Je suis dans la cuisine en train de prendre mon café quand je suis sortie de mes pensées par Julian.
— Salut beauté, regarde qui est là ! Me dit-il avec Harper dans les bras.
— Oh coucou mon amour viens voir maman !Je tends les bras vers ma fille qui me fait son plus beau sourire.
— Alors bien dormi ma puce. Tu m'as vraiment manqué à maman toi. Lui dis-je en lui faisant un bisous sur le front.
Julian nous regarde en souriant puis s'assoit au comptoir de la cuisine prendre son café chaud servie par une employée de maison.
— Et toi tu as bien dormi ? Lui demandais je.
— Hm ça peut aller. Et toi ?
— Oui ça va. Tu comptes faire quoi aujourd'hui ?
— Je vais parler à mon père.
— Julian ... je ne veux pas la même chose que hier soir s'il te plaît...
— Non, ne t'inquiète pas.
— Promet le moi.
— Je te le promets.**
Il fait tellement bon cet après-midi que j'ai décidé de sortir dans le jardin avec Harper.
Nous sommes en train de jouer dans l'herbe quand la mère de Julian se dirige vers nous.— Bonjour mademoiselle Jones ...
— Bonjour madame Williams. Appelez moi Lya.
— Très bien. Elle me sourit. Je suppose que c'est votre fille ?
— Oui effectivement. Je vous présente Harper, six mois.
— Elle est adorable.Nous passons un moment à jouer toutes les trois dans le jardin. Cette femme est d'une douceur, je ne comprends pas ce qui l'a retient avec un homme comme le père de Julian, après nous ne sommes pas dans le milieu, je ne sais pas si ça se fait de divorcé chez eux mais bon, on est plus en 1840 quand même.
Julian :
Je me dirige vers le bureau de mon père là où je suis sûr de le trouver, je suis devant la porte, je souffle un bon coup et frappe contre celle-ci.
— Entrez !
Je m'avance donc dans son bureau assez près de lui mais à la fois à distance, cette pièce me rappelle beaucoup trop de mauvais souvenirs à mon goût, je déteste y aller.
— Julian...
— Père... il faut que nous parlions.
— Hm, de quoi veux-tu parler ?
— De hier soir, de ce que vous avez fait.
— Ah oui, et qu'ai je fais de mal ?
— Qu'avez vous fait de mal ?!Je serre les poings. Julian calme toi, pour ta mère et Lya.
— Bien, je voudrais savoir pourquoi vous l'avez fait suivre ? Pourquoi vous avez tout divulgué à la presse et en plus de fausses informations.
— Julian, ne soit pas si naïf. Il se lève et se dirige vers la fenêtre. Cette femme ne veut que ton argent rien de plus.Je tourne la tête vers l'endroit où mon père regarde. Je vois Lya jouer avec Harper et ma mère dans le jardin verdoyant entouré d'arbres ou je jouais plus jeune. Je ne peux décrire ce que je ressens, elles sont magnifiques, les trois femmes de ma vie. J'ai encore du mal à me dire que je suis papa, qu'elle me l'ai caché tout ce temps, je lui en veux un peu d'avoir cru que j'étais ce connard arrogant que je joue à longueur de journée, je pensais qu'elle me connaissait un peu mieux que ça mais comment lui en vouloir ? J'aurais aimé être là quand elle a appris sa grossesse, être là pour la première échographie, le suivi de grossesse, tous les changements que ça implique, l'évolution de son corps, de notre fille. Elle m'a privé de ça et je lui en voudrais toujours, mais à l'instant où mes yeux se posent sur elle j'oublie tout.
— Mais qu'en savez-vous ?
— Oh parce que je les connais les femmes. Toutes plus vénales les unes que les autres.
— Même ma mère ?
— Non ta mère ce n'est pas la même chose. De plus, c'était un mariage arrangé.
— Mais Lya n'est pas comme ça, c'est pas du tout le genre de femme à profiter des hommes.
— Voyons. Tu la connais à peine et en plus c'était une de tes assistantes.
— Et alors ?
— Elle savait ce qu'elle faisait. Et en plus maintenant elle revient avec un enfant ! De on ne sait qui, on ne sait où ! Et il faudrait en plus que tu l'élèves ? Il n'en est pas question, si tu dois avoir un enfant il sera légitime, pas un batard comme elle nous ramène.
— Ce n'est pas une bâtard puisque c'est ma fille.
— Pardon ?! Tu peux répéter ?
— Harper est mon enfant, elle est de moi, c'est notre fille.
— Cette enfant est de toi ?!!
— Oui père vous avez bien entendu ! Cette enfant est de moi c'est MA fille.
— Mais tu es inconscient ! Tu imagines ce qu'on va dire à nos associés ? À la famille, à nos amis ?! Je t'avais trouvé de bon partie, des filles bien mieux et d'un milieu comme le nôtre ! Nous nous ne mélangeons pas !
— Mais vous vous rendez compte de comment vous parlez ?! On est plus au dix-septième siècle ! Oui j'ai couché avec elle, j'ai couché avec elle parce qu'elle m'attirait ! Parce que j'en avait envie et peut-être aussi pour vous faire chier, et de base nous deux c'était seulement du sexe et rien d'autre. Mais tout à changer au fil du temps !
— Raconte donc ta vie personnelle à ta sœur, je ne veux rien savoir, mais ... tu vas pas me dire que tu t'es épris d'elle !?
— Eh bah si vous voyez. Elle est ... spécial. Elle a un truc, un caractère, une personnalité contrairement à toutes les autres filles avec qui j'ai pu coucher, ou que vous avez pu me présenter ! Livide, stupide et égocentrique, narcissique aussi.
— Mon pauvre garçon. Tu ne sais plus ce que tu dis. En attendant, il va falloir la faire disparaître.
— Pardon ?!
— Elle ne peut pas rester, elle ne peut être vue en public ! Cela ferait scandale ! On l'a cachera dans une cambrousse où personne ne sait qui elle est ni qui nous sommes.
— Mais je m'en fou moi de votre scandale à la con !! Je vous dis que je suis amoureux d'elle ! Que j'ai un enfant putain !!! Vous êtes monstre à ce point là ?!!
— ... Elle doit disparaître.
— Jamais ! Vous entendez ? Jamais !
— Elle disparaît ou plus d'entreprise. Plus d'héritage. Plus rien. Dit il en tapant du poing sur le bureau.
— Touchez à un seul de ses cheveux et vous êtes mort enterré ça vous va ?
— C'est une menace ?
— Oh oui, et vous savez très bien que je mets toujours mes menaces à exécution.
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The boss. Tome 1
RomanceLorsque la jeune femme arrive à New York elle ne s'attend pas à ce que sa vie prenne se tournant, amour, déception, danger. Pour Lya qui vient d'une petite ville tranquille, sans soucis, ou presque ... New-York est une jungle. Elle y vient pour fui...