Chapitre 24 :

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Quelques jours plus tard ...

— Je ne l'ai toujours pas retrouvée et j'ai aucune idée de où elle peut-être ...

Parce qu'évidemment les coordonnées n'étaient pas les bonnes, ou alors ils ont changé de planque entre temps, ils veulent me faire perdre la face, mais je ne perds pas patience. C'est maintenant le jeu du chat et la souris.

— Peut-être est-elle partie d'elle-même en te laissant l'enfant sur le dos car elle n'assumait plus. Elle sait que tu as de l'argent.
— Père.. vous êtes ridicules, Lya n'est pas comme ça.
— Nous ne connaissons pas vraiment les gens tu sais. Dit il en se servant un verre.
— Harry, cette jeune femme était si gentille, si douce et si attentionnée en vers son enfant, jamais elle aurait pu faire ça.
— Comment vous pouvez savoir ça. Réponds mon père à ma mère.
— Parce que j'ai appris à la connaître moi !
— Hm.
— Et puis il y a la vidéo !
— C'est peut-être une mise en scène.

Je me lève du fauteuil et vais empoigner mon père par le col de sa chemise. S'en est trop, il ne fait rien pour m'aider alors qu'il le pourrait, mais remarque pourquoi demander de l'aide à une personne qui ne nous à jamais aimé, qui ne nous a jamais aidé de sa vie.

- ARRÊTE MAINTENANT DE DIRE DES PUTAIN DE CONNERIES À LA MINUTE BORDEL ! C'EST DE LA MÈRE DE MA FILLE DONT TU PARLES ABRUTIT !

**

— Alejandro, Roberto. Allez chercher des pistes auprès des gars.
— Oui monsieur.
— Chercher là partout, retournez tout !

Lya :

Je suis toujours dans cette maudite chambre sombre et lugubre. Je suis fatiguée, j'ai soif, j'ai faim ... Et je suis sans ma fille, mon bébé, j'espère qu'elle va bien.

Un homme grand, les yeux bleu, cheveux bouclés rentre dans la pièce, je ne l'ai jamais vu celui-là, qu'est ce qu'il me veut, il est tout aussi terrifiant que les autres mais il n'a pas la tête d'un tueur en série.

— Allez mange !
— Non.
— Je suis sûr que tu as faim mange.
— Qui me dit qu'il n' y a pas de mort aux rats dedans ?
— Écoute on doit te garder en vie, ordre du patron alors mange.
— Pourquoi ?
— Tais toi tu poses trop de questions. On dirait que ton Julian à déteint sur toi, tu as du caractère finalement.
— Comment ça ?
— Laisse tomber.

Il repart comme ci de rien était, je prend l'assiette devant moi qui est pas bien garnie, un bout de pain sec et des haricots blanc avec deux tranches de bacon. Je mange malgré tout car j'ai vraiment faim mais ce maigre repas ne réussira pas à calmer mon estomac, je fini mon assiette lorsqu'un un autre homme rentre dans la pièce, celui ci est bien plus grand, élancé et charismatique que l'autre, il m'intimide même, un regard glaciale dénué d'émotions, pourquoi j'attire les psychopathes comme ça ? Sérieux.

— Salut beauté ... tu sais que tu es une poule aux œufs d'or toi ? Tu vas nous rapporter un bon paquet de frics .. Sourit-il comme un pervers.

Il s'approche de moi et me caresse les cheveux, la nuque, les bras, il remonte sa main vers mon cou et le serre, ce qui me fait suffoquer.

— Lâ .. lâchez moi ...
— Pourquoi ? T'aime pas ça ? Qu'on te prenne comme ça avec violence salope ! Pourtant tu as bien osé coucher avec ton patron, je croyais que y avais que les salopes qui faisait ça ...
— Je..
— Tu quoi ?
— Je ...
— Eh oui ma jolie tu es bien une salope, une petite salope très mignonne, j'ai envie de te baiser, et là tu verras, c'est pas la même chose que le misérable minable dont t'es amoureuse.

Il s'éloigne de moi, défait sa ceinture et baisse sa braguette et à ce moment ci je comprends que le cauchemar recommence, encore, je comprends aussi que si je bouge ou si je fait quoi que ce soit il me tue sur le champ, où s'il ne me tue pas il ne m'épargnera pas.
Il est tout près de moi, mon cou dans ses mains de sorte que je le regarde dans les yeux, son sexe est pile devant moi, les larmes coules sur mes joues, je ne peut les retenir.

The boss. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant