Chapitre 11 :

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"Et hier soir nous avons surpris le riche milliardaire Julian Williams en compagnie d'une jolie jeune femme blonde, qui nous est inconnu, encore une nouvelle conquête pour le jeune entrepreneur ? Lui qui devait trouvé une jeune femme pour la vie pour son chère père sinon.. Plus d'héritage."

Mais est-ce que c'est une blague putain ?! Comment ça ? C'est lui qui les a prévenu, appeler ?

Je décide de l'appeler sur le coup de la colère.

— Allô ? Lya ça va ?!
— Est ce que c'est une blague ?!
— Attends Lya, de quoi parles-tu ?
— Regarde les infos bordel !
— Oh je vois..
— Donc depuis le début vous vous servez de moi en fait ? Vous étiez parfaitement au courant qu'ils étaient là !? Hein ? Vous êtes un bel abruti vous aussi.
— Lya !

Je lui raccroche au nez. J'y crois pas ! Comment j'ai pu être aussi conne putain ! Je me sens utilisé, que croit-il au juste ? Il m'utilise juste pour faire croire à tout le monde qu'il va se caser sérieusement avec une fille pour que son cher papa soit content ? Non mais il rêve ! Il se prend pour qui au juste ? Je suis pas un pion qu'on déplace à sa guise bordel.
Je prends mon petit déjeuner furax, la journée commence bien.
Aujourd'hui je vais passer la journée avec Lizzy donc je vais me doucher et me vêtir.

**

Nous sommes assises en terrasse d'un petit café cosy.

— Non mais tu as voulu l'embrasser ?
— Lizzy puisque je te dis que oui, mais il m'a repoussé !
— Oh la vaaaaache ! J'ai jamais vu Julian repousser aucunes nanas. Dit elle choquée.
— Oui enfin tu as oublié un détail, il a appelé les paparazzi exprès. Donc je comprends pas pourquoi il m'a repoussé si il veux que tout le monde croit qu'il est casé. Il fait ça pour son papounet chéri. Connard va.
— Mais si ça se trouve.. Pas du tout !
— Je veux pas le savoir, je veux plus lui parler.
— Tu sais que tu n'auras pas le choix..?
— Eh bien nos relations ne seront plus que professionnelles. Point. Je sais que c'est de ma faute, que j'aurais pas dû, j'ai dépassé la limite mais je croyais que c'est ce qu'il voulait aussi. Je pensais pas qu'il m''utiliserait ainsi
— D'accord, d'accord.

Nous continuons de discuter quand soudain une masse de paparazzi arrive vers nous avec leurs flashs beaucoup trop fort, Lizzy et moi partons en courant vers ma voiture.
Une fois dedans je l'appel.

— Va falloir dire à vos vautours préférés de me lâcher d'accord ?!! Je ne suis pas une bête de foire moi !
— Je leur dirais.
— Merci. Au revoir.

Je démarre puis la journée se termine devant la télé avec un pot de glace, je suis énervée, déçue, choquée ... Je passe par toutes les émotions en même temps, je sais pas si je me monte la tête ou pas mais je veux être discrète le plus possible, pas finir dans les magazines people.

— Et si on allait en boîte ce soir ?
— Okay !

22h00.

Nous nous préparons dans ma salle de bain en musique.
Nous buvons aussi quelques gorgées à même la bouteille de vodka.
Une fois fini nous partons en direction d'une boîte de nuit branchée de la ville.
Nous dansons elle et moi sans se soucier des autres, ça fait tellement du bien de se défouler !
J'avoue qu'en ce moment je sais pas trop ce que je fais dans ma vie, j'ai vingt-deux ans je profite mais en même temps est ce que c'est vraiment moi ? Allez en boîte de nuit etc ... séduire n'importe qui ? Non. En réalité je suis plutôt plateau télé et un bon film, ou une soirée à la maison entre amis, la Lya fêtarde c'est pas vraiment moi

**

6h00.

Nous rentrons chez moi et nous nous endormons habillées dans mon lit. La nuit a été chaude et endiablé, je n'en peux plus, mais ce soir je n'ai pas abusé sur la boissons, je fais des progrès, non en vrai j'abuse je ne bois pas si souvent que ça, mais j'avais besoin de décompresser.
Et puis je sens qu'avec Lizzy tout est simple, une facilité déconcertante, je crois qu'elle et moi devenons réellement amie et ça fait du bien d'en avoir une car depuis le lycée j'en avais plus vraiment, je sortais pas et j'étais replier sur moi même donc difficile de s'en faire... alors ça me fait du bien d'avoir quelqu'un à qui parler un peu, sortir, rire et s'amuser. Ça fait du bien au moral aussi.
Mes cauchemars refont surface, des flashs back bien plus récents cette fois ci, quand il est revenu, ses gestes, puis le tribunal, son regard envers moi, envers ma famille. Un regard glacial et plein de haine, je ne pourrais jamais l'oublier, chaque fois que je ferme les yeux je vois son regard méprisant, glacial et meurtrier sur moi.
Je suis sûr que si j'étais resté avec lui plus longtemps je serais morte sous ses coups, parfois j'en étais pas loin, j'essayais de partir, de parler pour échapper à toutes cette souffrances que je ne supportais plus, en vain. Je crois que j'ai réellement une bonne étoile.
Mais pourquoi me laisser vivre si c'est pour souffrir et avoir créer un trou béant dans ma poitrine. On dit que la vie réserve ses plus dur épreuves pour ses soldats les plus forts ou un truc comme ça, mais je pense qu'à mon niveau c'est plutôt que la vie me déteste surtout. Je comprends pas pourquoi, j'ai jamais rien fait de mal, j'ai toujours essayé de faire le bien autour de moi, de prendre soin des gens que j'aime, de ne pas dériver dans les bêtises, mes parents ne sont jamais venu me chercher au poste de police, j'ai jamais touché à la drogue, contrairement à mes frères ... Bon ils ont juste essayé comme ça et depuis n'y on jamais plus retouché mais je me souviens de la réaction de mes parents, je ne les avait jamais vu aussi en colère, ils ont été puni au moins trois mois je crois. Enfin bref, j'estime que je n'ai jamais fait trop de mal à mon entourage alors je comprends pas pourquoi l'univers s'efforce de me faire du mal sans arrêt, puis-je respirer cinq minutes et vivre dans un monde de licornes et paillettes s'il vous plaît ? Merci, la direction.

The boss. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant