La cage de la patiente 37

Chapitre 1, MAËLLE O'CONNELL

PDV Journaliste:
« Hier, aux alentours des vingt trois heures trente, une jeune fille disparût depuis huit ans a été retrouvée complètement nue par une passante, devant le collège de Maz. D'après les médecins et les policiers, il semblerait que cette jeune fille aurait quinze ans, la police pense qu'il s'agirait de la petite Maëlle. Cette histoire avait touché toute la ville de Maz, cette petite a 7ans seulement avait disparu. On me dit dans l'oreillette que la police confirme l'identité de Maëlle O'connell »

PDV Maëva:
Le lendemain de cette annonce Maëlle devait arriver chez moi, ma mère était psychologue et prenait la jeune fille sous son aile, le temps qu'elle retrouve la parole.

- Tu m'expliques pourquoi on la prend à la maison ?

- Maëva, elle a perdu toute sa famille, il ne lui reste personne, je me suis proposé d'être sa famille d'accueil, comme ça nous pourrions travailler dans mon bureau plus facilement.

- Je croyais qu'elle ne savait pas parler ?

- Il semblerait qu'elle ne dise pas un seul mot, mais c'est justement ça mon métier, lui soulager

Ma mère courrait partout dans la maison en préparant les affaires pour Maëlle, elle poser des couvertures sur le lit pour ce soir, elle préparer à l'avance un merveilleux repas et demander des affaires à son amie qui travailler dans une boutique de vêtements.

Mes amies, étaient persuadés que d'avoir une mère psychologue était incroyable, mais loin de là, un petit problème dans ma vie et je devenais son patient, elle savait tout, tout le temps comme si elle lisait dans nos pensées. C'était d'ailleurs pour ça, qu'elle était la meilleure psychologue de Maz.

Je montais rapidement les escaliers pour éviter d'entendre ma mère me dire pour la énième fois de la journée « Maëva je compte sur toi pour bien l'accueillir » Je me dirigeai ensuite dans la cuisine pour boire un verre d'eau, j'ouvris un placard pour attraper un verre propre. Je pris la place sur un des tabourets du bar. J'entendis alors ma mère hurler en fermant le rideau de la fenêtre.

- Elle arrive !

Quelque secondes après une fille aux cheveux bruns passa la porte d'entrée accompagnée d'une femme habillez d'un costume gris, ça devait être l'assistante social. Ma mère se précipita pour accueillir la jeune fille.

- Bonjour Maëlle, je m'appelle Laura, je vais t'aider à aller mieux d'accord. Tu vas vivre a la maison quelque temps, j'ai déjà tout installé pour toi.

Ma mère s'était accroupie face à Maëlle pour voir tant bien que mal son visage. Maëlle releva la tête pour regarder autour d'elle, sans avoir aucune expression et sans répondre à ma mère.

-Je te présente ma fille, Maëva, elle a ton âge, tu pourras discutais avec elle aussi, elle sera là pour toi.

Comme ont pouvait s'en douter, elle ne répondit pas et évita de regarder ma mère dans les yeux. Maëlle leva la tête vers moi, ses yeux verts croisaient les miens, elle serra ses bras contre sa poitrine et baissa lentement la tête, cette fille était vraiment flippante.

L'assistante sociale aida Maëlle à s'asseoir sur le canapé et partit discuter dans une autre pièce avec ma mère. Je voyais Maëlle de dos, elle avait toujours la tête baisser et jouer avec la pointe de ses cheveux. Ma mère arriva avec l'assistante sociale pour lui dire au revoir et la laisser partir.

Je regardai ma montre et vis l'heure, il était temps de rejoindre ma pote Maddy, dans une vieille grange où l'on se retrouver souvent, on l'avait aménagés comme on le pouvait.

- Maman, je sors !

- Tu vas où ?

- Je vais rejoindre Maddy à la grange

- Rentre pour le dîner.

Ma mère ne m'empêchait pas de sortir, mais je devais rentré avant le dîner et lui dire où j'allais exactement en cas de problème. J'enfilais mes chaussures, et mon manteau et je partis sous le regard soutenu de Maëlle.

J'arrivais rapidement a la grange, je restais silencieux alors que Maddy me fixais

-Pourquoi tu me regarde comme ça ?

-Comment ça « pourquoi » raconte- moi comment elle est Maëlle

-Elle est flippante.

-Mais encore ?

-Eh ben, elle est brune, elle à les yeux verts, elle a un visage assez fin.

-Et son corps ?

-Elle est maigre...

-Imagine cette nuit, tu te lèves, elle est à côté de toi entrain de te regarder ...

- Ne raconte pas des choses comme ça Maddy, je vais me pisser dessus ce soir moi !

Nous savions tous que Maëlle était une petite fille qui avait disparu, on se doutait bien qu'elle avait surement vécu des choses horribles, mais on ne pouvait pas savoir que ce qu'elle avait réellement vécu était une chose bien pire qu'horrible.