Depuis la mort de Wendy, je me sens submergée... Je me pose sur un recoin de cette foutue cage. Je pense à tous nos fous-rires en classe, mes pleurs auprès de vous. La où chaque moment de bonheur à été partagé, et sa seras la ou chaque moment de malheur s'arrêtera.
Mes yeux pleuraient des putains de larmes, je ne cessais de penser à elle. Les matins, les soirs, lorsque je me lève le matin travailler pour Nathan. Les soirs, je faisais des insomnies, tu me prenais mes pensés, je voulais juste te serrer dans mes bras et te demandais pardon, pardon de t'avoir tué. Tu été la seule avec Joe à pouvoir me comprendre, enfin, en cours, pas dans cette putain de cage...
Je me rappelle des paroles qu'elle me disait quand je n'allais pas trop bien,
- « Maëva, tu es une fille formidable, ne laisse jamais quelqu'un te marcher dessus, et promet-moi de faire toujours de ton maximum. »
Cette pensée douce, devenue amère à cause de la souffrance. Il devait être trois heures du matin, comme chaque soir, impossible de trouver sommeil. Putain, tu hantes mes pensées encore, c'est ça ?
Je me remets en question, si je meurs je vais perdre quoi ? Maëlle étais morte, je n'ai pas su la protéger, Wendy étais morte par moi, jamais je me le pardonnerais. Ce n'est pas comme si mon existence apportait quelque chose au monde hein. Si je meurs ma mère sera tellement heureuse... toutes ces années où je les angoissée, les soirs où je traînais avec des bons à rien, et les soirs où je ne dormais pas à la maison et que je rentrais au petit matin, les soirs où papa me tapait car il n'était pas fière de moi.
Faible d'esprit comme moi, j'essaie de me réfugier dans la mort.
Si je meurs maman éviteras les matins où elle se déplaçait au poste de police pour venir me chercher, les convocations au collège car je décidais de plus copier mes cours, de plus rien foutre, ou encore les convocations du chef d'établissement parce que je me plaignais qu'elle décider de ma vie à ma place, alors qu'elle n'était même pas foutue de s'occupais de moi, elle était toujours avec ses patients qui passaient avant moi.
Je me demande ce qui tourne pas rond chez moi. Maintenant je pleure, je pleure et pleure jusqu'à ce que mon âme se déchire, et voir mon cœur fondre et devenir une bouille de souffrance et d'anxiété. Je pleure à la pensée que personne ne peut m'aider car personne ne pense qu'il y a des cages dans un labo de science. J'suis foutue putain.
Je vois Enzo à droite, lui aussi, pleure encore, et encore... Je sens le goût des larmes salées sur ma langue, ma gorge picote de tous les cris et injures que j'ai pu prononcer. Notre existence est minable et misérable.
Toute ma vie j'ai des sauts d'humeur, j'suis bipolaire, je l'avoue, je peux rigoler pour rien même dans les moments tristes, mais là je vois Enzo pleurer alors rien ne peux me faire sourire. J'ai le cœur lourd et rempli de douleur à l'intérieur. Chaque jour je repense à ma triste vie. Une vie éphémère qui me dit parfois de mettre fin à ma vie. Beaucoup de cicatrices recollées en mille morceaux pour ne pas montrer mon cœur abîmé.
A Joe, un sourire hypocrite tout les jours pour cacher mes douleurs. J'ai perdue Wendy avec qui me faisait la morale pour que j'avance dans la vie, j'ai perdue Joe, lui aussi, j'avais l'impression de le perdre, plus jamais il sera comme avant...
En un grincement assourdissant la porte du Labo s'ouvrit. C'était Joe.
Je me décalai vers le fond de ma cage et m'assis sur ce qui me sert de lit, une simple plateforme en métal. Et j'attends la nourriture bien sagement, je suis affamé comme à l'habitude. C'est la vie lorsqu'on vous nourrit seulement quand ils ne nous oublient pas...
Il s'approcha de moi et me recule instinctivement avant d'être arrêté par le coin de cette foutue cage !
-Qua...Qu'allez-vous me...me faire ?
Il me gifla si fort que ma tête percuta la grille.
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La cage de la patiente 37
PertualanganUne disparue, surnommée Maëlle O'Connell. Elle avais été porté disparue depuis 8ans, quand elle avais 7ans elle n'est pas rentrée de chez elle et depuis tout le monde l'a croyais morte, une tombe avais été creusé à son nom. Un deuil avait dû être fa...