au robinet.

Lorsque je regagne mon bureau ses stores sont encore fermés. Qu'est-ce qu'il doit penser .. ? Je suis vraiment conne parfois ...

2 semaines plus tard ...

— Lya ?
— Oui ?
— Dans mon bureau s'il te plait je dois t'annoncer quelque chose.
— Okay.
— Voilà, toi et moi nous allons devoir aller en voyage d'affaires.
— Nous deux ?
— Oui.
— Pourquoi tu ne peux pas y aller seul ?
— Non. Puisque tu es mon assistante personnelle tu dois m'assister dans tous mes déplacements, tu as pas à discuter.
— Okok.
— Nous partons dans deux jours.
— Et où ça ?
— À Paris.
— Sérieux ? Cool. Je n'y suis jamais allée. Dis je excitée.
— Ce ne sera pas des vacances mademoiselle Jones.
— Mais sinon pourquoi je ne suis prévenue que maintenant ?
— Ouais je sais .. Je suis désolé mais comme c'était ... Compliqué entre nous.
— Hm

Je repars vers mon bureau où encore une tonne de travail m'attend. Mais normalement les voyages d'affaires c'est à moi de m'en occuper .. je ne comprends pas ... Je me tourne vers mon amie.

The boss. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant